Le temps d'une danse...

Sujet: Ecrivez une nouvelle rencontre Edward/Bella. Complètement libre, où vous voulez, quand vous voulez...

Admiratrice du XVIIIe siècle, j'écris cette fanfic à cette époque, dan s un contexte improbable à Fascination, mais tel que je l'ai imaginé...
Bonne lecture...



Une fois habillée, Liana, ma femme de chambre, m’amena devant la coiffeuse où je vis clairement que ma peur n’allait pas passer inaperçue, j’étais livide et mon visage était trempé à l’extrême.
J’essuyais discrètement de mon front la sueur qui y perlait avec un mouchoir parfumé tandis que Liana cherchait la poudre. Elle me pomponna les mains, le visage, le cou, la poitrine et les chevilles, ce que j’estompais avec ce même mouchoir une fois qu’elle eut le dos tourné, je ne voulais point ressembler à une de ces poupées dont le château commençait à s‘emplir de toutes part. Après avoir torsadé plusieurs mèches de ma coiffure au fer chauffé à blanc, Liana finit de composer ma coiffure avec de petites perles crèmes et le diadème princier. Il était finement ciselé dans de l’or blanc et une centaines de minuscules diamants y avaient été soudé à la main. Le bijou étincelait de mille feux aux quelques rayons diffusés par les chandelles éclairant ma chambre.
J’allais refaire mon entrée à la cour, tout allait dépendre de ma prestation de ce soir. Un collier de pierreries, en saphirs et diamants, dont la monture en platine était calculée au millimètre prés pour me seoir parfaitement. Il avait été importé de l’autre côté du pays rien que pour moi. On aurait pu croire à cet instant, que je fus une enfant gâtée et choyée par ses parents, mais, malgré les apparences, le prix de ce collier n’intervenait à mon égard que pour l’apparence qu’il laisserait de ma personne sur l’esprit des autres.
Vint enfin l’heure de descendre à la salle de bal. Ma femme de chambre finit d’arranger quelques détails, et je fus jetée en pâture aux fauves.
Un grand escalier de marbre blanc d’une pureté inconcevable menait du premier étage au rez-de-chaussée. C’est en m’avançant sur le palier du premier étage de cet escalier immense que je m’aperçus à quel point les Hommes pouvaient être insignifiants. Tous habillés de la même façons, redingotes et robes bouffantes. Des trompettes annoncèrent mon entrée dans le bal.
Tous les regards se tournèrent vers moi. Je retins mon souffle et fit mine de les ignorer.
C’est en entamant ma précautionneuse et lente descente des escaliers de cent deux marches exactement, quand la peur et l’angoisse me rongeaient le ventre, et que tout mon être tremblait… Que je l’aperçus. Bien que noyé dans cette foule. Je ne voyais que lui.
Son air d’un blême majestueux, surpassait tous les hommes en grâce et en beauté, la perfection avait un visage, elle portait le nom d’Edward.
Son regard glacé et transperçant rencontra le mien, je faillis de trébucher, je perdis le contact visuel quelques secondes, mais il était déjà trop tard. Je ne le voyais plus. Je continuais à descendre une par une les marches cet escalier interminable, le cherchant partout et nulle part du regard, ignorant celui des autres, mais il était trop tard il avait totalement disparu.

C’est en atteignant enfin le rez-de-chaussée, que ses yeux flamboyants cette fois, pénétrèrent les miens à nouveau.
Il était à moins d’un mètre de moi. Je distinguais chaque détail parfait de son visage, ses cheveux cuivrés illuminaient bien plus la salle que mon collier, j’avais le souffle coupé.
Il dut le remarquer, car pour que je respire à nouveau, au risque de me tuer de bonheur et de plaisir, il me prit la main. Elle était bouillante, la sienne était gelée. Sa peau pâle faisait ressortir chacune de ses veines d’un bleu envoûtant comme l’or de ses yeux ambrés.
Je n’avais pas encore discerné chaque détail de sa perfection, qu’il m’entraînait déjà au centre de la salle silencieuse.
Il n’y avait aucun bruit mis à part celui de ses talons et des miens sur le plancher de marbre vert et blanc. Quel drôle de couple devions nous faire, je devais paraître tellement maladroite à côté de cet être plein de prestance.
D’un geste magistrale de la tête qui fit danser une mèche de ses cheveux, l’orchestre se mit à jouer, et la cantatrice à chanter.
"La reine de la nuit" résonna dans l’espace infini du monde qui me semblait vidé de toute présence humaine. Il n’y avait plus que lui, chacun de ses pas n’était que grâce et majesté.
Nous tournions sans nous arrêter, occupant tout l'esace, submergeant tous les regards. Comme il était beau! Je ne me lassais pas de scruter chacune des teintes de ses prunelles d'or. Son parfum m'envoûtait totalement, j'étais sous l'emprise d'une drogue appelée fascination.
Le décor autour de nous se fondait dans un enchevêtrement de couleurs et de formes où ne se distingait que celle de son visage. Je rêvait ne serait ce que d'effleurer sa peau parfumée. Je ne le fis pas. Je ne le pouvais pas, je n'aurais voulu pour rien au monde, gâcher ce moment magique où sa main soutenait délicieusement la mienne tandis que l'autre touchait à peine ma taille, assez pour que je puisse sentir la froideur de ce constact sur la peau de mon ventre.
La chanson sembla durer un battement des cils qu’il avait si beaux.
La foule mit un moment à applaudir, le moment qu’il me fallut pour réaliser ce qui venait de se passer.
Sans lâcher ma main il approcha délicatement son visage de mon oreille, et me murmura d’une haleine fraîche me faisant frissonner jusque dans mon âme:
_C’est toi qu’ils applaudissent Bella, tu as été splendide. Mais pas aussi belle que tu ne l'es en ce moment quand je te regarde.
Il se recula aussi calmement qu’il ne s’était approché, tandis que mon corps tremblait sans retenue
Dans un dernier geste il amena ans un élan de douceur ma main à ses lèvres blanches qui effleurèrent délicatement ma peau.
Ses prunelles redevinrent froides. Il lâcha doucement ma main qui devint inerte, et il se fondit dans la foule.
Des couples se mirent à valser autour de moi sur le" requierem" de Mozart. Comme si il n’avait pas existé, comme si il ne s’était rien passé.
Une larme perla sur ma joue et vint mourir sur ma main, encore glaçée par ce contact éphémère au temps, mais infini à mon cœur.
Les gens continuèrent à danser autour de moi.
Il avait disparu.

J'aime bien , le contexte change totalement c'est bizare mais y'a juste un petit défaut je trouve que c'est trop baclé enfin que c'est rapide mais c'est bien !

Niark, baclé? si on veut, on va dire que c'est une parcelle de mon propre livre... que j'ai adapté à Edward et Bella. Ayant appris que je ne pouvais le publier que jusqu'à minuit, je me suis un epu précipitée...
Voilà les raison de mon "bâclage".
ps: J'ai l'impression de paraître agressive sur mon message c'était pas mon intention ...

ouki mais j'aime bien quand même

Merci!!!

Wahouuuuu tu m'as scotché Oo

C'est vraiment superbe ! (tu es fan de Mozart ? *_______*)

J'aurais aimé un peu plus de détails mais wahouuu la rencontre est... Magique ^^

Juste un petit étonnement de ma part (mais ne le prend pas mal hein ^^) : je vois mal des personnes valser sur "La Reine de la nuit", air d'opera. Mais bon ça doit être juste moi que ça perturbe un peu ^^""

Encore bravo !

Ouaaay ! J'aime beaucoup moi aussi ! =D
"la perfection avait un visage, elle portait le nom d’Edward." <3

Merki à toutes

J'aime bien l'ambiance que t'as réussie à créé, c'est très bien fait !
Bravo !

Impressionant! Oo
c'est très bien écrit, et j'adore tes comparaisons^^
oui, c'est dommage que c'st un peu court, mais ca n'a pas empecher de m'envoyer dans un autre monde^^

au fait, il y a un truc que j'ai pas compris, ON PEUT PLUS ENVOYER SA FIC??? OO

Non c'est trop tard maintenant c'était hier jusquà minuit

Ouais le concour s'arrêtait vendredi soir donc hiser soir.

Amalie a écrit:

mais wahouuu la rencontre est... Magique ^^

Totalement d'accord!!! C'était trop bien, le contexte change totalement.