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Airuru.
Lilly
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Lilly
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MessageSujet: Apadtitre x)   Apadtitre x) Icon_minitimeMer 16 Mai 2007 - 14:51

J'avais follement envie d'étaler mon art d'écriture devant quelqu'un [...] Non, j'plaisante. C'est juste que, si je sens de l'interêt, ça va me motiver à continuer [pas la peine de simuler l'interêt, hein xD].

Ca n'est pas une fan fic d'un autre roman, mais ça s'inspire quand même lègerement de chaque livre que je lis, de chaque film que je vois.




Hmm Hmmm.


Rencontre.



Assise en boule sur une chaise, en face de la table, je regardais la pluie qui tombait sur les carreaux.
Pour sûr, les vacances promettaient d’être catastrophiquement ennuyeuses.
Mes parents m’avaient traînée avec eux dans les Alpes, endroit où je n’aurais jamais du me trouver, compte tenu de ma jambe nouvellement cassée lors d’un stupide accident de scooter.
Cependant, les arguments de mes parents ; « L’air frais te fera du bien » m’avaient empêchée de me réfugier dans la campagne sèche et chaleureuse du nord de la France, où vivait ma grand-mère maternelle, une femme d’une jeunesse intérieure impressionnante, qui me traînait un peu partout dans les magasins, pour mon plus grand bonheur.
Enfermée seule dans l’appartement, qui appartenait à notre famille depuis 7 ans,- toute la famille m’ayant lâchement abandonné, préférant tout à coup skier sur les pistes malgré la tempête de neige constante, plutôt que de me tenir compagnie- j’essayai de trouver l’inspiration pour mon devoir d’ECJS, un sujet d’invention sur l’utilité du respect des lois Françaises.
Au bout d’une demi heure, perdant patience, je décidai de m’aérer l’esprit en descendant chercher le courrier –inutile de préciser que je ne trouverai pas de courrier dans la boîte aux lettres, tout simplement parce que personne n’avait cette adresse- geste qui parait simple, mais qui, sous la pluie et avec des béquilles, devient nettement plus complexe, compte tenu surtout des trois volées de marches qu’il faut descendre, puis remonter.
J’attrapai donc un imper et mes béquilles, les clés de la maison et de la boîte aux lettres, et claquai la porte derrière moi. Le vent mêlé de pluie me gifla les joues et ne tarda pas à me tremper les cheveux, mais je continuai ma descente. Pour sa dernière représentation à L’Olympia, Edith Piaf avait dit « Si je ne retourne pas sur scène, je ne pourrai plus croire en moi, tu comprends ? ». Je comprenais, et j’en avais fait, depuis la date où j’avais vu le film La Môme, ma devise. Si je n’arrivai pas à descendre ces fichues marches, je ne pourrai même plus oser espérer passer de bonnes vacances.
J’en profitai pour réfléchir : Quelle était ma définition de bonnes vacances, avec un pied dans le plâtre et la pluie vingt-quatre heures sur vingt-quatre ?
Mais, il ne fallait pas partir négative.
Arrivée en bas des escaliers, j’entrepris de remonter tout de suite, sans prendre la peine d’ouvrir la boîte aux lettres. Si ma mère me trouvait en bas, trempée jusqu’aux os, je serai morte avant même d’avoir été déplâtrée.

La famille rentra vers 18h, épuisée et mouillée. Je fus chargée de préparer le dîner.
- Papa ?
- Oui ?
- J’aimerais bien que tu m’emmènes en ville, histoire que j’achète de quoi passer le temps ici.
- Oui, bien sur.
- Quand ?
- Je ne sais pas, répondit l’intéressé d’un air absent. Peut être samedi ?
- Samedi ?! criai-je presque. Mais, on est mardi !
- Excuse moi, mon ange, mais il faut qu’on profite au maximum du ski, tu comprends ? Je te rapporterais des magasines demain soir, et on ira en ville samedi.
- Je te demande juste 20 minutes dans une boutique d’une grande ville ! En comptant l’aller-retour, il y en a pour une heure maximum ! Tu pourrais faire un effort ? Je ne tiendrais pas jusqu’à samedi avec trois magasines que tu ne regarderas même pas avant de les acheter.
- Tu n’as qu’à te trouver quelqu’un pour t’emmener !
- Maman, suppliai-je.
- Je t’emmènerais, promit-elle. Demain, de 17h à 18h. Pas une minute de plus, parce que je ne veux pas que tu sortes comme ça. Compris.
- Merci, maugréai-je, assassinant mon père du regard et débarrassant mon assiette, avant de me réfugier à l’étage, devant l’unique télé qu’on ne tarderait pas à venir me piquer.

Le lendemain, comme promis, ma mère m’emmena faire un tour chez un libraire, puis dans quelques drogueries et chez des vendeurs de souvenirs. J’avais déniché des magasines, des jeux de cartes, un logiciel pour l’ordinateur portable qu’on m’avait offert pour mes 16 ans, quelques semaines plus tôt, un CD et, m’autorisant une dernière folie –tout était à mes frais- j’avais acheté la trilogie du seigneur des anneaux.
Ensuite, ma mère m’avait offert de quoi me nourrir pour les prochains jours, pour les déjeuners que je passais seule, et m’avait même pris quelques paquets de bonbons et autres trucs, « exceptionnellement, pour mon pied blessé ».
Mes parents, de nature généreuse, nous demandaient cependant, à mon frère Théo, 13ans, et à moi, de nous débrouiller avec notre argent de poche du mois, c’est à dire, pour moi, 50 €, pour lui 25€.

Le mercredi et le jeudi passèrent, longs mais occupés, et le vendredi arriva plus vite que prévu. Ce matin là, je m’étais fixé un nouvel objectif : je devais descendre de l’appartement et aller marcher un peu dans la montagne –quelques mètres, pas plus- à la recherche de réseau. Equipée de mon portable et de mon éternel imper, je descendis donc les quelques marches, avant de m’arrêter, découragée, au premier étage : il pleuvait des trombes d’eau qui faisaient couler la neige. Si je poursuivais dans la voie indiquée par mon objectif, je me casserai la figure dans l’eau, et plâtre et eau ne font que rarement bon ménage. Je m’appuyai donc contre la rambarde du premier étage, et regardai la pluie tomber sur le paysage gris.
- Quelle merdre, soufflai-je.
- C’est le mot, je crois, déclara une voix forte derrière moi.
Je fis volte-face et me trouvai nez à nez avec un jeune homme qui devait avoir deux ou trois dans de plus que moi. Il était brun, grand et musclé, et possédait de magnifiques grands yeux verts. Il me sourit, affichant des dents blanches resplendissantes. A son bras droit se tenait une femme qui semblait très âgée, elle devait avoir au moins 80 ans. Elle ne semblait pas m’avoir entendue ni même remarquée, ce qui, compte tenu de ma vulgarité naissante, n’était pas une si mauvaise chose.
- Vous habitez l’immeuble, demandai-je en guise de réponse, après plusieurs minutes de remise en place de mes pensées.
- Partiellement, pour les vacances, oui. Mme Harper, demanda t il d’une voix douce à la vieille dame. Vous êtes arrivée, c’est votre appartement.
- Oh, s’écria-t-elle. Merci, Jeune homme ! Demain, à la même heure ?
- Oui, la rassura-t-il en souriant. Et tous les autres jours de la semaine.
La dame rentra dans son appartement, et il déclara :
- Madame Harper a 87 ans. Elle aime bien faire quelques pas et je l’emmène tous les jours se promener dans la galerie commerciale de la ville. Je m’appelle Alex. Et, tu peux me tutoyer.
- Eloise, bafouillai-je en rougissant.
- Et sans paraître indiscret, que fais-tu dehors avec une jambe dans le plâtre par un temps pareil ?
- Je suis enfermée depuis lundi. Je commençai à me dire que la pluie ferait fondre le plâtre, et que je pourrai m’enfuir à dos d’âne loin de cet enfer.
Il rigola quelques instants avant de reprendre :
- Tu es ici depuis lundi alors ?
- Oui. Lundi matin. Et jusqu’à dimanche en huit.
- Waou. Je suis ici depuis avant-hier –mercredi- et je repars aussi dimanche.
- Tu ne skies pas ?
- Non.
- Pourquoi ?
- Je n’en ai pas envie.
- Oh.
- Je suppose qu’on aura l’occasion de se croiser ?
- Sûrement. J’habite l’appartement 15, glissai-je cependant, dans un éclair de lucidité et de bon sens.
Il rit encore une fois, et s’éloigna doucement, descendant les marches qu’il venait de monter. Il habitait donc au rez-de-chaussée. Soit dans l’appartement 3, soit dans le 7. J’étais sûre pourtant que jamais je ne me risquerai à aller frapper pour savoir lequel des deux était le bon.

Le samedi, malgré la promesse de Papa de m’emmener en ville, il n’en fut rien. Il s’étaient faits, lui et Maman, des amis –un couple qui avait un garçon d’un an de moins que Théo-, avec lesquels ils passaient le plus clair de leur temps sur les pistes.
Ce samedi donc, ils étaient partis à 8h30 du matin pour une excursion à propos de laquelle ma mère avait déclarée : « On va faire comme les Bronzés ! ».
Abandonnée une fois de plus, je laissai mon esprit vagabonder jusqu’aux appartement 3 et 7, dans l’un desquels se trouvait probablement Alex, le grand brun aux yeux verts. A midi moins dix, je décidai que prendre un bain me ferait le plus grand bien, et je m’engouffrai dans la baignoire, m’offrant même le luxe de me laver les cheveux, pourtant propres.
J’étais rousse, avec des cheveux fins et longs, pleins de volume. J’appréciai beaucoup mes cheveux, qui s’assortissaient plutôt bien avec mes yeux, verts, comme ceux d’Alex. Je devais une certaine minceur à un exercice régulier de la natation et de l’endurance, avec Caroline, une de mes amies, tous les dimanches matins, pendant plus de deux heures.
La chaleur de l’eau me détendit, pendant quelques minutes, jusqu’au moment où quelqu’un frappa à la porte. Il me fallut deux secondes pour m’extraire de la salle de bain, une serviette enroulée autour du corps, les cheveux trempés dégoulinant. Si c’était ma mère, je ne devais pas la faire attendre plus de deux secondes, sans quoi elle risquait de paniquer et d’appeler le FBI et la CIA, déclarant que j’étais séquestrée sans possibilité d’ouvrir à l’intérieur de l’appartement de 50 mètres carrés.
- Maman ! Tes clés, maugréai-je en ouvrant.
Aussitôt, je me figeai. Sur le pallier de la porte se tenait Alex, un sourire affiché sur les lèvres, l’air moqueur.
- Désolée, murmurai-je rapidement, oubliant que je n’étais vêtue que d’une serviette.
- Ce n’est rien. J’allais te proposer de t’accompagner pour le déjeuner, parce que je suis tout seul moi aussi, et que Mme Harper vient de décommander notre ballade journalière, mais je vois que je tombe au mauvais moment, fit-il remarquer en jetant un coup d’œil rapide au bas de la serviette, qui laissait voir une grande partie de mes jambes.
J’étais rouge écarlate et je me tordais, honteuse, devant lui.
- Ca serait cool, qu’on déjeune, mais, laisse moi vingt minutes d’accord ?
- Je repasse dans vingt minutes, promit-il en m’assénant un clin d’œil.
Mon portable choisit ce moment pour vibrer, et je me dirigeai maladroitement vers celui-ci pour décrocher, tout en attrapant un pantalon noir dans ma penderie et en enroulant une seconde serviette sur mes cheveux toujours trempés.
- Allô ?
- Mon ange ? c’est Papa.
- Oui ?
- Tu ne t’ennuies pas ?
- Comme si ça ne t’était pas égal, murmurai-je.
- Quoi ?
- Non, rien ; Je ne m’ennuie pas. Et vous ?
- Et bien, on vient tout juste d’arriver dans un refuge charmant dans lequel on va déjeuner. Ensuite, le guide nous emmène faire du hors piste et visiter un village marchand de spécialités régionales, nous reprenons un téléphérique et rentrons à skis. Nous serons là vers 22h, je pense, car nous envisageons un restau avec Patricia et Richard. Si tu veux, on passe te prendre !
- Sans façon, merci.
- Tu es sûre ?
- Absolument. Amusez-vous bien.
- Toi aussi, chérie.
Je m’empressai de raccrocher, enfilai le pantalon, un T-shirt blanc aux manches longues qui arboraient des fleurs grimpantes. Désespérée par la vitesse de séchage de mes cheveux, j’entrepris d’utiliser le séchoir hyper-puissant de ma mère, puis me ravisai, mieux valait que je les attache –Pourquoi avais-je donc décidé de les laver aujourd’hui, alors qu’ils étaient propres ? Quelle idiote !- et que je consacre le peu de temps qu’il me restait à ranger un peu la salle à manger.
Au moment où je finissais d’entasser les cochonneries accumulées près de l’ordinateur portable dont je me servais, il re-frappa à la porte.
- Re-bonjour, dis-je en ouvrant. Je suis désolée, hein… Je n’attendais personne.
- C’est moi. Je n’avais pas prévu de venir non plus. Mais, la solitude, c’est mieux à deux, déclara-t-il en rigolant doucement. J’ai apporté du fromage et des pommes de terre. Pas de quoi faire un festin, mais je n’avais pas mieux.
- Je ne sais pas si le frigo est très plein, mais il doit y avoir du jambon.
- Allons-y ! Patates jambon fromage, et, à toi de proposer le dessert.
- J’ai euh… de la crème chantilly.
- Super !
Il s’occupa de la cuisine pendant que je mettais la table, et nous pûmes nous mettre à table 10 minutes à peine après son arrivée.
- Alors, demandai-je, tu es ici avec ta famille ?
- Non, avec des amis. Par contre, j’ai déjà vu ton père descendre le matin.
- Oui. J’aurais préféré ne pas être là tout court, mais je n’ai pas eu tellement le choix.
- Tu skies, d’habitude ?
- Oui. Cet appartement appartient à ma famille depuis quelques années déjà, et on vient tous les ans. C’est la première fois que tu viens, par contre ?
- Dans cet appartement, oui. Pas dans cette station ; je suis déjà venu trois ou quatre fois.
- Avec de la famille ?
- Deux fois. Le reste, avec des amis.
- Waou. Des vacances sans parents, le rêve.
- Ca dépend pour qui.
- Ca ne te plaît pas ?
- Disons que je n’ai pas le choix.
Je n’insistai pas, me demandant de quoi j’aurais l’air s’il me déclarait que ses parents étaient morts.
- Tu as quel âge, demanda-t-il en me fixant dans les yeux.
- Seize ans. Et toi ?
- Quelques années de plus.
- Combien ?
- Trois.
- Je l’avais parié intérieurement, déclarai-je.
- Sans doute. Bon, je vais remballer mon fromage et le rendre à mes amis affamés qui doivent piaffer d’impatience. Merci pour le déjeuner !
- Oh, fis-je déçue. Ce qui ne sembla pas lui échapper.
- J’ai quelque chose à faire en fin d’après midi, déclara-t-il. Mais, si tu veux, je peux t’emmener faire un tour au centre commercial, comme Mme Harper ?
J’en rêvais, mais je ne pouvais décemment pas accepter. Je ne le connaissais pas, après tout. Le laisser entrer chez moi était une chose, désobéir à ma mère en sortant avec un inconnu en était une autre.
En sortant ?
- Non, ça va aller. J’ai du boulot à faire cet aprèm, et puis, je n’ai quand même pas 87 ans !
J’essayai de rire, mais il fit la moue avant de se diriger vers la porte d’un air rapide.
- Tant pis. A bientôt, Eloise.
- Au plus vite, hein ?
- On verra bien.
Il m’avait paru sec, et mon cœur s’emballa. J’aurais voulu le rattraper, le suivre jusque dans le centre commercial, mais je savais que ça n’était pas raisonnable.
Résolue, je le regardai s’éloigner et claquai la porte, avant de fourrer mon nez, déprimée, dans mes devoirs de Français et de maths.
Tout le reste de la journée se passa sans aucune nouvelle, et, fatiguée et n’ayant pas envie de croiser mes parents, je dînai tôt pour pouvoir me coucher.

Le dimanche, exceptionnellement, ma mère n’avait pas envie de skier, elle laissa mon père se rendre seul sur les pistes avec « Patricia et Richard » et me tint compagnie la matinée, avant de m’emmener faire quelques boutiques l’après midi. Mes pensées étaient toujours dirigées vers Alex, et quand ma mère rangea sa voiture sur le parking, et quand nous passâmes devant les appartements 3 et 7, je ne pus m’empêcher de jeter un coup d’œil. Les volets du 7 étaient fermés, et dans le 3, il y avait de l’agitation. Sans doute celui-là, me dis-je. A moins qu’il ne soit parti plus tôt que prévu ?



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MessageSujet: Re: Apadtitre x)   Apadtitre x) Icon_minitimeMer 16 Mai 2007 - 15:29

"Alex, le grand brun aux yeux verts"

*sifflote*

Il me plait bien bien bien xD

Sinon, je trouve que tu écris bien (et j'me souviens pas avoir vu de fautes =D), c'est le premier truc que tu écris ? J'ai hâte de connaître la suite =) Tu l'as déjà écrite d'ailleurs... ? <3
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MessageSujet: Re: Apadtitre x)   Apadtitre x) Icon_minitimeMer 16 Mai 2007 - 16:54

Wii, elle est déjà écrite jusqu'à la page 50. xD
C'est pas le premier truc que j'écris non, j'ai des tonnes de trucs qui sont classés "a reprendre" " a revoir" "a corriger" xD


Je commençai à me faire des idées, me torturant l’esprit pour savoir si je le reverrai un jour, tant son personnage m’obsédait, paniquant aussi à cause de la rapidité de notre nouvelle relation. Je ne l’avais vu que deux fois, et j’étais déjà, me semble-t-il, amoureuse de lui.
Quand j’arrivai devant l’appartement, j’aperçu un post-it sur la porte, sur lequel était inscrit : « Patate, Jambon, Fromage, Crème Chantilly ». Malgré moi, je souris et soupirai de soulagement. C’était bon signe. J’arrachai le post-it avant que ma mère ne le voie, et me réfugiai devant la télé toute la soirée.

Le lendemain, ma mère réintégra le groupe de skieurs, et je fus enfin seule et tranquille. J’hésitai désormais à aller frapper à la porte de l’appartement n°7, me souvenant quand même qu’il abritait un groupe de garçons –et de filles ?- de 19 ans, en toute logique.

C’est Alex qui vint de lui-même. Cette fois-ci, j’étais habillé quand j’ouvris la porte, et mes cheveux étaient lâchés et propres. Il sourit, mais ne dit rien.
- Bonjour, déclarai-je au bout de quelques minutes d’observation réciproque, gênée.
- Bonjour.
- Tu surveilles les allers-retours de mes parents ?
- Oui. Je ne tiens pas à rencontrer ta mère tout de suite.
Il rit encore.
- Tant mieux, répondis-je. J’ai cru que je ne te reverrai plus. J’ai eu peur de t’avoir blessé l’autre jour.
- Non, tu ne m’as pas blessé, répondit-il, en continuant à rigoler, doucement.
- Tant mieux, dis-je encore une fois, me sentant un peu répétitive.
- Je me suis dit que tu n’aurais sûrement pas changé d’avis, et je me proposai donc de t’enlever de force, mais Paul, un de mes amis, m’a ravisé. Il m’a dit que je ferais mieux de monter te voir et de te dire d’un air stupide que tu m’avais manqué hier et avant-hier.
Je rougis malgré moi, baissant la tête et ne sachant quoi répondre. Il le fit pour moi.
- Mon ami Paul m’a aussi dit que tu ne saurais sans doute quoi répondre à ça. J’ai donc émis l’hypothèse qu’éventuellement, au lieu de te laisser gênée et rouge comme une pivoine sur le pas de porte –mettons que, comble de la malchance, tu sois en plus habillée d’une unique serviette et les cheveux trempés-, je pourrais entrer et t’ embrasser. Ce à quoi mon ami Paul a répondu que j’étais rapide. Je te pose la question maintenant, parce que je vois essentiellement ça sur une courte échelle –tu pars dimanche- serait-ce rapide que de t’embrasser maintenant ?
- Non, soufflai-je, rouge et bafouillante.
Il s’avança vers moi, claqua la porte d’entrée et fourra ses mains dans mes cheveux avant de m’embrasser. C’était la première fois que j’embrassai, et ce fut, fantastique. Il avait raison, après tout, je partais dimanche, le temps était compté.

Adieux précipités.



Après m’avoir embrassé pendant au moins une demi heure dans le canapé du salon de l’appartement, Alex déclara qu’il devait s’en aller. Ce qui, dans un sens, n’était pas si mal, mes parents allaient rentrer bientôt, et je ne voulais pas qu’il me trouve, un garçon dans les bras, étalée dans leur canapé en cuir presque neuf.
Cependant, après avoir refermé la porte derrière lui, la réalité, plutôt cruelle, s’imposa à moi. D’abord, je ne connaissais Alex que depuis une petite semaine, pour une fille qui n’était jamais sortie avec un garçon, j’étais plutôt rapide. Ensuite, nous étions lundi, et je partais dimanche d’un côté, lui de l’autre –même si j’ignorais où il habitait. Il ne me semblait pas difficile de concevoir que je n’étais pour lui qu’un coup de vacances de plus, alors que je me rendais compte petit à petit que je tenais vraiment à lui.
Je me sentais très idiote, de m’attacher ainsi à un inconnu.
Heureusement, mes parents vinrent interrompre mes pensées funestes.
- Bonjour, mon Ange, lança joyeusement mon père. Alors ta journée ?
- Fantastique, soufflai-je, un sourire figé sur les lèvres.
- A ce point, s’extasia ma mère. Qu’as-tu bien pu faire de fantastique ?
- Oh, rien de spécial. Mais, j’étais heureuse.
- Eh bien… Je ne te reconnais plus ! Au début de la semaine, tu me suppliais de te renvoyer chez ta grand-mère et là…
- C’est l’air, Maman, c’est l’air.
- Ca sent le garçon, oui, décréta mon cher frère depuis ses 13 années de vie.
Je le fusillai du regard avant de rassurer ma mère.
- Où voudrais-tu que je trouve un garçon ?
- Il y en a un sacré lot, en bas, dans un des apparts du rez-de-chaussée. Ils sont au moins six, et je crois même qu’il y a une ou deux filles.
Filles ?!
- Mais je ne connais pas ces gens ! J’ai juste passé une bonne journée, j’ai eu des nouvelles de Caro, et voilà !
- Ne t’énerve pas, Eloise, me pria ma mère. C’est normal de rencontrer des garçons à ton age, bien sur, mais si c’est le cas, préviens–nous. Je ne préfère pas que ça se fasse quand nous sommes absents.
- Ca n’est pas le cas, hurlai-je, avant de monter, une fois de plus, rejoindre la télé.
J’entendis les murmures inquiets de ma mère et les phrases rassurantes de mon père, mais j’étais trop absorbée pour en tenir compte.
Finalement, lundi s’acheva dans mon lit, assez tôt, une fois de plus.

Le mardi, à mon grand désespoir, la famille déclara que le temps était carrément trop mauvais pour skier. Je passai donc la journée à enchaîner parties de scrabble et de cartes en faisant semblant de m’amuser, alors que mes pensées étaient tournées vers Alex, qui devait guetter le moment où mes parents sortiraient.

Le mercredi, bien que seule toute la journée, je n’eu aucune nouvelle. Je ne m’inquiétais pas, mais la proximité du dimanche me déprimait.

Le jeudi, enfin, ses yeux verts se pointèrent au pas de la porte.
- J’ai eu peur, déclarai-je.
- J’ai des occupations, malgré le fait que je ne skie pas.
- J’espère bien, murmurai-je.
Il posa ses lèvres sur les miennes, et ses superbes yeux verts s’enfoncèrent dans les miens, puis il entra.
- Dis, entamai-je, hésitante.
- Oui ?
Il était juste devant la grande fenêtre du salon, et le soleil, qui venait de pointer son nez pour la première fois depuis le début de la semaine, envoyait ses rayons dans ses cheveux, les éclaircissant un peu.
- Eloise, demanda-t-il, me sortant de mes réflexions.
- Pardon. Comment va-t-on faire, après dimanche ?
- Comment ça ?
- Alex, tu habites à combien de kilomètres de Paris ?
- Quatre cents.
Désespérée, je m’affalai sur la chaise la plus proche.
- Où veux-tu en venir, demanda-t-il.
- Rassure moi. Tu te moques de moi ?
- Non !
- Comment va-t-on faire pour se voir, avec quatre cents kilomètres de séparation ?
- C’est ça qui t’inquiète ?
- Non, non pas du tout.
- Eloise, qui te dit qu’une fois rentrée chez toi, tu voudras encore qu’on se voie ?
- Je me connais assez bien, je dois dire.
- Je viendrai.
- Vraiment ?
- Oui, vraiment. J’ai une voiture, je fais chauffeur pour mes amis dans les quatre coins de la France. Alors, quatre cents malheureux kilomètres jusqu’à Paris, ça ne me fait pas peur. Mais, changeons de sujet, tu veux. Allez, viens.
Il m’emmena dehors, et m’assis sur une des marches des escaliers. Il s’assit sur celle du dessus, et referma ses bras autour de moi. Il balada ses lèvres contre mon coup, bouleversant de tendresse. Incapable de réfléchir ou d’agir, je me laissai aller, les yeux fermés, contre son torse chaud.
Cela dura des heures, il me semble. Un certain temps, en tout cas. Puis, me desserrant, il me souffla au creux de l’oreille :
- De toute façon, je serais ici l’année prochaine.
- Un an… C’est beaucoup trop loin.
Tout à coup, sans prévenir, un garçon, plus âgé qu’Alex, apparut devant moi. Je lui jetai un regard interrogatif, et Alex se leva.
- Paul, Eloise. Eloise, Paul.
- Oh, déclara « Paul ». Bonjour Eloise. On a besoin de toi, Alex, continua-t-il sans me laisser le temps de répondre.
- J’arrive.
Paul redescendit, et Alex me regarda avec regrets.
- Il faut que j’y aille. On se voit demain ?
- Demain ? Vendredi, m’exclamai-je, au bord des larmes.
- Je suis désolé, je n’ai pas le choix, lâcha-t-il.
- Si jamais mes parents ne skient pas demain !
- Alors, à Samedi, continua-t-il, impassible.
Il m’embrassa longuement et suivit les traces de son ami, me laissant bras ballants, incapables de riposter.



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MessageSujet: Re: Apadtitre x)   Apadtitre x) Icon_minitimeMer 16 Mai 2007 - 17:29

Wuw. Il est rapide le Alex...
J'ai l'impression qu'il cache un truc uhuh ! ... Suiiiite ? *yeux en mode potté* ^_____^

[Note : Tu as écris "coup" au lieu de "cou" à un moment xD]
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MessageSujet: Re: Apadtitre x)   Apadtitre x) Icon_minitimeMer 16 Mai 2007 - 17:41

Les larmes inondèrent mes joues malgré ma volonté. Connaissant mes parents, ils voudraient faire les valises vendredi, préférant skier et faire la fête le samedi.
Je devrais donc attendre samedi avant de revoir Alex. Sans compter sur dimanche, où nous partions vers 9h du matin.

Comme prévu, le vendredi fut consacré aux valises. J’étais complètement passive, la tête dans le brouillard, à cause notamment du peu de sommeil que je m’étais octroyé la veille.

Le samedi, je me levai avec un méchant mal de tête, me sentant incapable de faire quoi que ce soit, même de bouger. Pourtant la volonté de voir Alex se fit plus forte que la douleur.
Mes parents avaient prévu la même journée que le samedi précédant, et ma mère réitéra sa proposition de les accompagner au restaurant, le soir. Evidemment, je refusai. C’était ma dernière journée, je comptai bien en profiter. Toute la matinée, je rangeai les dernières affaires que j’avais laissé traîné dans les différents coins de l’appartement. Enfin, à midi trente, quelqu’un frappa à la porte.
A ma grande surprise, ça n’était pas Alex, mais Paul, qui se trouvait sur le pas de la porte.
- Bonjour, dit-il simplement. Euh, Alex a eu un, problème, alors, il ne pourra pas venir aujourd’hui.
- C’est grave, demandai-je, sans réaliser vraiment ?
- Non, ne t’inquiètes pas. Ca ne le concerne pas directement, mais il a du partir plus tôt, et comme tes parents étaient là, il n’a pas oser venir.
Partir plus tôt. Les mots prirent leur vrai sens à cet instant. Incapable de résister, je m’écroulai sur le perron. Paul me fixa d’un air surpris et anxieux.
- Il viendra te voir à Paris, tu sais. Il m’a laissé ça pour toi, il voulait que je prenne ton adresse.
- Bien sur, reniflai-je.
Paul me tendit un bout de papier sur lequel il y avait écrit un numéro de téléphone portable, une adresse Internet et une autre, postale. En bas du papier, une phrase : « Je viendrai. Promis. »
Un peu rassurée, j’écrivis sur une carte postale destinée à ma tante Martine que je devais écrire ce matin là mon nom de famille, mon adresse, celle de mon lycée –au cas où- et mon numéro de portable. Tout en bas, je rajoutai : « Je t’attends déjà », et tendis la carte à Paul en reniflant.
- A bientôt, murmura-t-il, toujours sous le choc.
- Oui.

Je t’attends déjà…



Les semaines, même les mois qui suivirent furent terribles. D’abord, parce que je n’arrivais pas à me remettre dans mes cours, et que mes notes baissèrent. Ensuite, parce que je n’avais que de rares nouvelles d’Alex. Quand il était joignable sur son portable, ça n’était que pour quelques minutes, et il ne répondait presque jamais à mes mails, et par de courtes réponses pressées. La seule chose qui me donnait envie de continuer à l’attendre, c’était ces éternelles promesses toujours présentes dans ses réponses : « Je viendrai dès que possible. Je t’aime. ». La première fois, cette promesse, ce que représentaient ces deux mots mis à la suite ne m’avait rien fait. Ca n’était que deux mots dans un mail. Et puis, j’avais entendu sa voix, la sienne, de l’autre côté de mon téléphone, le prononcer distinctement, j’avais alors saisit le vrai sens de ces deux mots.
Alors, seulement après cela, je m’étais un peu ressaisie, et avait consolidé mon niveau en cours.

Et puis, un soir d’Avril, le miracle tant attendu arriva. Je sortais de cours, au bras de Caroline, lui racontant que M. Truc avait arrêté de faire son cours plus tôt dans l’après midi, à cause de quelques fauteurs de trouble de la classe. Et puis, à la grille, mon regard s’accrocha à quelque chose de familier. Des yeux verts que je connaissais, une attitude qui me rappelait quelque chose, et qui alluma en moi une flamme d’espoir. Emportée par la joie, je n’écoutais même plus Caroline.
- Eloise ? Tu m’entends ?
Il affichait un sourire béat, les mains dans les poches. Il portait un pull bleu marine col en V, sur une chemine bleu plus clair dont les boutons du haut étaient ouvert, et un jean bleu foncé classique. A côté de lui se tenait Paul, qui me souriait aussi, mais moins gentiment, plus par politesse.
Ma meilleure amie s’arrêta net et suivit mon regard.
- Tu le connais, m’interrogea-t-elle.
- C’est lui, soufflai-je, émue.
- Quoi ? Ce mec, là ?
- Oui !
- Mais, Eloise ! Il a au moins deux ans de plus que nous !
- Trois, la corrigeai-je, continuant d’avancer vers Alex sans le lâcher des yeux.
- Ta mère sait ça, demanda-t-elle.
- Bien sur que non.
Elle me lâcha le bras et s’arrêta, une fois de plus.
- -Quoi, criai-je, agacée en me retournant vers elle.
- Tu ne m’avais pas dit qu’il était si beau, se plaint-elle.
Je lui souris, puis me retournai pour courir dans ses bras.
- Tu es là, chuchotai-je sans le laisser parler.
- Je t’avais promis, répliqua-t-il.
- Je commençais à désespérer.
- Me voilà au bon moment, alors.
- Pile poil.
- Je peux t’emmener quelque part ou tes parents vont s’inquiéter ?
- Je vais appeler ma mère pour lui dire que je vais bosser chez Caro. C’est ma meilleure amie, là-bas, ajoutai-je en montrant l’intéressée et en lui indiquant de nous rejoindre. Elle me couvrira.
- Bonjour, Je m’appelle Caroline, se présenta ma meilleure amie.
- Alex. Et voici Paul, un ami.
- Ravie
- Caro ?
- Oui ?
- Tu pourrais me couvrir pendant deux heures ? Il faudrait que ma mère croie que je bosse chez toi.
- Exceptionnellement, répondit mon amie en souriant.
- Merci !
J’embrassai ma meilleure amie, et Alex m’entraîna en enlaçant ma taille, vers une 206 noire, qui ne faisait pas tellement voiture d’étudiant. Il ouvrit la porte arrière à son ami qui grimaça. Caro me fit un signe de main en me regardant m’engouffrer dans la voiture, sous l’œil jaloux de Séverine, une peste blondasse de ma classe.
- Où va-t-on ?
- Boire un verre. Après avoir déposé Paul à l’hôtel.
Il rit. J’avais oublié comme c’était fréquent chez lui, de rire. D’un rire léger, presque silencieux.
Une main sur le volant, l’autre sur ma jambe, il mena Paul jusque devant un tout petit hôtel aux briques blanches. Ce dernier descendit en me saluant, et rentra par la petite porte rouge.
- Combien de temps restez-vous ?
- Trois ou quatre jours.
- Et, tu ne partiras pas sans me dire au revoir, n’est-ce pas.
- On en reparlera le jour du départ, ricana-t-il.
Je n’avais même pas remarqué qu’il avait arrêté la voiture.
- Tu m’as manquée, tu sais, dit-il avant de m’embrasser pendant de longues minutes.
- Tu ne t’imagines même pas à quel point toi aussi.
Il m’attira sur ses genoux, déposant ma tête sur la vitre froide de la portière avant.
- Qu’est-ce qui t’amènes, à part moi, la taquinai-je.
- Rien, répondit-il brutalement.
Je n’insistai pas –j’osais rarement insister quand il semblait en colère- mais il y avait dans son air quelque chose de faux, de vaguement angoissé.
- Bon, chuchota-t-il. Quand est-ce que tu finis les cours ?
- Le 15 juin. Pourquoi ?
- Je m’étais dit que je pourrais m’en tenir à ma première idée et t’enlever, mais après que tu aies fini ta seconde.
- Je ne t’ai jamais dit que j’étais en seconde.
- Ca n’est pas le cas ?
- Si.
- A seize ans, ça parait logique.
- Alex, commençai-je, avant de me dégonfler.
- Oui, me poussa-t-il.
- Je ne connais rien de toi, tu sais.
Il partit d’un grand rire bruyant qui, comme son air, sonnait terriblement faux.
- Que veux-tu savoir ?
- Tu fais quoi ? Je veux dire, dans ta vie de tous les jours, tu fais quoi ?
- Je suis en deuxième année de droit.
- Tu vis chez tes parents ?
- Non.
- Avec Paul ?
- Oui. Et d’autres amis.
- Combien ?
- Douze.
- Tes parents, ils sont où ?
Il se mordit la lèvre inférieure, et je me souvins tout à coup de ma résolution de ne plus aborder ses parents.
- Ils sont morts.
- Oh… Je suis désolée.
- Tu ne pouvais pas savoir.
- Je m’étais dit de ne plus aborder ce sujet après une conversation que nous avons eu en février.
Il resserra son étreinte.
- Tu m’aimes, demandai-je, tout bas.
- Oui, je t’aime.
Cette fois-ci, ça ne sonnait pas faux.
- C’est bizarre, soufflai-je.
- Pourquoi, s’étonna-t-il.
- Parce que c’est allé très vite. Tu me connais à peine, tu fais quatre cent kilomètres pour moi, et… tu m’aimes.
- On va dire que j’avais besoin de quelqu’un comme toi dans ma vie au moment précis où tu y es apparue. Et pour toi ?
- On va dire que je ne contrôle pas tout à fait mes sentiments, face au raisonnable.
- Tant mieux.
Il m’emmena boire un coca dans un café proche de l’hôtel, avant de me ramener à l’angle de ma rue, pour que ma mère ne me voie pas descendre d’une voiture. Il m’embrassa en guise d’au revoir, soulignant au passage que ça lui faisait bizarre de me voir sans plâtre.



PS : Ouais, j'arrête pas de faire cette faute tout l'temps xD J'ai un gros bug de clé USB, j'crains le pire là u_u
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MessageSujet: Re: Apadtitre x)   Apadtitre x) Icon_minitimeMer 16 Mai 2007 - 18:15

Mdr va pas perdre tout ce que t'as écris hein oO'
T'as écris ça y'a combien de temps au fait ? =) Tu continues toujours ? Tu l'as fait lire à beaucoup de gens ? [Interrogatoire]

[Suiiiiteuuuh ! xDDD]
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MessageSujet: Re: Apadtitre x)   Apadtitre x) Icon_minitimeMer 16 Mai 2007 - 18:19

Moi j'l'avais dejà lu pendant le cours d'espagnol =DD
Et je VEUX la suite, d'ailleurs j'en ai lu plusse que toi Airuchou =D


[Suiiiiite too, juste parce que nalà quoi.]
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MessageSujet: Re: Apadtitre x)   Apadtitre x) Icon_minitimeMer 16 Mai 2007 - 18:22

J'écris àa depuis février. J'ai la suite, quelque part, j'espère parce que ma clé USB n'a plus ma version u_u
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MessageSujet: Re: Apadtitre x)   Apadtitre x) Icon_minitimeMer 16 Mai 2007 - 18:24

T'as écris beaucoup à partir de ce que tu viens de poster là ? =P
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MessageSujet: Re: Apadtitre x)   Apadtitre x) Icon_minitimeMer 16 Mai 2007 - 18:26

Ben euh, 25 pages u_u x)
Nah mais j'vais retrouver c'est pas possible
*se tape la tête sur le bureau*
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MessageSujet: Re: Apadtitre x)   Apadtitre x) Icon_minitimeMer 16 Mai 2007 - 20:19

... Dépêche toi de réparer ça et poste la suite =D Je le veux... (pas t'épouser >_<)
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MessageSujet: Re: Apadtitre x)   Apadtitre x) Icon_minitimeJeu 17 Mai 2007 - 7:27

Oooh, j'aime bien.
Le Alex, il cache quelque chose . . . non ?!
En tout cas, j'attends la suite avec impatience.
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MessageSujet: Re: Apadtitre x)   Apadtitre x) Icon_minitimeJeu 1 Jan 2009 - 18:54

Rien a dire ^^
J'adore littéralement =D ça fait du bien de voir un texte bien écrit, avec une super synthaxe et pas de fautes ^^ j'ai l'impression que je peux enfin respirer en lisant...
Le texte est fluide et c'est trèèès agréable =)
Voilà ^^ mais pourquoi la publication s'est-elle soudainement arrêtée >< ?????
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Tish
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MessageSujet: Re: Apadtitre x)   Apadtitre x) Icon_minitimeJeu 1 Jan 2009 - 19:21

LLAAA SSSUUUUIITTEEE!!!

Woo j'ai été super embarquée dans ton histoire. C'est vraiment fluide et on a vraiment envie de connaitre la suite =)!!!
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MessageSujet: Re: Apadtitre x)   Apadtitre x) Icon_minitime

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