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| Concours de Noël 2007 | |
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Cé Admin // Jake Addict !
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| Sujet: Concours de Noël 2007 Ven 14 Déc 2007 - 19:51 | |
| Voir le nouveau post-it pour comprendre ce topic. Par Edward&Bella : Le plus beau Noël vampirique.Noël approchait et j’essayais en vain d’obtenir la permission de Charlie pour passer les fêtes avec Edward. Edward se montrant tout aussi courtois qu’à son habitude j’espérais qu’il finisse par accepter. Ce qu’il fit. En effet, au cours d’un dîner avec lui, que j’avais évidemment passé la journée à préparer, il me dit que je pouvais aller passer Noel chez Edward à condition de passer le voir le 25 décembre. Heureuse de cette nouvelle, j’attendis Edward et lorsqu’il sonna à la porte j’accourus lui apporter la nouvelle qui lui fit très plaisir. Il alla remercier Charlie un grand sourire aux lèvres, lequel n’en tint pas vraiment compte et se hâta d’aller regarder le match. Le lendemain, Edward m’emmena chez lui où, comme je l’avais deviné, Alice était en train de sautiller partout tellement elle était impatiente d’être à ce soir. Lorsqu’elle arriva devant moi, elle fut encore plus réjouie. Je devinais qu’elle connaissait le cadeau que j’allais lui offrir. Vers 20 heures, tout le monde s’attarda devant la table, prêts à déguster le festin préparé par Esmée et Carlisle. Je fus surprise de la variété de nourriture qu’il y avait car étant des vampires il n’avait pas vraiment la tête à manger cela. Lorsque Esmée rapporta un autre plat je compris que le festin m’était destiné uniquement et que le leur était cette énorme bête dont il avait retiré la peau et que je n’arrivais pas à identifier. Nous mangeâmes et puis nous commençâmes à ouvrir les cadeaux. Alice était toute excitée à l’idée de m’offrir le mien et je redoutais déjà de l’ouvrir. En effet elle m’offrit une robe noire moulante et très décolletée et fit un clin d’œil à Edward. Je devinais bien ce qu’elle sous-entendait mais fit semblant de ne pas comprendre. Quand à moi, j’offris mes cadeaux aux Cullen qui étaient principalement des décorations pour leur maison étant donné que les chocolats ce n’étaient pas ce qu’ils préféraient. Quand à Alice je lui offris un set de manucure pour les pieds comme elle aime prendre soin d’elle ! Puit vint le tour d’Edward d’offrir mon cadeau, il savait que je détestais les cadeaux et il avait pris en compte cette option. Lorsqu’il allait près de piano accompagné de Rosalie, je pensais qu’il allait me jouer un nouveau morceau, mais il revint vers moi. Puis une musique, la plus magnifique que j’aie pu entendre après celle qu’Edward a fait pour moi (mais il était presque sûr que celle que Rosalie était en train de jouer soit écrite par lui). A ce moment, toutes les lumières s’éteignirent et des centaines de petites guirlandes de couleur brillaient tout autour de la pièce immense. Edward s’approcha de moi m’effleura les lèvres de ses mains glacés et m’embrassa longuement. Comme à mon habitude, j’oubliai encore de respirer et je repris ma respiration lorsqu’il commença à me serrer contre lui et à entraîner nos deux corps dans la pièce, eu rythme de la mélodie enchanteresse. J’avais l’impression de voler et je me laissais emporter par les mouvements gracieux de son corps froids mais à la fois doux, réchauffé par cette somptueuse musique. Tout ne continuant de danser il m’embrassa de nouveau et je me laissai totalement envoûter par ce moment magique. J’aurais aimer qu’il dure toujours, je me sentais heureuse, même plus que ça, je me rendis compte combien il m’était cher et à quel point je voulais faire partis de lui pour toujours. Quand la musique cessa, j’étais encore sur mon petit nuage serrant Edward très fort. Puis il se pencha près de mon oreille qu’il affleura de ses lèvre glaciales et me murmura un joyeux Noël dont je reconnus au ton de sa qu’il était tout aussi heureux que moi. Quelques heures plus tard, sentant que mon esprit n’obéissait plus à mon corps je décidai de regagner la chambre d’Edward pour dormir. IL me suivit et se coucha près de moi, le contacte de son corps me fis frémir et il me caressa la joue et posa un doux baiser, léger comme la neige qui tombait dehors, sur mes lèvres. Puis alors que je ne m’y attendais pas, il déposa une petite boîte dans ma main. Je le regardai d’un léger air de reproche, sans pour autant lui en vouloir car j’avais passé une soirée merveilleuse. Lorsque j’ouvris la petite boîte, j’y découvris un petit ange en cristal et quand je le sortis de la boîte, ses reflets s’illuminèrent dans toute la chambre, projetant des milliers d’éclats au mur et au plafond grâce à la lumière qui éclairait son chevet. Puis il me dit : -« C’est pour te dire que tu es mon ange Bella, tu sera toujours dans mon cœur, éternellement comme le son le son les anges, tu es éternel ma Bella. » Une larmes coula sur ma joue tant j’étais ému par ce qu’il venait de dire et par ce si joli cadeau. Je le remercia et l’embrassa longuement puis je posa ma tête sur son torse froid et épuisée, mais émerveillée par ce sublime Noël, je fermis les yeux et bercé par cette mélodie sur laquelle j’avais dansé avec lui quelques heures plus tôt, je me laissais emporter par le sommeil au côté de mon ange à moi. Par Kya : Noel [spoil tentation]L’année avait passé à une vitesse folle et nous étions déjà le 24 décembre au matin. Charlie m’avait demandé la permission de passer les fêtes de Noël avec Billy et les gars de la Push. - Je me demande s’ils ont des coutumes à eux, demanda-t-il à midi. - Aucune idée, papa, tu me rediras après-demain ! lui répondis-je en lui assénant un petit coup sur l’épaule. J’avais débarrassé la table, embrassé Charlie qui partait déjà pour le petit séjour vers les Quileutes, et était dans ma chambre à faire mon propre sac. Les Cullen – ou plutôt Edward – m’avaient invité chez eux jusqu’aux fêtes de l’an. J’avais déjà empaqueté ma trousse de toilette, mon pyjama et un ensemble qui devrait plaire à mon fiancé pour le soir de Noël. - C’est ravissant. Je reconnus ce soprano au premier son et me retournais, lui faisant face. Elle était dans une robe bleutée dissymétrique, magnifique, qui allait à merveille avec ses petites pointes de cheveux désorientée. - Alice ! m’écriai-je. Tu es à couper le souffle ! - Jasper est du même avis ! rigola-t-elle. Tu es prête ? J’avais la sensation de louper une partie de rigolade ou de câlin. Alice m’avait avoué, le soir d’avant, qu’elle m’avait réservé un Noël inoubliable – ce que je craignais par-dessus tout. Elle avait le don de toujours en faire trop. Et je ne m’étais pas trompée. La neige était déjà au rendez-vous et entourait la grande demeure blanche. Les lumières brillaient à l’intérieur… comme à l’extérieur. Elle avait mis le paquet ! Un gros bonhomme de neige – alimenté par soufflerie – se dandinait dans le jardin ainsi qu’un château géant gonflable. Il y avait plusieurs arbre décoré, principalement du sapin. - Alice ! m’exclamai-je - Tu en as trop fait, chantonna mon ténor. - Edward ! Il me porta jusqu’à sa hauteur et m’embrassa tendrement. - Tu m’as manquée. - Oh, nous ne nous sommes pas vus depuis… Attends que je réfléchisse.. Oh ! cette nuit. Effectivement, cela me paraît une éternité ! Nous avons du temps à rattraper, murmurai-je. Il m’emmena au salon où j’eus le souffle coupé. C’était la réplique d’un magasin de Noël ! Il y avait des petits pères-noël partout, de la fausse neige par terre, un gigantesque sapin décoré et des centaines de cadeaux à ses pieds ! « Waow » fut tout ce que je pus marmonner. C’était trop, évidemment, mais tellement magnifique. - Bravo Alice ! C’est splendide ! - La suite te plaira aus…. Elle se stoppa en voyant le regard noir de son frère et murmura un « oups ». Edward me kidnappa pour le reste de la soirée dans sa chambre. Et nous passâmes un moment à écouter un disque fraîchement sorti d’un groupe que j’aimais beaucoup. Le reste de la famille était venu au compte-gouttes me saluer avant de nous laisser tranquille. - Veux-tu ton cadeau en avance ? demanda Edward, des étoiles pleins les yeux. - Edward… je croyais t’avoir dit… - Je n’ai pas beaucoup dépensé, me coupa-t-il presque vexé. - D’accord.. d’accord. C’est minuit passé, un peu de folies ne me tuera pas ! Il se leva d’un bon, guilleret, et sorti un moment de sa chambre. « Ca ne peux pas être pire qu’une demande en mariage » pensais-je. Il revint deux minutes plus tard avec un petit paquet allongé et un bonnet de père Noël sur la tête. - Qu’est-ce donc ? demandais-je, curieuse. - Ouvre ! m’intima-t-il, avec un sourire jusqu’aux oreilles. Je m’exécutais et délicatement, veillant à ne pas me couper avec le ruban – rouge – en tissu, ouvrais le papier. Sous ce dernier, un petit écrin rectangulaire. Mon cœur s’accéléra, bizarrement, j’avais hâte d’en connaître le contenu. Mes mains tremblèrent et j’eus du mal à ce que le petit paquet ne m’échappe pas des mains. - Nerveuse ? s’amusa mon compagnon. - Non, mentis-je, mal. Curieuse. J’espère que tu n’as pas fait de … Au même moment, j’avais enfin réussi à ouvrir l’écrin, dévoilant une chose si splendide que les mots me manquèrent. - … folies. Mon dieu, Edward ! - Ça te plait ? s’enquit-il. - Bien sur que ça lui plait ! Regarde-là ! chantonna Alice derrière la porte. Toute la famille entra, sourire aux lèvres de me voir aussi ravie devant un cadeau. Mais comment ne pas l’être devant une splendeur pareille ? Dans le petit boîtier, reposait une parure éblouissante. Deux boucles d’oreilles et un pendentif– sûrement en diamant, connaissant Edward - en forme de cœur, ainsi qu’une chaînette en or blanc. - C’est de la folie ! - Tout, sauf la chaînette, appartenait à ma mère. Rien n’est folie quand il s’agit de ton bonheur, Bella. - Oh !!! Je t’aime Edward ! Je l’adore, c’est…. Tu veux bien… ? lui demandai-je en lui montrant la parure. Alice s’occupa des boucles et Edward du collier. J’étais heureuse que, pour une fois, il ne m’écoutât pas. Ce cadeau était d’une rare beauté. C’était sans nul doute, mon plus beau Noël, mais sûrement pas le dernier. - Et maintenant, que la fête commence ! s’écria Emmett. FIN | |
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| Sujet: Re: Concours de Noël 2007 Sam 15 Déc 2007 - 21:07 | |
| [Euh ben... Je le poste ici alors ? ] Par Penny ! Bon. A mon tour de poster une petite fanfic dans le cadre de ce concours de Noël. Au départ, je pensais ne pas y participer et puis je me suis souvenue d'une fanfic que j'avais écris quelques mois plus tôt sans jamais l'achever entièrement. Je m'y suis donc remise et l'ai quelques peu modifiée. J'en suis arrivé à deux pages word, mais, dans mon format word, je ne fais pas d'espace d'une ligne pour faciliter la lecture, mais des petits retraits à chaque paragraphe... Donc, la consigne.. deux pages Word, sur le thème de Noël avec, bien entendu, les personnages de la saga Meyer. Ils y sont, certains, mais je me suis permis d'y ajouter une narratrice de ma création. J'espère que ce petit texte sans prétention vous plaira, j'ai pris beaucoup de plaisir à l'écrire. MERCI MEI-CHAN pour cette correction!!! Traqueurs:« En cet hiver de mes dix ans, je m’étais enfuie de l’orphelinat dans lequel j’avais passé mon enfance. Je ne supportais plus les conditions de vie de ce lieu atroce, ni les pratiques douteuses qu’appliquait le directeur aux pensionnaires de son établissement. J’avais quitté l’orphelinat depuis une dizaine de jours à peine et je souffrais de la faim et du froid en cette approche de Noël. « J’étais étendue à l’angle d’une rue marchande, enveloppée dans une couverture miteuse et trouée. Mes mains gercées tentaient de trouver un peu de chaleur en se frottant l’une contre l’autre. Des gros pains ambrés se doraient au soleil hivernal ; leur odeur délectable parfumait l’air et semblait me narguer. Je songeais à l’effet de bien-être qu’aurait instantanément éprouvé mon estomac si une petite brioche encore tiède était venue s’y abriter. Ce dernier se manifesta, poussant un long gazouillis très faible et résonnant comme la dernière lamentation d’un animal agonisant. Mes mains tremblaient, prêtes à commettre un acte de chapardage qui m’aurait sans nul doute apporté plus de mal que de bien, mais qui aurait aussi atténué, durant quelques minutes, la douleur que m’infligeaient le froid et la faim. Je resserrai mes bras contre moi, bien décidée à attendre encore un peu… Soudain, mes yeux rencontrèrent au hasard ceux d’un passant aux cheveux noirs jais, qui attarda son regard sur mon corps frêle et sur ma bouille d’enfant des rues. Il me sourit. Ce n’était, certes, pas un sourire débordant de bonté, mais il détonnait des expressions maussades que me lançaient la plupart du temps les gens. Il commanda quelque chose au stand –ô tant alléchant- de la boulangère et, quand il se retourna enfin, me fit signe d’approcher tout en balançant dans sa main une de ces fameuses brioches. Je bondis sur mes jambes et m'avançai vers l’homme. Malheureusement, il avait repris son chemin tout en jetant de temps à autre des coups d’œil pour s’assurer que je le suivis bien. Ses pas nous entraînèrent dans une rue sinueuse, infectée de rats où nous croisâmes des vieilles dames, grotesquement maquillées. Elles toisèrent le monsieur d’un air suspicieux et s’éloignèrent en marmonnant dans leur écharpe de laine. Nous étions seuls. L’homme se retourna et me fit face, les mains sur les hanches, un sourire de requin étalé sur son visage. - Approche, susurra-t-il. J’obéis d’un pas vacillant. Sur son visage se lisaient de nombreuses émotions que je ne compris pas ; je me contentai de comparer sa face à une grosse poire flétrie et dotée de deux yeux en fiente d’oiseau qui m’examinent avec… Avidité. Tout d’un coup, j’eus peur. Une irrésistible envie de m’enfuir me prit les tripes, mais mes jambes demeuraient raides et lourdes comme du plomb. J’avais envie de crier, et pourtant mon souffle se perdit au plus profond de moi, achevé par cette crainte innommable. Cet homme était méchant, je le savais car je le lisais dans son regard : il était exactement comme le directeur de mon ancien orphelinat qui nous traînait le soir dans son bureau. Dans un dernier espoir, je tendis la main comme pour solliciter l’aumône. Il la saisit et la fourre entre ses jambes.. c’est mouillé. Je la retirai promptement et reculai totalement traumatisée. Je m’éloignai encore et trébuchai sur un caillou. Il s’approcha, se rua sur moi et je tentai de me débattre. En vain. - Non, Monsieur… Je le suppliai d’une voix couinante. Soudain, un miracle se produisit. Je ne puis conter la suite bien précisément tant l’action se déroula rapidement. L’homme fut projeté de côté par, me semblait-il, une boule de feu. Il s’écroula sur le sol, la boule de feu comme soudée à son cou. Le corps du méchant monsieur se convulsait en de nombreux sens, prit de spasmes, mais peu m’importait. J’observais la scène avec soulagement, découvrant que la « chose » qui m’avait sauvée et qui s’acharnait désormais le cou de l’homme était l’abondante chevelure cuivrée d’un jeune homme. Mon sauveur ! Incapable de bouger, encore paralysée par la peur et le dégoût que m’avait inspirée le vilain bonhomme, je contemplai les cheveux en bataille de mon salvateur. Il redressa brusquement la tête et me dévisagea de ses yeux ambrés. Mon cœur s’arrêta face à une… Créature aussi belle, une créature que je jugeai tout de suite d’inhumaine, de divine. - Un ange… murmurai-je, les larmes coulant le long de mes joues. Il se redressa d’un bond, sans me quitter des yeux. Je remarquai alors que deux longues traînées de sang suintaient de chaque côté de sa bouche ; d’un air sévère, je marmonnai : - Faut vous laver, Monsieur. Il ne bougea pas d’un millimètre et je perçus dans ses yeux – posés sur ma gorge- la même lueur d’avidité qui flambait mes anciens amis de l’orphelinat lorsqu’on leur accordait un bout de pain supplémentaire. Je ne bronchai pourtant pas, fascinée par les émotions contradictoires qu’évoquaient ses yeux. Son visage, couleur craie, était divinement bien dessiné et ses iris sombres et énigmatiques empêchaient mon regard de vaciller, bien que mes jambes ne me tins plus debout : j’étais comme hypnotisée. Jamais auparavant je ne m’étais sentie aussi rassurée et à la fois effrayée par une simple présence et pourtant le sentiment de plénitude qui m’emplissait le cœur lorsque je rencontrai ce regard meurtri ne m’était pas étranger. J’avais déjà ressenti des émotions concordantes à celle-ci lors de la visite du… - Docteur ? demandai-je d’une voix apaisante. Il sursauta, comme extirpé d’un mauvais rêve. Son aura angélique se condensa et je parvins enfin à détacher mon regard de lui. - Comment m’a-tu appelé ? me questionna-t-il doucement en s’accroupissant pour me scruter droit dans les yeux. - Docteur, bafouillai-je, parce que… parce que vous êtes aussi beau que le docteur qui m’a soigné un jour à l’orphelinat et qui me rend visite dans mes rêves. Il esquissa un petit sourire mutin, mais ses yeux révélaient une souffrance à fendre l’âme. Je n’avais qu’une envie, me jeter dans ses bras et le serrer fort contre moi, mais, au même moment, il se redressa promptement et secoua négativement la tête avec mélancolie et stoïcisme. Je réalisai qu’il avait sans aucun doute présagé mes intentions parce qu’il était une sorte de dieu ! À nouveau, il secoua la tête, puis se détourna lentement de moi, me lâchant des yeux qu’à la dernière seconde. Il s’éloigna… - Merci de m’avoir sauvée ! criai-je, ne trouvant pas d’autre prétexte pour le retenir. Il pivota sur lui-même et lorgna le vilain monsieur qui ne bougeait toujours pas. - Oui, sourit-il, mais à quel prix… - Il est mort ? demandai-je, ingénue. Il écarquilla les yeux, peut-être étonné cette terrible question suggérée avec innocence et candeur. - Oui, il est mort, mais toi tu es sauves, déclara-t-il de sa voix d’ange. Je hochai vivement la tête. - Les hommes sont cruels, continua-t-il, ne suit jamais plus un homme dans une rue… c’est compris ? Dès que tu peux, va à l’hospice. Demande le docteur Carlisle, dit-lui qu’un certain… Edward t’envoie. - Bien, murmurai-je en m’approchant prudemment de lui. Donc… Vous êtes un ange ? - Si l’on veut. - Les anges doivent être propres ! déclarai-je d’un ton autoritaire. Je désignai ses joues ensanglantées et extirpai un petit mouchoir gris et troué de ma poche. Il s’abaissa à ma hauteur et je lui nettoyais le tour de la bouche et les joues avec ma salive et le bout d’étoffe usé. Son visage retrouva petit à petit sa blancheur céleste sous mes yeux satisfaits de gamine à qui l’on a appris à « rendre propre ». - Tiens, petite, chuchota-il me fourrant –ô joie ! - la brioche dans les mains, Joyeux Noël. Il abaissa mes paupières, je tressaillis au contact de ses longs doigts froids et quand je rouvris les yeux, Edward avait disparu. Je demeurai un moment au même endroit et englouti la brioche, l’esprit vagabondant.» Voici l’histoire que je contai, le soir même, à mon futur père adoptif, le docteur Cullen. Je découvris, cette année-là, que Noël peut être une fête merveilleuse. Il m’adopta et, au fil du temps, nous devîmes très proches, plus qu’un père ne l’est avec sa fille : j’étais son assistante à l’hospice, son amie, sa confidente. Quand j’atteignis seize ans, il m’avoua un…Terrible secret* qui ne fit qu’accroître l’admiration que j’éprouvais pour tout ce qu’il faisait. Enfin vint Esmé, […]» JOHNSON Adèle, Autobiographie d’une femme médecin, New-York : Strange, 1965, pp 17-19 *note de l’éditeur : nous n’avons jamais trouvé quel était ce secret et les faits relatés dans ses deux pages sont considérés comme non véridiques, ayant vraisemblablement été ajoutés aux mémoires de l’auteur en fin de sa vie lors de sa maladie mentale. Alors? Verdict...
[ Je brûle d'envie d'écrire la suite, ça m'agace =p ] | |
| | | Cassie Dazzling Member
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| Sujet: Re: Concours de Noël 2007 Lun 11 Fév 2008 - 12:18 | |
| A mon tour, avec trois plombes de retard... Avant toute chose : SPOILER TENTATION & HESITATION. Merry Chrismas. - Edward, je t’en supplie, tu as bien vu que j’étais assez forte maintenant. Ca fait plus d’un an. Presque deux maintenant. S’il te plait. Je voudrais revoir Charlie. Je sais qu’il se fait du souci pour moi. - Mais c’est trop dangereux Bella ! Tu es encore jeune. Je sais que tu n’as pas fait un seul faux pas depuis que nous sommes arrivés. Mais nous vivons avec un clan de vampires Bella ! Ce ne sera plus pareil une fois à Forks. Là-bas, tu seras entourée par des humains. Je ne sais pas si tu es déjà prête à sortir.
Mes épaules s’affaissèrent. Je regardai mes mains et fit tourner ma bague autour de mon doigt. Mon alliance. Qui aurait cru que je me retrouverais si tôt la bague au doigt ? Sûrement pas moi. J’avais déjà du mal à m’y faire, même avec presque deux années écoulées… Mais je ne regrettais rien. J’avais enfin eu le seul cadeau que le ciel pouvait m’offrir : Edward. Pour l’éternité. Pour la vie. Ma vie d’éternelle. Notre vie d’immortels. Et c’est tout ce qui m’importait. Ou presque.
- Je ne veux pas passer les fêtes de Noël ici. Tanya et Irina ont une dent contre moi je te rappelle, et les soirées avec elles sont plus que tendues. C’est à se demander laquelle va se ruer en première sur l’autre. Edward s’il te plait. Tu as bien vu que j’avais réussi à me tenir à Juneau. Alors pourquoi ça n’irait pas à Forks ? - Parce que si tu retournes à Forks, tu auras tendance à baisser tes gardes puisque ce sont des gens que tu connais et que tu aimes. Tu vas te laisser aller à ta vraie nature, et c’est ça qui te jouera des tours. - Jasper arrive à se tenir lui aussi maintenant. Et je ferai attention. Je ne laisserai même pas Charlie faire la cuisine s’il le faut, pour ne pas qu’il risque de se blesser. - Donc tu doutes quand même de tes capacités à rester tranquille là-bas. - Pardon ?, m’étonnai-je. - Si tu te faisais totalement confiance, tu laisserais Charlie se débrouiller sans te dire qu’il risque de se blesser et que tu pourrais lui sauter dessus. - Mieux vaut prévenir que guérir, tu le sais aussi bien que moi. - Oui, et c’est d’ailleurs pour cela que nous n’irons pas à Forks pour Noël. - On peut aller à Jacksonville alors ? - Bella…, chuchota-t-il agacé, en pinçant l’arrête de son nez, comme à chaque fois qu’il se lassait de nos petites disputes pour mes caprices. - Mais Edward ! Tu es injuste. Tu n’as pas le droit de me séquestrer ici. Tu n’as pas le droit de m’imposer de passer Noël ici avec Tanya et Irina. Nous allons gâcher les fêtes de tout le monde. S’il te plait Edward, allons-nous-en…
Il soupira. La victoire était-elle proche ? Je me rapprochai de lui, posai ma main sur son cou et le regardai tendrement.
- Je t’en supplie…, insistai-je encore un peu. - Bon, c’est d’accord. Je me jetai dans ses bras en laissant exploser ma joie. - A une condition.
Je me refroidis instantanément. Toujours pendue à son cou, je me reculai un peu, soupçonneuse. Avec Edward, on pouvait s’attendre à n’importe quoi. Et s’il me demandait de renouveler nos vœux pour l’occasion ?
- Deux conditions en fait, ajouta-t-il. - Quoi donc ?, demandai-je de plus en plus soupçonneuse.
Il me caressa la joue et planta son regard dans le mien. Je me sentis fondre de l’intérieur, et même si mon cœur ne battait plus depuis ma transformation, je sentis mes veines palpiter sous ma peau.
- Premièrement, c’est moi qui conduis. - Accepté. Si ce n’est que ça… Ensuite ? - Deuxièmement, on ne reste qu’une journée, et on passe la nuit à la maison Cullen si tu veux, sinon on repart. Je ne voudrais pas laisser courir trop de risques. - Accordé aussi. Du moment que je peux voir Charlie pour Noël. Sitôt dit, sitôt fait. Le vingt-quatre au petit matin, nous fîmes l’immense surprise à Charlie de lui rendre visite. Il fut très étonné de nous voir devant sa porte à une heure si matinale.
- Eh bien les enfants, vous avez roulé toute la nuit ? - Une partie de la nuit, répondit Edward. Nous sommes partis hier matin, et nous nous sommes arrêtés dans un motel en soirée, avant de repartir.
Je voyais bien que Charlie était mal à l’aise. Il ne savait trop comment se comporter. Heureusement, il ne se sentit pas obligé de me serrer dans ses bras comme n’aurait pas manqué de le faire Renée à sa place, ce qui me facilita les choses quant à me contrôler.
Après un repas forcé à l’heure de midi, préparé pas mes soins, nous partîmes tous trois en balade. Charlie me demanda comment se passaient les cours, et je lui mentis en prétendant que tout se passait à merveille. En vérité, j’avais déjà raté trois semestres. Edward aussi, qui avait préféré être à mes côtés pendant cette phase douloureuse et très difficile de ma vie d’inhumaine. Tout avait été plus simple grâce à son soutien et à celui de ses frères et sœurs, ainsi que grâce à Carlisle et Esmée. C’était Edward qui m’avait transformée. Mais Carlisle avait tout de même assisté à la scène, au cas où Edward ne serait pas assez fort pour s’arrêter à temps.
Le feu qui m’avait consumée les jours suivant avait été apaisé à coup de piqûres de morphine. La famille Cullen avait déployé toutes les ressources nécessaires pour que ma transformation se passe bien. Le plus surprenant avait été le comportement de Rosalie, qui avait finalement accepté ma décision et m’avait accueillie à bras ouverts. Nous nous étions beaucoup rapprochées elle et moi. Mes relations avec Alice étaient elles aussi beaucoup plus évoluées, d’autant plus que nous étions liées d’une certaine manière grâce à nos dons. Ses visions et mes prémonitions. Edward n’arrivait toujours pas à lire dans mes pensées et les Volturi avaient été très déçus de voir que lui et Alice n’avaient pas changé d’avis quant à leur proposition de les rejoindre. Jane avait été verte de me voir arriver à Volterra en tant que vampire l’année passée.
Du côté de Forks, je soupçonnais Jacob d’avoir pris les devants de la meute. Bizarrement, il n’y eu aucune riposte après ma transformation, bien que nous ayons violé le traité. Depuis que je lui avais dit au revoir chez lui il y a près de deux ans, je n’avais jamais revu Jacob. J’avais appris qu’Edward l’avait invité au mariage, mais il n’y avait eu aucune trace de Quileute ce jour-là. Mais au fond, j’avais quand même senti sa présence. Je savais qu’il rôdait autour de l’église au moment fatidique qui nous avait unis, Edward et moi.
Le soir du mariage, je n’eus pas l’esprit à pleurer la perte de mon meilleur ami, bien que la douleur m’ait taraudée toute la journée. Edward avait tout mis en œuvre pour que je passe la plus merveilleuse soirée de ma vie. Il voulait être sûr que je sois comblée humainement avant de rejoindre le clan des vampires. Pour cela, comme ça serait le cas ce soir, la maison des Cullen avait été vidée de ses habitants qui nous avaient abandonné les lieux pour fêter notre mariage. Edward avait tenu sa parole, et nous avions consommé notre union avec délice. Je m’étais une fois de plus endormie dans ses bras, bercée par le doux son de sa voix qui me chantait la berceuse qu’il avait composée pour moi.
Ce fut le plus beau Noël de ma vie. J’étais heureuse d’avoir enfin revu Charlie, heureuse de m’être contrôlée en sa présence, heureuse d’être aux côtés d’Edward pour l’éternité, heureuse qu’il soit là pour moi, heureuse que l’avenir nous laissât tant de belles promesses de bonheur. | |
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