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 Undercover Dusk.

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Cassie
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Cassie


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MessageSujet: Undercover Dusk.   Undercover Dusk. Icon_minitimeMer 2 Jan 2008 - 21:24

Bonsoir bonsoir !

Alors voilà, je me suis lancée dans l'écriture d'un roman et j'ai écrit un premier jet du 1er Chapitre ["provisoire"]. Il est possible que je le rallonge au lieu de commencer directement le deuxième chapitre. Le titre "Undercover Dusk" est lui aussi provisoire, si je trouve quelque chose de plus approprié, en fait, je n'ai pas encore réellement réfméchis au titre, je préfère le donner à la fin, pour qu'il colle bien. Bref, donc en direct live instantané, mon 1er chapitre. J'espère que ça vous plaira.

Toutes les suggestions, critiques... sont les bienvenues :D ça aide à progresser.
Bonne lecture ! Et désolée pour la mise en page pas super agréable :S

___ La musique emplissait l'habitacle de la voiture tandis que ma mère s'engageait sur l'autoroute, pleine de joie et de bonne humeur, chantant à tue-tête par-dessus les paroles de la chanson. Je voyais tous ces paysages familiers défiler sous mes yeux. J'allais passer deux mois sans les voir. Deux mois dans un endroit inconnu où je ne connaîtrais personne et où personne ne me connaîtrait. Ô joie ! Je changeai la piste du CD. Ma mère soupira.
___ - Allez quoi, deux mois, ce n'est pas si terrible. Et puis Roxanne n'est pas un tyran, loin de là. Je crois même que depuis qu'elle est née, je ne l'ai pas vue une seule fois écraser une mouche.
___Je ne répondis rien, le visage braqué du côté de la rivière qui coulait le long de la route. Je me faisais violence pour ne pas laisser mes larmes faire de même mais je ne pus retenir mes pensées qui glissèrent jusqu'au pré dans lequel on arrivait en longeant le cours d'eau. C'était un endroit laissé à l'abandon, où l'herbe poussait drue, si bien que lorsque l'on s'y s'allongeait, on disparaissait. Je revis aussi la petite cabane que nous avions retapée avec les moyens du bord. Elle avait abrité tant de soirées arrosées - tant par la pluie que par l'alcool -, de fous rire et de délires... J'y avais aussi passé les plus beaux moment que la vie peut nous offrir... comme elle nous les reprend. Ce fut plus fort que moi. Je me passai discrètement la main sur la joue en reniflant. Un coup d'oeil du côté de ma mère me rassura : trop concentrée sur la route - et la musique - elle n'avait pas vu les quelques larmes qui m'avaient échappé. Finalement, ces vacances forcées ne seraient peut-être pas si regrettables. Au moins mes démons intérieurs me ficheraient-ils la paix pendant un moment, loin de tout ce qui était susceptible de raviver des souvenirs douloureux.
___Je scrutai le visage de ma mère, qui bougeait la tête en rythme avec la musique. C'était un morceau entraînant. Du bout des doigts, elle pianotait sur le volant en chantant. Le coin de ses yeux était marqué par les années et par de nombreux fous rires. Elle aimait la vie et savait en tirer profit. Je fus un peu peinée car je n'avais pas hérité de ce trait de caractère. Tandis qu'elle m'entraînait souvent dans de folles soirées à travers la ville pour que l'on s'amuse, je restais le plus souvent dans mon coin à la regarder danser, sans oser me montrer moi aussi sur la piste de danse. A l'occasion, il m'arrivait d'aller danser avec elle quand la musique me plaisait vraiment, mais ça n'arrivait pas souvent.
___- Alice, fais-moi plaisir, fais-le pour ta tante. C'est la première fois qu'elle te revoit depuis ta naissance, ça lui fait tellement plaisir que tu viennes chez elle pour ces vacances. Ne lui gâche pas cette joie. Et puis souris à la fin ! Regarde cette belle journée ! s'exclama ma mère en montrant le ciel de la main.
___Certes. Le soleil brillait. Les oiseaux chantaient. Le ciel était bleu. Mais. Mais quoi ? Mais. Point final. Il y a toujours un mais. C'est comme ça et puis c'est tout. Je me tournai vers elle et lui fit mon sourire le plus commercial. Elle leva les yeux au ciel en secouant la tête.
___N'empêche, quelle idée d'habiter en pleine cambrousse, avec deux vaches et trois moutons qui se courent après à travers champs et bois. Pas de cinéma. Pas de centre commercial où retrouver ses amis. Bon, encore faudrait-il avoir des amis à retrouver là-bas. Ce qui n'était pas le cas, puisque c'était la première fois que je mettais les pieds dans le village où vivait la soeur de ma mère, ma tante Roxanne. Mais bon... Parfois on n'a pas vraiment le choix. Je crois que la période de dépression que j'avais traversée pendant quelques mois avait effrayé ma mère, ce qui l'avait décidée à m'envoyer en "cure" chez sa soeur. En pleine campagne. Histoire de "s'aérer l'esprit pour commencer la prochaine année du bon pied" selon ses dires.
___Au début, je n'avais pas eu la force de manifester mon mécontentement face à cette décision sur laquelle je n'avais pas eu mon mot à dire. Mais après, une fois les idées plus claires, il était déjà trop tard. Adieu donc projets de vacances entres amis. Adieu sorties délires. Adieu après-midi pépères devant la télé avec June, ma meilleure amie, à se raconter nos petites vies, que l'on connaissait l'une et l'autre par coeur, mais dont nous ne nous lassions pas de nous plaindre en vidant pot de glace sur pot de glace.
___June et moi nous connaissons depuis sept ans déjà. Mais ce n'est que depuis un ou deux ans que nous sommes devenues aussi proches. Plus on grandit et plus on se rend compte des personnes qui nous entourent. C'est avec l'âge que nous avons appris à nous connaître et à nous rapprocher. Nous sommes aussi différentes que le jour et la nuit. Elle, blonde aux yeux bleus avec un teint de porcelaine. Moi, brune aux yeux noirs, avec une peau mâte. Mais les différences s'étendaient aussi jusqu'à notre caractère. Elle, sans arrêt euphorique, toujours de bonne humeur, que la tristesse ne semblait jamais gagner. Moi, souvent apathique, d'humeur maussade et que la tristesse gagnait facilement. Nous étions complémentaires. En quelques sortes, à nous deux, nous faisions la fille parfaite. De bonne humeur quand il fallait, sensible aux bons moments, délirante à souhait, joueuse de temps à autres... Nous avions trouvé l'équilibre à travers l'autre. C'était d'ailleurs aussi l'avis de nos amis et de nos proches. Si l'une sortait sans l'autre, il manquait un petit quelque chose, comme le rire de June après l'une de mes réflexions ou inversement, l'une de mes réflexions après son éclat de rire.
___- Tu n'oublieras pas d'apporter le paquet qui est sur mon lit à June. Je lui ai promis qu'elle l'aurait, lançai-je à ma mère.
___Cette dernière posa sa main droite sur son coeur, et d'un ton très cérémonieux me répondit gravement :
___- Moi, Helena Jane Elizabeth Wood jure solennellement que je n'oublierai pas de porter ce petit paquet à June.
___Elle explosa de rire... et je ne pus me retenir de l'imiter tellement elle jouait la comédie à merveille.
___Ce petit paquet contenait une longue lettre, ainsi qu'une vidéo que j'avais filmée dans ma chambre un soir, pour laisser à ma meilleure amie une image enjouée de moi - vidéo où je dansais un slow langoureux avec un balai et autres délires en tout genre - sans oublier le bracelet qu'elle m'avait offert avant de partir trois semaines en voyage en France l'été dernier. C'était une sorte de gri-gri que l'on s'échangeait pour les grandes séparations ou les moments importants afin que nous soyons toujours liées. Moi, j'avais emporté le pendentif qu'elle m'avait offert le jour de mon anniversaire. Il représentait une clé et un cadenas en argent. Je portai ma main à mon cou et souris en repensant à la vidéo qui l'attendait - sans parler de la crise de fou rire qui l'accompagnerait - et regrettai un peu aussi de ne pouvoir y assister.
___Au bout d'un moment, ma mère engagea la voiture sur le parking de la gare. Juste au moment où les dernières notes de la chanson s'égrenaient. Je retirai le CD du poste et le rangeai dans ma pochette, que je fourrai en hâte dans mon sac. Ma mère était déjà sortie de la voiture et allumait une cigarette. Je repensai aussitôt au jour où, avec June, nous avions caricaturé le comportement des fumeurs à la sortie du bus pour aller au lycée. Ils étaient debout dans l'allée avant que le bus ne soit à l'arrêt, cigarette en bouche, briquet en main, prêts à allumer leur clope du matin dès qu'ils auraient posé le pied par terre. Je souris, secouai la tête et me décidai à sortir à mon tour de la voiture. J'extirpai mes deux valises et mon sac de chaussures du coffre et attendit que ma mère ait fini de griller sa clope.
___- C'est bon ? Tu es prête ? Tu n'as rien oublié tu es sûre ?
___- Ça va maman, je ne pars que deux mois. Et puis, Roxanne n'habite quand même pas dans un coin si paumé qu'il est impossible de trouver une brosse à dent ?
___- Tu as raison. Bon allez, en route mauvaise troupe !
___Elle peina un peu à soulever mon gros sac... et se rabattit donc sur la valise à roulettes. Prochaine étape : trouver le quai où devait m'attendre mon train. Après avoir tourné cinq minutes sans savoir où aller, je pris l'initiative d'aborder un contrôleur pour lui demander de me diriger. C'était beaucoup plus rapide et fiable que de suivre la boussole interne de ma mère...
___- Ton train ne part que dans un quart d'heure, me lança cette dernière qui venait de consulter le tableau d'information au-dessus du quai. Tu veux qu'on aille boire un coup avant que tu partes ?
___- Ouais, comme tu veux.
___Et c'était reparti pour un tour. Valises en main, nous prîmes la direction du café de la gare. Mais fûmes interrompues par la sonnerie du portable de ma mère.
___- Allô ? Oui... Hinhin... Mmm... Oui, d'accord.
___Je la regardais, intriguée et la questionnais du regard. Elle raccrocha.
___- Je suis désolée ma chérie, il y a un problème au bureau, je dois y aller, ils ont besoin de moi, soupira-t-elle.
___- Okay, pas de soucis, je suis assez grande va, je vais retrouver la route jusqu'au quai. Je te passe un coup de fil en arrivant chez Roxanne.
___- Tu n'oublies pas surtout.
___- Ne t'inquiète pas, tout va bien se passer.


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MessageSujet: Re: Undercover Dusk.   Undercover Dusk. Icon_minitimeMer 2 Jan 2008 - 21:26

___Je forçai un sourire qui sembla la rassurer. Elle m'embrassa sur les deux joues, me serra dans ses bras et fila en courant, faisant claquer ses hauts talons sur le béton. Je la regardai partir, ses cheveux blonds flottant dans le vent. Blonds. Aussi blonds que mes cheveux étaient bruns. Cheveux bruns que je tenais d'un géniteur inconnu au bataillon. Mon "père" avait quitté ma mère au milieu de sa grossesse. Une excuse un peu vague, une porte qui claque, les larmes d'une mère célibataire qui se sent perdue... c'est tout ce que je savais de lui. C'était un sujet tabou à la maison. Bien sûr, une partie de moi désirait connaître cet homme dont je tenais tant. J'étais très différente de ma mère. J'en avais donc déduis que j'avais tiré une bonne partie de mes gènes de lui. Dans mes rêves, c'était un homme très grand, très beau, très intelligent, très généreux, très... Trop. Quel homme avait pu tant plaire à ma mère, cette femme si forte, pour qu'elle ne puisse pas se relever de la rupture et continue sa vie seule avec sa fille. Car elle m'avait élevée seule. Je n'avais jamais vu ma mère sortir avec un homme. Ni un homme venir à la maison en tant que petit ami potentiel. Bien sûr, de temps en temps elle s'accordait une soirée cinéma-restaurant avec un collègue de bureau ou un homme rencontré au hasard de ses déplacements. Mais rien de plus. Une soirée et adieu. "On s'appelle !" Et on ne se rappelle pas. Mais finalement, ce n'était pas si terrible. J'aimais notre petite vie à deux. Notre petit appartement en centre ville, qui nous permettait à l'une comme à l'autre d'aller et venir en ville au gré de nos envies. Une petite soirée DVD en vidant les pots de glace à déprimer comme deux potiches en se lamentant sur nos vies ? Une virée en boîte de nuit ? Une sortie cinéma entre mère et fille ? Et cette ambiance féminine, je ne l'aurais échangée contre rien au monde. Que viendrait faire un homme dans notre univers, sinon gâcher ce que nous avions eu tellement de mal à établir ? Notre petit cocon à nous deux, nos petites habitudes, comme laisser traîner la brosse à côté du lavabo, ne pas mettre son bol dans le lave-vaisselle après avoir manger ses céréales, faire sécher ses sous-vêtements près de la fenêtre... Non mais vraiment. Où serait la place d'un homme ici ? Mais au fond, j'en voulais terriblement à ce père qui n'avait pas eu l'audace d'assumer ses actes jusqu'au bout, d'avoir abandonné ma mère comme cela, du jour au lendemain, sans explication rationnelle, sans nouvelles, sans aide. C'est à ce moment qu'était intervenue ma tante Roxanne, qui avait pris ma mère sous son aile. Elle est de deux ans son aînée, et pendant toute la grossesse de ma mère, elle avait pris soin d'elle et l'avait hébergée. A ma naissance, ma mère avait décidé d'emménager dans son propre appartement, loin de chez sa soeur, pour voler de ses propres ailes.
___Et me voilà, un peu plus de seize ans plus tard. Je revenais au bercail en quelques sortes. J'étais très redevable à ma tante d'avoir été présente pour ma mère dans un moment aussi difficile que celui-là. Bien que je ne la connaisse pas réellement, je me sentais déjà très proche d'elle. Je ressemblais plus à ma tante qu'à ma mère, du moins, de ce que j'avais pu apercevoir sur les photos de jeunesse de ma mère, en feuilletant les albums photos de son adolescence. D'un certain côté, j'espérais que ma tante m'aiderais à y voir un peu plus clair dans cette vie un peu brouillon. Peut-être pourrait-elle me donner des informations sur mon père. Peut-être connaissait-elle son nom ! Peut-être même pourrait-elle me conduire jusqu'à lui. Peut-être. Et si je me plaisais vraiment là-bas ? Si la vie était plus belle en pleine campagne qu'en pleine ville ? Si je trouvais ma place parmi eux ? Si je me faisais des amis ? Si je m'habituais à cette routine ? Si j'appréciais le silence du matin qui changerait de l'activité matinale de la plupart des habitants de la ville ? Si. Avec des "si" on mettrait Chicago en bouteille.
___Je m'étais avancée jusqu'au quai, où j'allais attendre mon train en écoutant de la musique. J'avais posé mes bagages par terre et m'étais assise sur une de mes valises, farfouillant dans mon sac pour trouver mon iPod. J'entendis alors une voix masculine s'adresser à moi - supposai-je, puisque j'étais seule à cet endroit du quai.
___- Panic! At The Disco ?
___Je relevai les yeux vers lui, puis les baissai sur mon sac. Visiblement, il faisait allusion au patch que j'avais - lamentablement - cousu dessus. Je levai à nouveau les yeux sur lui. Nonchalamment appuyé contre le poteau du quai, il me regardait, une main glissée sous la bretelle de son sac, l'autre plongée au fond de la poche de son jean.
___- Arctic Monkeys ? fis-je, en détachant mes yeux de son t-shirt à l'effigie du groupe, avec un léger sourire aux lèvres.
___- The Strokes, répondit-il.
___- The Cure ? continuai-je, tandis qu'un sourire de plus en plus franc se dessinait sur chacun de nos visages.
___- Mmh... Plutôt Radiohead.
___- The White Stripes !
___Il éclata de rire et me tendit la main.
___- Jack.
___- Alice, répondis-je en saisissant sa main.
___- Enchanté charmante demoiselle.
___Je piquai un fard et louchai vers mes pieds.
___- Qu'est-ce qui te fait fuir d'ici?, me questionna-t-il.
___- Fuir ?
___- Eh bien, vu la taille de tes valises... je ne pense pas que tu partes en colo pour deux semaines... Donc j'en ai déduis que tu fuguais.
___Je rigolai avec lui.
___- En fait, je pars pour deux mois. Je vais chez ma tante... en pleine cambrousse, là où je ne connais personne puisque je n'y ai jamais mis les pieds. Et toi, où vas-tu donc en voyageant si léger ? ___En effet, il n'avait qu'un sac à dos couvert de messages en tout genre et de patchs de ses groupes préférés. J'en profitai pour le détailler au passage. Outre son t-shirt des Arctic Monkeys, il portait un jean qui lui retombait assez bas sur les hanches, faisait ressortir sa minceur et ses grandes jambes. Il était très élancé. Ses boucles noires lui retombaient sur le front, obstruant un peu sa visibilité, si bien qu'il se passait de temps à autre une main dans les cheveux pour y voir plus clair. Je pus alors croiser des yeux noisettes, beaucoup plus clairs que les miens. Sa peau hâlée laissait deviner des muscles bien entretenus et il était plutôt bien dessiné. Son sourire désinvolte qui laissait apparaître des dents blanches adoucissait sa mâchoire un peu carrée. Dans l'ensemble il était... séduisant.


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MessageSujet: Re: Undercover Dusk.   Undercover Dusk. Icon_minitimeMer 2 Jan 2008 - 21:27

___- Je rentre chez moi. Je n'ai fait que passer la journée ici, pour rendre visite à mon grand-père.
___- Il vit dans les parages ?
___- Mmh... En vérité il est malade. Il est à l'hôpital en ce moment, et je me suis dit qu'en cette belle journée ensoleillée, il aurait sûrement envie d'une petite balade pour faire un brin de causette avec quelqu'un. Étant donné le nombre de visites qui lui sont faites...
___Jack fronça les sourcils et passa à autre chose. Lui aussi était de ceux que le soleil mettait de bonne humeur. Et finalement, en y réfléchissant, il était vrai qu'un rayon de soleil illuminant ma chambre lorsque j'ouvrais mes volets le matin m'aidait à commencer la journée plutôt gaiement. C'était toujours mieux que de se sentir étouffée sous une masse de nuages noirs annonçant de la pluie pour la semaine... Non que je sois claustrophobe, mais je n'aimais pas ne pas voir le ciel. Moi, tellement rêveuse, je me sentais perdue quand je ne pouvais pas le contempler pendant les longues heures d'histoire où le prof, tellement passionné par l'économie mondiale ne s'arrêtait plus de blablater...
___- Monsieur joue les guérisseurs, tentai-je d'ironiser.
___Ironie qui sembla fonctionner, même si je ne compris pas exactement ce qu'exprimait son sourire en coin et la lueur de malice qui éclaira son regard. A ce moment retentit un grésillement au-dessus de nos têtes, puis une voix de femme légèrement robotisée annonça l'arrivée de notre train. Je commençai à mettre mon sac sur mon dos et attrapai mes valises, mais il fut plus rapide que moi.
___- Un coup de main peut-être ?
___- Volontiers merci.
___- Je pose une condition alors.
___- Tiens donc, répondis-je en haussant un sourcil.
___- On fait le trajet ensemble ?
___- Laisse-moi réfléchir... Tu me portes mes valises, tu écoutes de la bonne musique et... tu n'as pas l'air d'un pervers dégénéré, donc je n'y vois aucun inconvénient, au contraire, un peu de compagnie sera des plus agréables.
___Nous dénichâmes un compartiment vide et nous y installâmes, laissant la porte ouverte pour montrer aux autres passagers que la place était déjà prise. Je m'affalai sur mon siège, déjà exténuée avant même que le voyage ne commence, avant même d'être arrivée.
___- Ça c'est de l'enthousiasme dis-moi ! se moqua Jack en riant. Que diable t'as donc fait ta tante pour que tu sois si réticente à aller chez elle ?
___- Ce n'est pas ça, je n'ai absolument rien contre elle, je ne la connais même pas. Mais c'est juste l'idée de partir deux mois loin de chez moi, de quitter ma meilleure amie avec qui nous avions prévu des sorties, mon petit cocon, mes habitudes...
___- Bah, un peu de changement, ça fait du bien parfois, non ?
___- On verra bien. De toute façon, je ne peux plus faire machine arrière maintenant. Alors autant prendre mon mal en patience et y mettre du mien pour que ces vacances ne soient pas trop horribles.
___- A t'entendre parler, on croirait avoir à faire à un condamné à mort qui va être conduit sur la chaise électrique.
___Je ne répondis pas et fit ma tête de mule, lui lançant un regard peu amène et croisant les bras. Il rentra dans mon jeu et m'ignora. Le train se mit en route, il ferma la porte et s'installa confortablement sur le siège à côté de la fenêtre. Je l'épiais en douce et il semblait ne pas se soucier de moi, le regard vissé au-dehors. Il sortit de son sac un lecteur CD et un casque qu'il brancha sur l'appareil, avant de mettre la musique en route. Puis il appuya sa tête contre la fenêtre et ferma les yeux. Je ne bronchai pas, je ne bougeai pas. En réalité, je profitais du fait qu'il ne puisse pas me voir pour le détailler. Il y avait quelque chose d'inhabituel chez lui, quelque chose qui se dégageait de lui sans que je réussisse à identifier ce que c'était. Je sortis mon portable de ma poche pour envoyer un texto à June. Plus de batterie. La poisse se faisait déjà un malin plaisir à se jouer de moi. Je grinçai des dents intérieurement.
___- Te fais pas de bile Alice. Si tu commences à voir des mauvais présages partout, tu peux être sûre de passer un sale séjour.
___- Tu as raison, soupirai-je.
___Je ramenai mes jambes sous mes fesses et jouai avec le bout de ma manche, l'entortillant autour de mes doigts.
___- Ce serait dommage de détendre ton sweater Alice, cesse de te faire un sang d'encre. Regarde le bon côté des choses, tu vas passer un agréable moment avec un charmant jeune homme, pendant au moins deux heures et... et je suis à court d'arguments...
___Jack éclata de rire, je relevai les yeux et ne pus m'empêcher de joindre mon rire au sien.
___- D'accord, acceptai-je. Bon, et si tu m'en disais un peu plus sur toi pour commencer ?
___- Mmh..., hésita-t-il, je te proposerais plutôt autre chose.
___Devant mon regard interrogateur, il ajouta :
___- Un jeu des dix questions, c'est plus amusant que de débiter sa vie comme ça. Alors ? Tu commences ?
___- Okay. Voyons... Quel âge as-tu ? Je pense que ce serait déjà pas mal pour débuter.
___- Dix-huit ans. Et toi ?
___- Seize. Tu as des frères et soeurs ?
___- Aucun. Et il me semble que tu es toi aussi fille unique, n'est-ce pas ?
___- Euh... Oui, répondis-je déstabilisée. Comment le sais-tu ?
___- Si tu avais des frères et soeurs, tu ne serais pas là toute seule, tu serais partie en vacances avec tes parents et tes frères et soeurs, ou alors tu aurais rejoint un grand frère ou une grande soeur chez lui. Ou encore serais-tu restée chez toi avec ta famille. En l'occurrence, tu pars seule, loin de chez toi, et personne n'était avec toi sur le quai.
___- Bravo Sherlock !
___- Élémentaire ma chère !
___Nous nous sourîmes et il reprit son interrogatoire.
___- Pourquoi ne veux-tu pas aller chez ta tante ?
___- Eh ! C'est mon tour ! m'insurgeai-je.
___- Pas du tout, tu viens de me demander comment je savais que tu étais fille unique.


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MessageSujet: Re: Undercover Dusk.   Undercover Dusk. Icon_minitimeMer 2 Jan 2008 - 21:27

___Il eut un sourire en coin, fier de m'avoir coiffée au poteau. Je ne répondis rien, et il enchaîna.
___- Alors, pourquoi ne veux-tu pas y aller ?
___Je réfléchis un instant. En réalité, je n'avais jamais réellement évalué la situation. Je ne voulais pas y aller, un point c'est tout.
___- Je ne la connais pas. Et je ne connais personne là-bas ! Et puis j'avais déjà fait des projets pour ces vacances avec mes amis. Je suis déçue de rater les sorties et les soirées qu'ils vont faire. Je ne vais pas m'amuser sans eux. Ce sera vide.
___Il secoua la tête, je ne rajoutai rien, le visage tourné en direction des paysages qui défilaient sous nos yeux. Le train suivait le même chemin qu'une autoroute, et nous roulions beaucoup plus vite que les voitures. Parfois, des enfants faisaient signes par la fenêtre, ce qui me fit sourire.
___- A moi, continuai-je alors qu'il avait suivi mon regard. Qu'envisages-tu de faire comme études à la rentrée prochaine ?
___- Je vais rentrer dans une école d'architecture. Ça me fascine. Depuis tout petit, j'ai toujours eu cette fibre constructive. Je faisais des cabanes avec des allumettes ou des bâtons d'esquimau. Plus tard, je passais des heures dans un arbre, à bâtir une cabane de plus grandes proportions. Mon petit abri, ma cachette, mon jardin secret. Dès que je le peux, je donne un coup de main lorsque quelqu'un a des réparations à faire chez lui ou des trucs comme ça.
___Il s'interrompit, me dévisagea. Je soutins son regard aux reflets dorés, comme le soleil illuminait ses yeux. Puis, comme si nous n'avions pas dévié du sujet, il reprit :
___- Pourquoi est-ce que tu vas chez ta tante si tu n'en as pas envie ?
___- Pour faire plaisir à ma mère surtout. Je lui dois beaucoup. Je ne la remercierai jamais assez pour tout ce qu'elle m'a apportée. Alors finalement, je me suis dit que lui accorder deux mois de répit, sans avoir à s'occuper d'une adolescente un peu grincheuse serait un beau cadeau. Et me voilà. Et puis... J'ai tout de même envie de rencontrer ma tante. J'ai des tas de questions à lui poser. Alors bon... En accumulant le tout, c'était un bien maigre prix à payer que de rater ces deux mois de vacances dans mon petit chez moi. J'ai donc accepté, évasai-je, ne répondant pas entièrement à la question.
___A ce moment-là, on frappa à la porte, puis elle s'ouvrit pour laisser entrer un contrôleur.
___- Vos billets s'il vous plaît jeunes gens.
___Il patienta devant le compartiment tandis que Jack et moi plongions dans nos sacs à la recherche de ces fameux billets de trains. Jack fut plus rapide que moi. Le contrôleur saisit son billet, l'examina, puis le perfora et le lui rendit. A mon tour, je lui tendis le mien. Il l'examina aussi, mais avant de le perforer, il fronça les sourcils, me regarda bizarrement et me demanda :
___- Vous allez à Danvers mademoiselle ?
___- Oui, c'est ce qui est écrit sur mon billet non ?
___- Oui oui. Bien, merci.
___Il perfora mon billet en quatrième vitesse, me le rendit et s'empressa de s'en aller, refermant derrière lui.
___- Zarbi..., murmurai-je en fourrant le billet au fond de mon sac. Bien, où en étions-nous ? Ah oui, c'est à moi. Voyons... Quels sont tes centres d'intérêts dans la vie, à part l'architecture.
___- Ma mère surtout. Elle est très malade, et je suis le seul qui veille sur elle. Elle a besoin de moi, et je fais tout mon possible pour l'aider.
___Il fit une pause. Sa voix trahissait le mal qu'il endurait à voir souffrir sa mère de telle sorte... impuissant. Son regard empli de mélancolie glissait aveuglément le long de la voix ferrée, et je m'appliquai à respecter son silence. Son état nostalgique fit renaître le mien, et mon propre regard suivit rapidement le sien. Bizarrement, j'avais l'impression que nous nous disions beaucoup plus à travers ce silence qu'à travers nos mots.
___Puis le charme fut brisé. Une femme totalement affolée ouvrit la porte du compartiment et, d'une voix hystérique nous lança :
___- Matt ! Vous avez vu Matthew ? Mon fils... Vous avez vu mon fils ?
___- Nous n'avons vu personne madame, mais je suis persuadé que votre fils est dans les parages, il ne peut pas être allé bien loin dans ce train. Ne vous en faites pas. Allez trouver un contrôleur, il vous aidera, répondit calmement Jack.
___- Un... contrôleur. Oui, merci, vous avez raison, il ne peut pas être sorti de ce train de toute façon, merci, se ressaisit la femme en refermant la porte derrière elle.
___Jack et moi nous regardâmes... et partîmes tous deux d'un éclat de rire sans limites. C'était bon de rire et de se sentir bien, après ce moment de mélancolie. Alors qu'il se passait - encore - la main dans les cheveux en secouant la tête pour se débarrasser des boucles sombres qui l'empêchaient de voir clair, il reprit son interrogatoire là où nous l'avions laissé.
___- Tu joues de la musique Alice ?
___- Oui. Du piano. Je ne suis pas une virtuose... - même si ma mère et mes amis, surtout June, ma meilleure amie, ne cessent de chanter mes louanges à chaque coin de rue - mais j'aime passer du temps sur mon piano, où tout s'évapore, où tout s'empli de musique. Le reste disparaît, il n'y a plus que mes doigts sur le clavier et la mélodie qui naît au fond de moi lorsque je joue qui comptent. Et toi Jack, tu joues de la musique ?
___- Je... "joue" un peu de piano, acquiesça-t-il en pliant ses indexes et majeurs en signe de guillemets. En vérité, c'est celui de ma mère. Elle m'a appris quelques bases quand j'étais plus jeune, en espérant que je prendrais sa suite, malheureusement, je n'ai pas vraiment été gagné par la magie du piano. Malgré tout, je continue à pianoter, pour lui montrer que je ne baisserai pas les bras, et pour que son piano ne reste pas inutilisé. Sinon, je joue de la guitare. J'ai appris tout seul, avec une guitare que mon père m'avait offerte pour mes cinq ans. Tout seul dans ma chambre, en écoutant la musique et en m'amusant, je réussissais à reproduire ce que j'entendais. Mes parents ont carrément halluciné, bien que ma mère se doutait que j'avais un don pour la musique. C'est héréditaire comme elle se plait à le penser. Tu joues du piano depuis longtemps ?
___- Aussi loin que je me souvienne, j'en ai toujours joué. Dès mon plus jeune âge, ma mère m'a inscrite à des cours particuliers de piano. Au début, je prenais ça pour une corvée. Tu parles, à cet âge-là, je préférais aller courir en plein air plutôt que de rester enfermée, assise devant ce stupide piano, à faire ces stupides gammes. Et puis, après les gammes viennent les vrais morceaux. Et là, j'ai vraiment compris l'ampleur du bien-être que me procurait cette musique. Alors j'ai continué, et j'ai beaucoup progressé. Je me suis mise à jouer toute seule, de mon côté, sans qu'on me montre de partition, jusqu'à réussir à composer mes propres morceaux. C'est ça la vraie magie.
___Une étincelle brilla dans les yeux de Jack, et son sourire en coin laissait croire qu'il riait à une plaisanterie que lui seul comprenait. Je crus qu'il se moquait de moi.
___- Quoi ? m'offusquai-je.
___- Rien. Enfin, si. Tu as raison, c'est ça la vraie magie. Je le comprend d'autant plus que je reste des nuits entières au clair de lune, avec ma guitare, un crayon et une feuille, à composer ce qui me passe par la tête. C'est un très bon moyen d'évacuer. La colère, la joie, la tristesse, l'amour... on peut tout dire avec un morceaux.
___- Tout à fait d'accord !
___Nous continuâmes à parler allègrement de choses et d'autres sur nos vies respectives, jusqu'à ce que la fatigue se fasse sentir de mon côté et que je mette à bâiller ostensiblement.
___- Tu ferais mieux de dormir un peu avant d'arriver Alice. Imagine la tête de ta tante si elle te voit arrivée avec une tête de déterrée ! Et puis ne t'en fais pas pour moi, j'avais prévu de quoi faire pour m'occuper pendant le trajet, comme je pensais voyager seul.
___- Ouais, je crois aussi que je ferais bien de m'accorder une petite sieste. En plus, je suis grognon quand je suis fatiguée, alors autant faciliter le plus la tâche à ma tante qui devra me supporter pendant deux mois, ironisai-je.
___Sur ces mots, je sortis mon pull de mon sac pour le mettre dans le coin entre la fenêtre et mon siège et posai ma tête dessus. Je fermai les yeux, tandis que Jack remit en marche son lecteur CD.
___- Bonne nuit Alice !
___Je lui tirai la langue comme une gamine, et lui répondit :
___- Bonne nuit Jack.
___J'entendis une fois de plus son rire léger, puis il se mit à fredonner l'air de la chanson qu'il écoutait. Je reconnus le rythme mélodieux d'une chanson d'Evanescence, et m'endormit en m'imaginant au clavier de mon piano.
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MessageSujet: Re: Undercover Dusk.   Undercover Dusk. Icon_minitimeMer 2 Jan 2008 - 22:41

Il est long ce 1er chapitre! ^^

J'aime bien. Ca me donne envie de mieux connaître les personnages et de découvrir ce qu'il ya sous le côté mystérieux de Jack!
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Lou
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MessageSujet: Re: Undercover Dusk.   Undercover Dusk. Icon_minitimeMer 2 Jan 2008 - 22:49

J'AI TOUT LU. xDD
Alors, j'aime bien, je trouve que tu ecris bien, et j'ai envie de lire la suite, le seul truc qui me derange, c'est leur maniere de parler, j'trouve que pour des jeunes, Jack et Alice ont un langage supeeeer soutenuuu ! Et ils se racontent leurs vies tout de suite, enfin, c'est un peu weird ... *s'imagine pas raconter sa vie à un inconnu comme ça Hmmm...*
Sinon .. Continue !! xD
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MessageSujet: Re: Undercover Dusk.   Undercover Dusk. Icon_minitimeJeu 3 Jan 2008 - 16:25

*Prend note*

x Revoir les dialogues.
x Mettre en avant la mise en confiance que dégage Jack... et le besoin qu'a Alice de parler à quelqu'un.

[Perso des fois je me dis que c'est plus facile de déballer sa vie à un inconnu qu'à un pote, parce qu'au moins il voit tout d'un oeil plus objectif ^^"]

Sinon, ravie que ça vous plaise, et merci pour vos remarques :)
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MessageSujet: Re: Undercover Dusk.   Undercover Dusk. Icon_minitime

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