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 Debut potentielle d'une histoire - Les ailes d'Edwine.

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Cassie
luna
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MessageSujet: Debut potentielle d'une histoire - Les ailes d'Edwine.   Debut potentielle d'une histoire - Les ailes d'Edwine. Icon_minitimeMer 7 Mai 2008 - 22:45

Voilà. J'me lance.
Ayant besoin d'avis, j'ai décidé de vous faire partagé le debut de ce que j'ai commencé à écrire ( Début début ! ). Merci beaucoup à ceux/celles qui vont lire =D

1. Je suis là.


Un, deux, trois… Les platanes passaient à vives allures devant mes yeux éteints. Leurs branches s’entremêlaient gracieusement sous la force du vent. Comme à son habitude, le chauffeur se permettait quelques pics de vitesses, à travers la campagne verdis par l’insupportable excédent de pluie de cet automne. La musique dégorgeait de mes écouteurs et les notes orchestraient les plus infimes de mes mouvements, berçant agréablement mes pensées.
Mon souffle alimentait cet éternelle cercle de buée qui m’empêchait de voir la route, et seul la ramure des arbres dansant, embrochant ces satanés nuages, semblait bien vouloir se dévoiler. Mon bonnet blanc camaïeu, lui, semblait s’amuser à m’aveugler de mes mèches brunes. Alors, pour la énième fois, je les remis chacune à leur place avant de fermer les yeux et de me laisser envahir par la musique.
Il était entre dix-sept heures trente et dix-huit heures, et le ciel commençait tout juste à nous tomber sur la tête.
Appelée Marilyn Korr, tout le monde s’était habitué à me surnommaient Mari’, depuis toujours me semblais-t-il. Etait-ce affectif, ou une quelconque forme avancé de flemaingite aigue qui semblait se propager tenacement au sein de mon entourage ? Ceci semblait être voué à rester indéfiniment mon grand mystère personnel.
Du haut de mes quinze ans, la vie n’était qu’une dure répétition d’actes, et de chose inutile ; un grand précipice, une longue chute, qui nous donne l’impression de voler, où à contrario, nous fait buter contre une branche, un rocher, un obstacle, une douloureuse épreuve…
Ma mère est morte cet été. Et je crois qu’elle a emportée mes ailes avec elle. Je n’arrive plus à volé correctement, et il me semble que l’énorme rocher que j’ai heurté n’a laissé place qu’à de petite brindille qui m’égratignent chaque fois un peu plus. Mais je m’y étais fait. Un peu trop rapidement à mon goût, nonobstant, je n’avais pas le choix.
Le bus n’avait pas ralentit sa course et pour compte, je me sentais chaque fois décoller d’un centimètre à chaque bosse qui jonchait la route.
Mes doigts serraient le sac posé sur mes genoux, et je ne pouvais m’empêcher d’en triturer la lanière.
Je n’attendais qu’une chose, la chaleur réconfortante de mon lit qui m’appelait depuis le matin même.
L’autocar s’arrêta brutalement, je n’ouvris pourtant pas les yeux : ce n’était que le première arrêt. Et comme d’ordinaire, le quart des individus en descendit en emportant avec lui, une part des murmures assourdissants.
J’allais devoir attendre encore quelques interminable minutes, avant de pouvoir fouler du pied le goudron qui m’emmènerais jusqu’au bas de chez moi.
Je passerai, comme d’ordinaire, devant mon père affalé dans le fauteuil du salon, munit de la télécommande, répondrai à ces brèves questions existentielles du genre : « Comment s’est passé ta journée ? » , « Tes notes ont-elles remontées ? », ou encore : « Qu’elles sont les nouvelles ? »
Je lui mentirais, un sourire pénible aux lèvres. Puis je me dirigerai vers la cuisine pour répondre aux suppliques du chat, lui servirais ses croquettes, sauterais le dîner, et m’orienterais par automatisme vers mon sanctuaire. Là, je pourrais enfin ôter l’armure qui me protége de cet univers oppressant.
-Mari’ !
J’ouvris les yeux, alertée, et retira machinalement l’un de mes écouteurs.
Timahé étais allongé sur les deux places face aux miennes, et me faisait de grands signes de ses mains.
-Hou hou ! Tu m’entends ?
J’esquissai un simple sourire.
-Reçus cinq sur cinq. Lui répondis-je.
-Dis donc ! T’étais où là, sur la Lune ?
Sa réplique me stoppa, et mes yeux se perdirent dans l’obscurité du ciel, à présent presque noir.
-Non, je ne crois pas.
Le bus s’arrêta une nouvelle fois, quelques têtes se levèrent parmi les cadavres de sièges qui gisaient de chaque côté du vieux bus. J’attrapai fermement la lanière de mon sac et me dirigeait vers le couloir du milieu. Les portes s’ouvrirent, et je vis le regard de Timahé m’annoncer bonne chance lorsque le vent s’engouffra dans le bus.
Et lorsque mon pied toucha enfin terre, mes cheveux furent emportés dans la folle danse du vent. Le voyage commençait, j’allais devoir traverser une demi douzaine de rue, affronter le vent, le froid, les larmes qui couleront sur mon visage et se transformeront automatiquement en glaçons une fois avoir tranché mes joues de leur froideur.
J’ajusta mon écharpe et en couvris mon nez que je ne sentais déjà plus.
-Allons-y, murmurais-je sans grande conviction.


Dernière édition par Les ailes d'Edwine. le Jeu 8 Mai 2008 - 9:52, édité 1 fois
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luna
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MessageSujet: Re: Debut potentielle d'une histoire - Les ailes d'Edwine.   Debut potentielle d'une histoire - Les ailes d'Edwine. Icon_minitimeJeu 8 Mai 2008 - 7:48

Moi qui écris aussi de mon côté, je peux te dire que c'est pas mal. Y a juste un passage un peu flou: entre "Appelé Marilyn Korr..." et "Je n'avais pas le choix": parce que les phrases sont trop longues, et on en perd le sens du coup.
Et sinon est-ce bien une fille? Parce qu'il faut faire attention aux "ée" à la fin des mots...

Voilà, en espérant que ça t'aidera un peu.
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Cassie
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MessageSujet: Re: Debut potentielle d'une histoire - Les ailes d'Edwine.   Debut potentielle d'une histoire - Les ailes d'Edwine. Icon_minitimeJeu 8 Mai 2008 - 9:15

Je trouve que tu as beaucoup de style. Les phrases sont joliment tournées dans l'ensemble. Le tout est très réaliste. On se reconnait parfaitement dans les questions quotidiennes : "C'était bien les cours ? T'as eu des notes ? Qu'est-ce que t'as mangé de bon à la cantine ?"

Seul hic, les fautes d'orthographes. Fais attention, çe peut perturber, voire mener au contre-sens, comme le dit Luna, par exemple, les "-é/ée".

En tout cas, j'aimerais bien pouvoir lire la suite, si suite il y a.
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MessageSujet: Re: Debut potentielle d'une histoire - Les ailes d'Edwine.   Debut potentielle d'une histoire - Les ailes d'Edwine. Icon_minitimeJeu 8 Mai 2008 - 10:07

Merci pour vos conseil ! Il est vrais que je n'ai pas fait vraiiment attention aux fautes d'orthographe >_<'

Pour la suite, je la posterais surement cet après midi, en espérant avoir un peu plus d'avis =D

Merci Boucou'
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MessageSujet: Re: Debut potentielle d'une histoire - Les ailes d'Edwine.   Debut potentielle d'une histoire - Les ailes d'Edwine. Icon_minitimeJeu 8 Mai 2008 - 18:57

Voila la suite =)

Les réverbères s’allumèrent soudainement comme pour me répondre, et mes pieds, entraînés par la rafale, enchaînèrent les pas mécaniques d’un quotidien lassant.
Tête baissée, je tentais de garder les yeux le moins ouverts possible pour ne pas encourager mes larmes à couler, tout en essayant d’y voir un tant sois peu dans la noirceur du ciel, à présent noir comme l’encre.
Les maisons s’additionnaient, au rythme de mes grandes enjambé, et malgré tout mes efforts, j’étais presque sûr de sentir le khôl couler sur mes joues.
Les branches des arbres fusaient à la verticale, et mes doigts devenaient bleus de froid. Un frisson gagna mes jambes pour venir mourir tout contre ma poitrine. Je fus ainsi prise de chaleur quelques dixième de secondes, qui s’envolèrent aussi futilement que le vent jouait de mes cheveux, de mon manteau, et de mon corps tout entier.
Les sapins étaient secoués de tout sens, les chiens commençaient à aboyer leurs suppliques, les portails mal fermés grinçaient et claquaient désagréablement. Un spectacle assez glauque qui ne me laissait pas sans crainte.
Quand un bruissement familier vint ronronner à mon oreille.
Mes pas s’arrêtèrent nette. Une chaleur presque insupportable m’envahis, je sentis mon cœur cogner contre ma cage thoracique, jurant de s’échapper si je lui en laisser l’occasion. Et enfin, une horrible sensation me submergea, une tristesse éternelle, un froid glacial, un mal enfouis.
Mes tremblements s’arrêtèrent. J’haletais.
Mais que m’arrivait-il ?
Mes yeux s’embuèrent de larmes, et ma vision fut brouillée pendant ce lapse de temps que mon cerveau s’accorda, avant d’enfin décider de réagir, et de commander à ma main d’essuyer ses dernières.
-Ressaisis-toi, imbécile.
J’ignorais totalement ce que je ressentais, mélange de tristesse, d'égarement, de chaleur et de manque. J’étais maintenant, seulement consciente que cela me maintenait ici, au beau milieu d’un carrefour, bousculée par le vent.
Et je pensai à ma mère, et m’en voulais d’y penser, m’en voulais de me mettre dans des états pareil sans raison évidente. Mais j’avais ce besoin auquel je devais répondre, ce besoin d’être à chaque fois près d’elle lors de mes coups de blues. Qu’importait par quoi ils étaient provoqués – chose que j’ignorais profondément en cet instant.
Puis je repensât à l’une des phrases du psychologue (que j’avais accepté de voir, après mainte supplication de mon père) : « A force de trop prendre sur toi-même, Mari’, tu risques d’avoir des surprises assez désagréable. » Et quelle surprise ! J’avais l’impression d’être passer sous un train !
Alors je pris une décision, un verdict qui casserais pour aujourd’hui mon quotidien si monotone.
Je n’étais qu’à deux rues de chez moi, et pourtant, je me mis à courir dans une toutes autre direction. Courir si vite, que le vent ne semblait plus être un problème, seul mon sac vagabondant entre mes deux hanches ralentissait quelques peu ma course. Courir sans envie, sans penser, sans plus aucune conviction, seulement un but.
Une fois arrivé à la limite du village, je m’arrêtai enfin devant un haut mur monté de vieille pierre grise, recouvert de mousse et de lichen, que je ne voyais pas vraiment, mais que j’imaginais très bien sous la pâle lumière de la lune.
L’une des pierres, la plus longue, portait une gravure où il était écrit : « Cimetière de Varden ». Une grande porte se trouvait en dessous. Je la poussai, tout en faisant obstruction du bruit diable qu’elle produisit.
Une fois à l’intérieur, je refermai celle-ci machinalement, et marchait lentement, les bras le long du corps.
Le cimetière étant protégé du vent par ses remparts, mes cheveux retombèrent enfin sur mes épaules tremblantes.
Et lorsque je vis son nom, je m’arrêtai. J’attrapai la sangle de mon sac de mes deux mains, le retira de mon épaule, et la contorsionnai nerveusement.
-Bonsoir, Maman.
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Cassie
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MessageSujet: Re: Debut potentielle d'une histoire - Les ailes d'Edwine.   Debut potentielle d'une histoire - Les ailes d'Edwine. Icon_minitimeJeu 8 Mai 2008 - 19:28

Très joli, très prenant. Moins de fautes d'orthographe, mais elles sont toujours présentes. Quelques formulations un peu bizarre, queles fautes de conjugaisons, mais c'est mieux que la fois d'avant.

Bon courage pour la suite, que j'ai hâte de lire.
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MessageSujet: Re: Debut potentielle d'une histoire - Les ailes d'Edwine.   Debut potentielle d'une histoire - Les ailes d'Edwine. Icon_minitimeVen 9 Mai 2008 - 19:48

Voilà la derniere suite.

Je restais ainsi sans réponse, tout en triturant la lanière de plus en plus fort, m’enfonçant les ongles dans la peau, sans réellement ressentir la douleur. Seul le sifflement du vent me répondit. Elle n’était plus là, et ne me répondra plus jamais…
La barrière s’effondra, les larmes surgirent brouillant ma vision, la rage m’étrangla et mon sac s’échappa de mes doigts tremblants. Mes jambes s’écroulèrent sur l’herbe coupée à ras. Mes doigts s’enfonçaient dans la terre. Mon cœur se compressait douloureusement et n’étais plus qu’une immense boursouflure qui battait, battait ma poitrine. Je retenais durement mes cris en pinçant mes lèvres. Mais le subterfuge ne dura que quelques secondes, ma rage s’écoula en hurlement :
- Comment t’as pu me faire ça … Pourquoi ? Tu peux pas me laisser seule … Pas toi …Maman, je t’en supplies revient … revient ! Ne me laisse pas comme ça, j’ai mal, j’ai trop mal…
Anéantis, je rampai vers la pierre tombale, déracinant l’herbe, arrachant la terre qui bourrait mes ongles, tout en hurlant mes suppliques.
L’enflure de mon cœur écartelait un peu plus mon corps tremblant. Je n’étais plus que souffrance : respirais la rage, goûtais l’amer injustice de la vie, entendais vaguement mes plaintes qui m’arrachait la gorge, touchais la terre qui l’effleurait, et n’arrivais qu’à distinguer son nom graver dans le marbre à travers les larmes salées qui commençaient à brûler mes yeux. Ne pensais plus, ne pensais plus, frappais sa pierre, frappais son dernier visage, recouvrant les gravures de mon sang. Arrachant ma peau, pleurant, suppliant, criant, hurlant. Pourquoi elle, Maman, Maman. Non c’est impossible, ça ne pouvait pas se finir comme ça.
Mes pleurs m’étouffaient : ils se voulaient longs et douloureux. Je fermis les yeux et me blottit contre la terre, l’affreuse parcelle qui nous séparerait pour toujours. Je ne me souviens plus, je me perdis dans le fin fond de ma tristesse et de la rage qui m’avait gagnés.
C’était trop tard. Pour toujours.
Le néant m'enveloppa.

Des heures plus tard me semblait-il, submerger par mon profond désespoir qui pour la première fois avait gagné de moi, je l’entendis une nouvelle fois.
Ce bruit, ce fameux bruit.
Et je l’entendais sans vraiment l’entendre : je le percevais, dans la noirceur abyssale de ce vieux cimetière purulent. Je le ressentais, comme je ressentais encore une fois cet inquiétant sentiment de manque, mêlé de tristesse, noyé quelques part dans mon chagrin.
Allongé à même la terre, recroquevillé sur moi-même, je m’assis lentement. Mes larmes coulaient encore à flot, silencieusement, dans des fossés préalablement creusés sur mes joues.
Et là, mon rythme cardiaque s’accéléra, une chaleur grandissante engloba ma poitrine, puis tout mon être.
L’adrénaline me gagna : je n’étais pas seul.
L’inconnu était là, entre deux tombes, me scrutant certainement : son visage m’était invisible dans l’obscurité de la nuit. Mais ce n’est pas cela qui me gênât en cet instant – bien que je sentais la peur tentée de prendre le dessus sur ma tristesse et cette chaleur suffocante. C’était ses longues traîné noir cendre qui l’encadraient. Des ailes.
Etait-ce un ange, ou une simple plaisanterie, ou bien je ne sais quoi qui laisserais supposé que je ne tombais pas, tête la première, dans la démence ?
Puis il fit un pas, et là, je ne pus répondre de rien. La chaleur était tel, que je cru m’enflammer. Je voyais l’ombre de ses plumes, danser avec cette légère brise qui caressait mes joues fiévreuses.
Et j’eus cette drôle d’impression que mon cœur s’ouvrait pour la première fois.
Je ne pouvais plus bougé, et belle et bien consciente de se fait, et lorsqu’il fit ce deuxième pas, mal assuré, je le toisais sans cillé.
Il m’hypnotisait.
Et mon cœur continuait de cogné, et ma tête de tourner. Etait-ce déjà trop tard ? Etais-je déjà bonne à placer à l’asile ?
Enfin, il s’arrêta, tenant à peine sur ses jambes tremblantes, et d’une voix éreintée, il murmura : « Je suis là. »
Puis il s’effondra, devant moi, et à par la pensé, je n’eu pas la délicatesse de me lever et de l’aider. Bien sûr, il était si banal de se retrouver tard dans la soirée dans un cimetière, entiché d’un homme oiseau, qui de surcroît ne tenait pas sur ses pattes !
Mais où avais-je atterrit ? Que faisais-je là ?
Je devais sûrement être bien au chaud entre mes draps, ou bien assise en cour d’anglais, à rêver éperdument d’un monde aussi glauque que celui, où j’étais assise en cet instant précis. Celui où chacun de mes membres étaient figés, où ma langue était intarissablement liée, où j’étais tout bonnement en train de me posé la question si oui ou non devais-je réagir pour aider un inconnu, doté d’ailes immense et noir, à se relever.
Alors, pour être sûr de la situation, je pris la peine de bouger mon bras ankylosé et de me pincer. Et à mon grand étonnement, la douleur était bien là.
C’était bon, la fièvre me gagnait.
Les larmes s’étaient arrêtées de coulé et je ne le remarquai que lorsque j’eu pus frôler de mes mains, mes joues humides a satiété. Je regardai la tombe, une boule au ventre, puis en tentant de me lever, je pris compte du poids de ma fatigue et du chantier que j’avais à la place du corps. Je restais là, les jambes chancelantes, puis pris la résolution de me diriger vers lui.
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Salomée*
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MessageSujet: Re: Debut potentielle d'une histoire - Les ailes d'Edwine.   Debut potentielle d'une histoire - Les ailes d'Edwine. Icon_minitimeVen 9 Mai 2008 - 20:50

C'est vrai que c'est prenant. J'aime beaucoup, même si il y a des petites fautes.
Vivement la suite ! cheers ( Si il y en a une. )
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Poppy
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MessageSujet: Re: Debut potentielle d'une histoire - Les ailes d'Edwine.   Debut potentielle d'une histoire - Les ailes d'Edwine. Icon_minitimeSam 10 Mai 2008 - 19:03

J'aime beaucoup ton style! L'histoire tient la route et est originale. Les émotions du personnages sont vraiment très bien écrites. Malgré les fautes d'orthographe et les quelques incohérences, j'adore! Vivement la suite! =)
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luna
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MessageSujet: Re: Debut potentielle d'une histoire - Les ailes d'Edwine.   Debut potentielle d'une histoire - Les ailes d'Edwine. Icon_minitimeSam 10 Mai 2008 - 19:31

C'est très sympa, j'ai hate d'avoir la suite. Pour ce qui est des choses à revoir:
"Un frisson gagna mes jambes pour venir mourir tout contre ma poitrine." j'avais mis le même type de phrase que toi dans mon roman, et mon prof de Français à, la fac avait dit que ça faisait "too much"...

"J’ignorais totalement ce que je ressentais, mélange de tristesse, d'égarement, de chaleur et de manque. " l'idée est bonne, mais la formulation est un peu maladroite.

"Mes yeux s’embuèrent de larmes, et ma vision fut brouillée pendant ce lapse de temps que mon cerveau s’accorda, avant d’enfin décider de réagir, et de commander à ma main d’essuyer ses dernières." pareil

"L’inconnu était là, entre deux tombes, me scrutant certainement : son visage m’était invisible dans l’obscurité de la nuit. Mais ce n’est pas cela qui me gênât en cet instant – bien que je sentais la peur tentée de prendre le dessus sur ma tristesse et cette chaleur suffocante. C’était ses longues traîné noir cendre qui l’encadraient. Des ailes." la phrase est beaucoup trop longue.

(désolée si je suis un peu critique, mais je me souviens que quand j'ai commencé à écrire ça me saoulait que les gens me disent "ouais c'est bien" je voulais des critiques qui me permettent de m'améliorer. Mais si ça te gène j'arrête, t'as qu'a me le dire en MP ou même ici.)
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Amodya
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MessageSujet: Re: Debut potentielle d'une histoire - Les ailes d'Edwine.   Debut potentielle d'une histoire - Les ailes d'Edwine. Icon_minitimeSam 10 Mai 2008 - 19:57

Franchement ton histoire est très bien vivement la suite !! ^^

Par contre pour les chose à revoir : "glauque" que tu utilise souvent ne se dit pas en littérature, c'est limite familier.
Et surtout attention à la concordance des temps !! par exemple : "Elle n’était plus là, et ne me répondra plus jamais…" il faut dire : "elle n'est plus là, et ne me répondra plus jamais". Et il y a d'autres passages avec le même problème mais je ne peux pas tout citer désolée !!

Mais l'histoire est bien j'aime beaucoup les descriptions des sentiments, très précises. Tu prends ton temps et tu fais durer le suspens!! Bravo !!
J'espère vivement qu'il y aura une suite !!
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cocottecherie
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MessageSujet: Re: Debut potentielle d'une histoire - Les ailes d'Edwine.   Debut potentielle d'une histoire - Les ailes d'Edwine. Icon_minitimeMar 7 Oct 2008 - 17:15

C'est vraiment (sur)prenant !! J'aime beaucoup ! J'étais tellement captivée que j'ai pas vraiment relevé les fautes ^^
C'est vrai qu'il y a quelques tournures de phrases confuses mais dans l'ensemble tu t'exprime vraiment très bien !!
Bravo Duh
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MessageSujet: Re: Debut potentielle d'une histoire - Les ailes d'Edwine.   Debut potentielle d'une histoire - Les ailes d'Edwine. Icon_minitimeMer 8 Oct 2008 - 19:08

Merciiii =D
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MessageSujet: Re: Debut potentielle d'une histoire - Les ailes d'Edwine.   Debut potentielle d'une histoire - Les ailes d'Edwine. Icon_minitimeDim 30 Nov 2008 - 21:20

Une fois rentré à la maison, portant à moitié l’inconnus sur
mon dos, je gravis les escaliers, les jambes tremblantes. Je ne sais comment
j’y suis parvenu – à chacun de mes pas, je me voyais déjà tombé à terre. Arrivé
en haut, je pris compte de ce silence pesant : mon père n’était pas encore
rentré. Pure chance. J’entrepris alors d’allonger mon « invité » sur
mon lit, et m’y laissai mollement tomber à mon tour, reprenant mon souffle,
reposant mes jambes, tout en contemplant ,comme mon habitude, le plafond
blafard. Puis, ayant retrouvé une respiration adéquate, je tournai la tête vers
lui. Ses yeux étaient fermés, et soudain, je doutai de sa survis au périple du
voyage. Alors, je me remémorais ses gémissements lorsque j’avais faillis
l’échapper en cours de route.


Je vérifiai tout de même en me relevant et m’approcha
lentement de son visage. Il était totalement inerte. Je tendis donc l’oreille à
deux centimètre de son nez, et constatais avec soulagement qu’il respirait.


Et, m’arrêtant brutalement dans l’inspection de ses moindres
traits, je constatai qu’il était beau. Pas simplement beau, incroyablement
beau. Comme tout droit sortis d’un film hollywoodien. Ses yeux fermés
laissaient place à de longs cil noirs qui semblaient caresser sa peau. C’est à
ce moment-ci que je remarquai une vilaine plait qui longeait sa joue. Elle
n’avait pas l’air très profonde. Je partis donc cherché le nécessaires pour
désinfecté tout ça dans la salle de bain – j’hésitai, une fois sur le perron, à
laisser où non la porte ouvert, ayant à la fois peur qu’il disparaisse tout à
coup, où que quelqu’un rentre précipitamment dans la maison et ne le voit. La
dernière hypothèse étant la moins probable, je laissais cette dernière grande
ouverte. En effet mon père ne prenait plus la peine de monter à l’étage depuis
là mort de maman, repoussant encore et encore la confrontation au faite qu’il
devrait dès alors, dormir seul dans un lit portant pourtant son odeur.


Emportant de l’alcool, ainsi que des pansements et du coton,
j’arrivais dans la chambre, plus concentrée sur ce que je transportais qu’autre
chose. C’est donc accueillis par un énorme sursaut que je traversai
l’encadrement de la porte, lorsque je vis
le jeune homme assis, me dévisageant promptement de ses profondes
prunelles noirs.
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MessageSujet: Re: Debut potentielle d'une histoire - Les ailes d'Edwine.   Debut potentielle d'une histoire - Les ailes d'Edwine. Icon_minitimeJeu 5 Aoû 2010 - 22:29

Je tente de relancer le sujet, car j'aimerais bien avoir plus d'avis :)
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MessageSujet: Re: Debut potentielle d'une histoire - Les ailes d'Edwine.   Debut potentielle d'une histoire - Les ailes d'Edwine. Icon_minitime

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