Tish Lycéen(ne)
Nombre de messages : 155 Age : 33 Localisation : Bressuire, Deux-Sévres Date d'inscription : 07/09/2008
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| Sujet: Créa littéraire=) Ven 2 Jan 2009 - 17:49 | |
| Alors après avoir peser le pour et le contre de publier mon histoire ici, j'ai décidé de la mettre car les critiques sont toujours de bon conseils alors surtout n'hésitez pas. Ca fait un peu de lecture je suis désolée, la suite viendra surement plus tard.
Cela faisait quinze jours, quinze interminables jours que je n’étais pas sortie de chez moi. Les vacances d’été venaient de commencer et je me retrouvais coincée dans ma grande maison, déjà punie. Peut-être cette fois l’avais-je méritée … J’étais aller m’acheter, avec ma petite soeur de 4 ans Louise, de nouveaux livres en ville car mon stock était à présent au stade de quasi-« tous lus » et avait besoin d’être renouvelé . Hélée par une de mes camarades de lycée, ma sœur avait l’espace d’un instant échappée à ma surveillance ; Instant qui lui avait permit d’explorer les environs pour enfin s’arrêter devant le bureau de ma mère qui, elle, n’eut pas l’air d’apprécier de retrouver sa petite fille toute seule dans la rue. Quand je finis, après avoir couru dans tous les recoins de la ville, par les rejoindre, ma mère était dans une colère noire et, après m’avoir qualifier d’ « inconsciente » et d’ « immature » m’interdit de sortir de la maison pendant deux semaines. Mais les deux semaines touchaient à leur fin.
L’interdiction de mes parents ne signifiait pas la même chose pour moi que pour la plupart des jeunes de mon âge. Je ne passais pas mes samedis soirs dans les bars ou dans les boîtes de nuits et si tel avait été le cas, je n’y serais pas allée, faute d’amis. J’étais une adolescente plutôt solitaire et les rares personnes qui osaient m’adresser la parole ne pouvaient être nommées « amis ». Mon père me disait assez souvent, pour rire, que j’avais des problèmes de sociabilité. Cette expression m’avait tout d’abord blessée mais, après réflexion, peut-être n’avait-il pas tord. Peut-être n’avais je rien en commun avec les autres et peut-être étais-je d’une nature différente. Dans tous les cas, la solitude ne me gênait en rien. J’avais réussis mon année en première scientifique assez bien et la rentrée prochaine annoncerait ce mot haït par nombres d’étudiants: BAC. En cours, je n’étais pas à l’écart, j’étais Camille la solitaire et le temps avait eu raison de moi. Mes camarades s’étaient habitués à mon mutisme quotidien et je n’étais pas assez intéressante pour être le sujet de rumeurs. Mais pour moi être solitaire ne signifie pas être nécessairement associable ou muette. Ainsi, il m’arrivait fréquemment de sortir de ma torpeur pour participer aux conversations qui pouvaient m’entourer et leurs membres étaient ravis de m’accueillir. Ainsi l’interdiction ne se faisait pas contre mes envies de sorties mais essentiellement contre mes balades de tous les jours dans les chemins entourant ma maison. J’aimais les promenades sur mon cheval, et mes intérêts se résumaient à cela et aux lectures.
Le seizième jour fut un jour magnifique, le jour de ma liberté. Mes parents n’avaient pas oublié ce que j’avais fait mais j’avais respecté leur punition sans me plaindre et c’est avec une lueur malicieuse dans les yeux qu’ils me regardèrent sortir, aux premières heures du jour. Je sortis par la porte de derrière, celle qui donnait sur le jardin et sur le pré où mon cheval mangeait encore l’herbe humide de rosée. Je relevais la tête, respirant à fond l’odeur de la campagne et laissant le vent parfumé mêler mes cheveux. Lorsque Peter Pan sentit mon approche, il laissa son petit déjeuner pour me regarder. Il avait été le cadeau d’anniversaire de mes 16 ans. Cela faisait presque un an que nous nous étions trouvé. C’était un connemara isabelle, il avait 7 ans maintenant, et ses yeux, qui me regardaient avec intensité, témoignaient d’une certaine intelligence et de malice. Lorsqu’il compris où nous partions, il devint impatient et nerveux et c’était avec une joie évidente qu’il entreprit son pas sur notre chemin habituel.
Je n’étais pas en retard. Du haut de la butte, j’observais le soleil arrivant à l’endroit où il illuminait la vallée. C’était l’aube. C’était mon paradis. Les gens de mon âge avaient du mal à me comprendre et je ne l’ai comprenais pas. Comment pouvait-on préférer rester devant des jeux vidéo ou un écran de télévision toute la journée alors que la terre nous offrait de tels paysages ? L’herbe humide brillait sous les éclats du soleil et paraissait faite de diamants. Des coquelicots et des violettes parsemaient l’étendue bucolique qui se déployait sous moi. Je restais souvent là, à contempler la vue, m’allongeant sur le tapis verdoyant et m’inventant d’autres vies, plongée dans mes livres.
Tel était mon monde.
*pas énormément d'intrigue pour l'instant^^* | |
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stella-edwardienne Touriste
Nombre de messages : 65 Age : 31 Localisation : Partie à la recherche de mon vampire idéal... Et compte bien le trouver un jour où l'autre !! Date d'inscription : 21/12/2008
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| Sujet: Re: Créa littéraire=) Ven 2 Jan 2009 - 17:54 | |
| J'aime bien le début, rien de très extravagant, une fille assez solitaire, j'attends la suite, vu que t'a bien réussi a mettre du suspense !^^ Tu me préviendra, hein ? Bises, continue ------------------------ Nous étions les deux moitiés d'une seule et même entité... http://twilight-fan-fic.skyrock.com | |
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