[Concours OS Spoilers BD] 7 ans après...

Normalement mon OS n'a pas de titre, je l'ai juste mis pour le différencier des autres
Faut que je dise un grand MERCI à Leelee qui a été assez patiente pour tout relire, corriger les fautes et les invraisemblances parce que c'était pas évident de se taper les 10 pages

Par contre désolée, les alinéas ne se mettent pas (j'avais aussi mis les dialogues en italique mais quand je copie/colle ici, ça marche pas, j'ai un peu la flemme de le refaire là, mais si ça fait trop compact je le ferai ).



- "J'avais oublié ce que c'était de chasser avec toi ! C'est injuste, tu t'amuses toujours plus que nous !" s'exclama Emmett alors que je m'abreuvais du sang de l'élan que je venais de tuer.
Je ris à sa remarque. Il était vrai que comme je n'avais pas les dents venimeuses, mes proies n'étaient pas paralysées par la souffrance que provoquait, normalement, le venin des vampires. J'aimais abuser de l'agressivité des animaux que je chassais en les taquinant pour qu'ils m'attaquent jusqu'à qu'ils s'épuisent.
- "Et moi" lui disais-je avec amusement, "j'adore chasser en ta companie ! Rose et toi commenciez à me manquer. Chasser avec un loup-garou, n'est pas aussi divertissant que je l'imaginais."
- "Ils nous surveillent, n'est-ce pas ?" lança Emmet avec un sourire en coin.
- "Oui, probablement. Il vient toujours chasser avec moi, même si je suis avec maman ou papa. Il s'inquiète continuellement à mon sujet, il est trop protecteur. Mais que pourrait-il m'arriver avec toi ?"
- "JACOB BLACK" cria Emmett "TA PRESENCE ICI N'EST PAS NECESSAIRE, ALORS RENTRE A LA MAISON ET CHANGE TOI !"
Je tentais en vain, de réprimer un rire. J'avais l'impression qu'un père venait de gronder son fils parce qu'il écoutait aux portes. Jacob s'était résigné à nous laisser seuls, mais il marquait son mécontentement en cassant une multitude de branches sur son passage, comme pour me signaler qu'il obéissait à l'ordre donné.

Aujourd'hui, je fêtais mon dix-septième anniversaire. Rosalie et Emmett étaient revenus à Forks pour l'occasion. Depuis que j'avais atteint ma maturité il y a quelques mois et que Rosalie savait qu'elle ne manquerait plus aucun de mes changements physiques, ils s'étaient accordés quelques semaines de vacances. J'étais à présent, figée dans mes dix-sept ans, pour le restant de l'éternité.
J'étais une créature rare. Un être hybride, moitié humaine, moitié vampire. Mon père était un jeune vampire âgé de plus de quatre-vingt dix ans et ma mère était humaine lorsque je suis née. J'avais besoin de dormir, mon coeur battait, je courrais très vite sans que mon rythme cardiaque ne s'accélère, du sang circulait dans mes veines, j'avais la peau chaude et aussi dure que du marbre, je pouvais rougir et mes dents étaient aussi tranchantes que des rasoirs, mais je n'avais pas la capacité de transformer les humains en vampire.
J'avais un don comme ma mère, mon père, mon oncle Jasper et ma tante Alice. Je montrais directement ce que je voulais, ce que je ressentais, simplement en touchant les gens. Bien qu'il m'ait bien étudié, j'étais pour Carlisle, le médecin et le vampire le plus vieux de la famille, un vrai mystère. Je n'étais pas l'unique spécimen, non, il y avait d'autres personnes comme moi. Quand j'avais trois mois, j'ai rencontré Nahuel, mais les circonstances n'étaient pas réellement adéquates pour une discussion. Les Volturi, la famille la plus respecté de vampires, voulaient mettre fin à mes jours et par la même occasion, mettre fin à ceux de toute ma famille.
Tout ce que nous savions, c'était que je grandissais très vite et que, comme Nahuel, je cesserais d'évoluer vers mes dix-sept ans, ce qui représentait sept années humaines.

- "On devrait rentrer maintenant, Rose et Alice ne me pardonneraient jamais si on arrive en retard" finit par dire mon oncle.
- "En retard à ma propre fête d'anniversaire, je n'imagine pas ce qu'Alice pourrait me faire endurer."
- "Et puis il reste Jacob, il serait capable de se lancer à ta recherche avec toute sa meute !" conclua-t-il.
C'était tellement vrai... Nous repartions en riant en direction de la maison, traversant les bois à toute allure. C'était une fraîche soirée de septembre, l'odeur humide des arbres verts montaient jusqu'à mes narines. La maison était illuminée de toute part, Alice avait surement sorti le grand jeu. Mais lorsque nous arrivions à la lisière des bois, mes parents nous attendaient.

- "Que se passe-t-il ?" interrogeai-je mon père
- "Et bien tu connais Alice, elle veut que tout soit parfait. Tu es incluse dans le tout. Elle nous a chargé de te conduire jusqu'au cottage pour que tu te changes. De plus, ta mère et moi souhaiterions t'offrir ton cadeau" répondit-il.
- "Je vous laisse alors, on se retrouve là-bas Nessie" déclara Emmett en me lançant un clin d'oeil.

Laissant Emmett regagner la maison, mes parents et moi rejoignions le cottage. Sur le chemin, je leur racontais ma partie de chasse et mes retrouvailles avec Emmett. Je n'oubliais pas de mentionner la présence de Jacob, qui, encore une fois, était venu contre ma volonté. Cela amusa mon père et quand je demandais à ma mère le pourquoi de cet amusement, elle me raconta que lorsqu'elle était humaine, Edward, mon père, était aussi protecteur envers elle que l'est Jacob envers moi.
Voilà pourquoi je ne comprenais pas cet entêtement à vouloir me surveiller. Contrairement à ma mère, je n'étais pas humaine, enfin pas complètement, je n'avais pas besoin d'un garde du corps, je savais me défendre toute seule. J'étais aussi agile et forte que n'importe quel vampire et si Alice avait eu une vision dans laquelle j'étais en danger, elle ne m'aurait jamais laissé gâcher sa fête en mourant bêtement.
Arrivés à la maison, je gagnais ma chambre d'enfant où je trouvais, étendue sur le lit, une robe verte émeraude.
J'avais pris la décision de quitter le cottage et de vivre avec Rose et Emmett au début de mon adolescence accélérée. Les activités nocturnes et bruyantes de mes parents ne faisaient pas bon ménage avec mon besoin de sommeil journalier, bien que de ce côté-là, Rose et Emmett n'étaient pas non plus, les plus discrets. Mais au moins, la maison familiale était grande et les murs, épais. Mon père m'avait autorisé à m'installer dans sa chambre, éloignée des quartiers de mon oncle et de ma tante.

Je me débarassais de mes baskets, de mon jean et de mon t-shirt pour enfiler la robe. Depuis que j'étais née, Alice prenait le soin de m'habiller comme si j'étais sa poupée. Je trouvais ça amusant au début. Mais cette manie ne me faisait plus autant sourire.
Heureusement, je n'avais pas dix-sept tous les jours.

Je regagnais le petit salon où mes deux parents s'embrassaient fougueusement. Je me raclais la gorge.

- "Ok, je sais que je ne vis plus là, mais vous pourriez faire un effort le peu de temps où je suis présente. Et puis, vous avez une chambre !"

Si ma mère aurait pu rougir, je savais qu'à cet instant, ses joues seraient en feu.
Je remarquais qu'elle s'était également changée. Comme elle n'était pas du genre à prendre l'initiative de porter une robe, je mis ce soundain changement sur le compte d'Alice.

- "Tu es superbe maman !" lui disais-je, essayant de ne pas imaginer ce qui avait pu se passer dans le dressing de mes parents.
- "Merci" souffla-t-elle, un peu gênée.

Ma mère n'aimait pas les compliments, même les plus sincères. Et pourtant, je ne connaissais personne d'autre qui en méritait plus qu'elle. Elle était belle, intelligente, drôle, contre son gré la plupart du temps et anciennement très maladroite. Mon père n'oubliait jamais de me raconter une anecdote à ce sujet. Humaine, ma mère avait eu deux pieds gauches. Cela faisait parti de son charme, me disait-il.
Mais la qualité que je lui enviais le plus, c'était son courage. Elle avait refusée d'avorter alors qu'elle était en train de mourir. Par ma faute. Ma croissance accélérée la rendait très malade et ma famille assistait à son trépas, impuissante.
Il m'arrivait de jalouser son ancienne condition d'humaine. Elle avait tout connu: les amis, le lycée, la famille, l'amour. L'inscouciance de la jeunesse.
Mais rester immortelle m'effrayait un peu. J'aurais aimée aller au lycée comme tous les autres adolescents, faire du sport sans craindre de tuer mes partenaires, faire une promenade sous un soleil éclatant, pleurer devant un film triste, mais tout cela était presque impossible. Je ne brillais pas comme un diamant si je m'exposais au soleil, et je contrôlais ma soif. J'avais déja bu du sang humain étant petite. J'aimais beaucoup ça, mais plus je grandissais plus il était difficile pour moi de regarder les autres membres de ma famille, faire l'effort de se contenter de sang animal, alors que moi, j'avais droit à un régime différent. Je pris également l'habitude de manger comme les humains, même si leur nourriture m'écoeurait un peu. Quand je sortais avec Jacob et que nous passions la journée à Port Angeles, nous allions toujours manger dans ce restaurant italien que ma mère connaissait bien. C'était là-bas, que pour la première fois elle s'était retrouvée seule à seule avec mon père.

- "Nessie, j'ai pensé que tu voudrais ouvrir notre cadeau ici" annonça mon père.
- "J'espère que vous n'avez pas fait de folies, j'ai déja tout ce qu'il me faut."
- "Ne t'inquiètes pas, j'ai maitrisé la fièvre acheteuse de ton père" s'amusa à dire ma mère.

Elle me tendit une boîte couleur chocolat entouré d'un ruban blanc satiné. Je l'ouvris, et découvrit à l'intérieur, une boîte à musique. Elle avait été sculptée dans le plus lisse des bois d'ébène. Je suivais avec mes doigts les fines gravures qui décoraient le dessus de la boîte.

- "Elle est magnifique !"
- "Ouvre-la" me dit ma mère.

Je soulevais le couvercle et une musique envahit la pièce. C'était une berçeuse, celle que mon père avait écrite pour moi et qu'il me jouait tous les soirs avant que j'aille dormir. Mais autre chose attirait mon attention: une clé était placée dans l'un des compartiments du plateau.

- "Qu'est-ce qu'elle ouvre ?" demandai-je à mes parents.
- "Et bien, j'ai pensé qu'il était temps que tu possèdes ta propre voiture..." répondit mon père.
- "Edward !" lança ma mère, surprise.

De toute évidence, elle ignorait cette partie du cadeau.

- "Bella, tu avais ta propre voiture à 17 ans" expliqua mon père.
- "Exact, mais te connaissant, ce n'est sûrement pas une vieille chevrolet que tu lui as acheté."
- "Encore heureux ! Je ne vais pas laisser ma fille conduire une antiquité qui roule aussi vite qu'un fauteuil roulant !"
- "Qu'est-ce que c'est ? Où se trouve-t-elle ?" interrogeai-je mon père, impatiente.
- "Dans le garage et pour ce qui est de la marque, tu verras par toi même !" répondit-il.

Contrairement à ma mère, qui ne voyait dans les voitures, qu'un simple moyen de transport, j'avais, de ce côté-là, bien hérité de mon père et de la famille. J'adorais la vitesse et j'avais un gros faible pour les coupés.

Après avoir déposé ma boîte à musique sur ma commode et glissé la clé de ma nouvelle voiture dans mon sac, on quittait finalement le cottage pour se rendre à ma fête.

Avant d'entrer dans la maison, je pris un grand bol d'air.
Dès que je franchissais la porte, je remarquais les banderoles suspendues au plafond et les bouquets de ballons accrochés à la rampe des escaliers. Au fond du salon, se trouvait une longue table recouverte d'un nappe blanche. Il y avait plus de nourriture que de convives présents.
Je reconnus des visages familiers et je ne pouvais m'empêcher de sourire. Il y avait Seth et Leah Clearwater, des amis de Jacob et de ma mère, même si Leah n'était pas la plus amicale des amies. J'appréciais beaucoup Seth, il me faisait rire, et il n'avait pas changé gardant, ses yeux pétillants d'adolescent. Les loups et les vampires avaient ce point commun. Enfin presque car les loups pouvaient vieillir, mais cela demandait une grande maîtrise de soi.
Je remarquais aussi la présence de Carlisle et d'Esmée, mes grands-parents adorés. Ils avaient du quitter Forks il y quelques années pour Bellingham, une ville plus au nord. L'hôpital où travaillait Carlisle devenait assez soupçonneux face à son éternelle jeunesse. Biensur, ils venaient souvent me rendre visite et j'allais également les voir, mais ce n'était pas pareil. Voir que ma famille était divisée me rendait triste. Alice et Jasper avaient vécus avec eux. Ils étaient retournés au lycée et à l'université.
Si je n'avais pas existée, ma famille se serait installée à Hanover où ma mère aurait suivi des cours à Dartmouth. Elle aurait été encore humaine une année supplémentaire, peut-être deux. Elle me répétait sans cesse que j'étais un cadeau inespéré et que mes parents étaient comblés avec la vie qu'ils menaient. Malgré cela, je culpabilisais. J'avais l'impression de les condamner à une existence monotone. Ca devait changer, je le souhaitais pour eux, et pour moi aussi. J'étouffais à Forks.

-"Bon anniversaire Nessie !" me dit mon grand père Charlie, me sortant de mes songes.
- "Merci grand-père !"
Il me prit tendrement dans ses bras. Charlie était humain, mais il savait que je ne l'étais pas et que Bella, sa fille, avait changé il y a sept ans. Mais il n'avait jamais demandé à en savoir plus. Il connaissait la vraie nature de Jacob et il en parlait avec Bill, son père, avant que celui-ci ne décède deux ans plus tôt, d'une crise cardiaque foudroyante. Cette tragédie avait beaucoup affectée Jacob, le laissant seul. Il pouvait toujours compter sur la meute, sa seconde famille, et sur la mienne. Ma mère et lui étaient meilleurs amis et j'aimais la voir en sa compagnie. Car avec lui, elle n'était plus la Bella de mon père, l'épouse, ma mère, non, elle était l'adolescente de dix-sept ans qui faisait des courses éffrénées avec mon Jacob.

Comme s'il avait lu dans mes pensées, Jacob se présentait devant moi me tendant l'une de ses mains. Je lançais un regard furtif à mes parents et nouais mes doigts autour des siens. Il n'était jamais fâché contre moi, la rancoeur ne faisant pas parti de son caractère. Mais il arrivait que je blesse. Je possédais une répartie glaçante, héritage de ma tante Rose. Si je n'avais pas les cheveux cuivrés de mon père et les yeux marrons-chocolat de ma mère, on aurait presque pu penser que j'étais sa fille.
Rose était très fière de cette ressemblance, j'étais la fille qu'elle n'avait jamais pu avoir. Cependant faire souffrir Jacob n'était pas mon passe-temps favori. Pourtant, je savais que ce soir, j'allais lui briser le coeur. Et lorsque je croisais le regard d'Alice, rempli de compassion, je savais que je ne ferais pas machine arrière et que mon destin avait déja changé...

- "Alors tu es contente de ta fête?" me demanda-t-il
- "Tous ceux que j'aime sont là, alors oui, je suis pleinement satisfaite." lui répondis-je en le regardant dans les yeux.

J'aimais Jacob. Mais je ne ressentais pas pour lui ce qu'il ressentait pour moi. Pourtant en étant l'objet de son imprégnation, je ne pouvais rêver d'une meilleure relation. Il était toujours là quand j'en avais besoin, on passait tout notre temps ensemble et il cédait au moindre de mes caprices. Je l'avais envoyé à l'université de l'état de Washington pour qu'il obtienne son diplôme et il travaillait comme mécanicien près de La Push. Malgré ça, je n'arrivais pas à le considérer autrement que comme mon meilleur ami. Je ne l'aimais pas d'amour comme mes parents s'aimaient.
Je pris mon courage à deux mains...

- "Mon père m'a acheté une nouvelle voiture, si on allait l'essayer !"
- "On quitte ta fête ?"
- "Ne t'inquiètes pas, on reviendra pour le gâteau, je sais que t'as faim."

Je l'entraînais à l'extérieur et nous nous dirigâmes vers le garage.
Elle était là, garée à côté de la Ferrari de ma mère. Un coupé Audi a5. Mon père savait exactement ce qui me plaisait.

- "Whaou ! Edward fait pas les choses à moitié." lança Jacob
- "Elle est parfaite !" disais-je, en mettant au volant.
- "Tu sais ce que je pense des femmes au volant... et
puis t'as dit qu'on allait l'essayer..."
- "Fais pas l'enfant ! Tu ne toucheras pas à ma voiture de toute façon... j'te rappelle que je n'ai jamais eu le droit de conduire la tienne"
- "Ouais, mais j'te rappelle aussi que tu n'as jamais conduit des manuelles... je voulais pas que tu abîmes la boîte à vitesses !" persifla Jacob
- "Bon, soit tu montes, soit je te laisse là !" répliquai-je

Dès que Jacob claqua la portière de la voiture, je mis le contact. Je n'avais jamais entendu un moteur aussi silencieux.
Je m'engageais rapidemment sur la quatre voies en direction du sud, sous l'oeil attentif de mon co-pilote, qui ne manquait jamais de me faire remarquer l'allure excessive à laquelle je roulais.
Mes mains étaient crispées sur le volant. Quand je lui aurais annoncé ma décision, je devrais en supporter les conséquences. J'allais le faire souffrir, je le savais, et la perspective de le voir bléssé me faisait culpabiliser. Pourrait-il jamais s'en remettre ? Comment lui annoncer que je voulais partir loin de lui pour vivre ma vie ?

La route que j'avais emprunté traversait une forêt dense aux arbres longilignes. Je décidais de m'arrêter au bord de la route.

- "Pourquoi t'arrêtes-tu là ?" me questionnait Jacob
- "J'ai envie de marcher un peu"
- "En robe de soirée et en talons hauts ?"
- "J'ai déja chassée dans de pires conditions..."
- "Comme tu veux !"

Après reflexion, ce n'était pas l'une de mes meilleures idées. Le sol n'était pas du tout plat, des tas de branches et de fougères le recouvraient et il y avait des tas de petits trous où mes talons pouvaient se coincer.

- "Jacob, prête-moi ta ceinture s'il te plaît" lui disais-je

Avec les années, il ne cherchait plus à vouloir trouver des explications à chacune de mes paroles. Il s'éxécuta en fronçant un peu les sourcils, cependant.
Je remontais ma robe jusqu'à ce qu'elle arrive au dessus de mes genoux. Je serrais la ceinture autour de ma taille et enlevais mes escarpins que je laissais au pied d'un arbre. Je fis un chignon de mes longs cheveux cuivrés et les attachais avec de longues et fines feuilles que je venais d'arracher.
Jacob continuait à me fixer dubitatif.

- "J'ai une amie amazone. Elle m'a quelque peu expliqué comment me débrouiller dans la jungle. Je ne veux pas retourner à la maison toute décoiffée et débraillée, Alice serait capable de m'enfoncer un pieux dans le coeur."
- "C'est pas faux, ça !"

Il faisait vraiment noir dans cette forêt. La lumière de la lune et des étoiles n'arrivait pas à perçer cette couche de feuilles qui surplombait nos têtes. Après une petite course, nous nous étions arrêtés au bord d'un ruisseau.

- "Tu ne m'as toujours pas offert mon cadeau !" l'accusai-je
- "Pourquoi crois-tu que j'en ai un pour toi ?"
- "Comme si tu pouvais t'en empêcher..."

J'avais, encore une fois, raison. J'avais encore autour du poignet son premier cadeau: un bracelet tréssé, inspiré de l'alliance traditionnelle des Quileutes. Il ne manquait jamais l'un de mes anniversaires. Je pensais qu'il savait que je ne manquait de rien, que ma famille pouvait tout m'offrir, mais plus que tout, il voulait marquer sa différence. Me fabriquer de ses mains quelque chose d'unique.
Il finit par sortir d'une des poches de son jean, un petit écrin taillé dans du bois. Je commençais à redouter le pire. Avait-il oser ? J'ouvrais la petite boîte et j'y découvrais seulement un collier.

- "Jacob, tu m'a foutu une de ces peurs ! J'ai cru que t'allais me demander en mariage ou un truc comme ça !" m'exlamais-je, la main sur le coeur.
- "Ce ne sera pas pour cette fois ! Serais-tu impatiente de devenir Madame Black ?!" se moquait-il.
- "Très drôle... En tout cas il est magnifique, merci beaucoup!"

Il insista pour m'aider à l'attacher autour de mon cou. C'était une chaîne en or, très fine et assez courte accompagnée d'un petit pendentif en bois. Il représentait un loup taillé en relief. La chaîne tombait juste au-dessus du collier que ma mère m'avait acheté pour mon premier Noël. Je ne l'avais jamais quitté. Sur le médaillon était gravé "Plus que ma propre vie". A cet instant, je ressentais plus que jamais ce que cette phrase impliquant. Ma famille passait avant moi. Elle était toute ma vie. Il était impensable qu'un jour je puisse la quitter.

- "Jacob" finis-je par dire "il faut que je te parle de quelque chose de très important..."
- "Je n'aime pas quand tu prends cet air sérieux."
- "N'essaye pas de m'interrompre, c'est déja assez difficile comme ça !"
- "Ok, j'écoute."
- "Nous allons partir Jacob..."
- "Où ça ?"
- "Heureusement que j'ai dit que tu devais pas m'interrompre ! Où ? Je ne sais pas encore, mais nous allons le faire. Le plus tôt possible..."
- "Partir, c'est à dire ?"
- "Tu m'agaçes ! Si t'arrêtais de me questionner, tu le saurais déja !"
- "J'essayais juste d'aider..."
- "Oui et bien retiens-toi s'il te plaît, sinon on en a pour des lustres !"
- "Des lustres mais sans prendre une ride !"
- "Si c'était pas un sujet sérieux, je serais morte de rire je pense..."
- "Bon allez, vas-y, je meurs de faim, j'ai envie de rentrer manger ton gâteau !"
- "Nous allons quitter Forks. Je veux dire, ma famille et moi. Tu dois rester là où est ta place. Et elle est à La Push. Tu dois veiller sur les tiens. J'ai besoin de savoir si je suis capable de vivre normalement. J'ai envie d'aller au lycée et à l'université. J'en peux plus de rester confiner à la maison. Et je supporte pas de voir ma famille disperçée. Malgré tout ce que je peux te dire, tu sais que je tiens à toi, t'es comme un frère pour moi. Mais je sais aussi que je ne serais jamais la Nessie que tu veux. J'ai toujours su ce que l'imprégnation signifiait pour toi et je sais que je te brise le coeur, mais essaye de me comprendre, je ne vais jamais te considérer autrement que comme un ami. Le meilleur qui soit, mais... je ne veux pas me battre avec toi, je sais d'avance ce que tu vas me dire pour essayer de me convaincre. Je sais déja que personne ne sera jamais aussi attentif que toi, je sais qu'aucun homme ne me connaîtra aussi bien que tu me connais. Mais je sais aussi, que je souhaite autre chose. J'ai envie de spontanéité, je veux goûter à de nouvelles choses..."
- "Trés bien, tu es jeune, tu veux de l'aventure ! Mais je viens avec vous !"
- "Non ! Non ! Non ! Ne commences pas, ce n'est pas une question d'âge ! Ce n'est pas une question d'aventure ! Je veux que ma famille soit heureuse, je veux qu'elle redevienne comme elle l'était avant mon arrivée ! Ma mère aurait du aller à l'université, au lieu de ça, elle s'est caché ses dernières années par peur de croiser à Forks quelqu'un qui l'aurait connu dans son ancienne vie ! Je subis le même emprisonnement ! J'allais chez Charlie avant que ses voisins le questionnent sur le nombre de nièces qu'il avait parce que je grandissais trop vite... ma famille ne vit pas comme elle le mérite ! Recommencer une nouvelle vie dans une nouvelle ville, c'est la seule solution. Je pourrais enfin cotoyer des gens de mon âge qui ne sont pas des parents à moi et ma mère aura la possibilité de faire les études qui lui plaisent...
- "Tu peux très bien aller au lycée de Forks et te faire passer pour une parente de Charlie ! Tu pourrais même utiliser l'ancien nom d'Edward ! Tu seras Nessie Masen, nièce de Charlie Swan ! Pourquoi tu veux quitter ta vie d'ici ! Tes amis sont là, pense à Seth, pense à moi !"
- "Je ne fais que ça ! Tu crois que la perspective de te quitter n'est pas douloureuse ! Mais je dois penser à ma famille en premier lieu ! De plus, au lycée de Forks, je vais certainement attirer les soupçons. Je ressemble à ma mère ! Les professeurs qu'elle a eu, il y a de fortes chances que j'ai certains d'entres eux ! Que vont-ils penser ?"
- "C'n'est pas juste ! Tu n'es pas juste !" cria Jacob
- "C'est mon choix ! Respecte-le si tu m'aimes vraiment !"

C'était la phrase que je craignais de dire. Je voulais inverser les rôles, le faire culpabiliser. Je me detestais.
Jacob tenait son visage entre ses mains. Je sentais que ses sentiments étaient partagés entre la colère et la profonde tristesse.
En tendant la main, je m'approchais de lui.

- "Rentre chez toi, ta famille t'attend ! Je vais aller courir un peu, histoire de me changer les idées !" me cracha-t-il en reculant.

Il était inutile que je tente de le faire changer d'avis. Il avait besoin d'être seul. Je tournais les talons et reprenais la direction de la voiture.

Je retrouvais mes chaussures là où je les avais laissées. J'enlevais les feuilles de mes cheveux, les laissant retomber sur mes épaules. J'ôtais la ceinture de Jacob sans un bruit. Si j'en avais été capable, j'aurais pleuré autant qu'il était possible de le faire.

Je repris la route. J'allumais la radio, espérant tomber sur un programme qui puisse attirer mon attention. Malheureusement, il n'y avait que des chansons parlant d'amour... Tu parles d'une distraction !

Arrivée à la maison, je vis qu'Alice m'attendait, assise sur les escaliers. Elle me sourit timidement.

- "Alors il n'a pas pris cette nouvelle de la façon dont tu l'espérais ?" me dit-elle
- "Non, pas exactement. De toute façon, je ne m'attendais pas à ce qu'il l'approuve en me sautant dans les bras."
- "Ca va s'arranger avec le temps. Patienter, il n'y a rien d'autre à faire."
- "Oui tu as sûrement raison. Tu l'as dit à quelqu'un d'autre ?"
- "Je savais que tu prefererais l'annoncer à tout le monde."

Elle se releva et pris ma main. Alice était la personne la plus réfléchie que je connaissais. Il m'était impensable de la quitter un jour.

- "Nous t'attendions ! Où est Jacob ?" me demandait ma mère, dès que nous franchissions la porte d'entrée.
- "Il est rentré. Nous nous sommes un peu disputé, mais ça va s'arranger !"

J'étais une piètre menteuse, mais ma mère n'insistait pas. Seth s'approchait de moi, l'air penaud.

- "Tu veux que j'aille le voir ?" me demandait-il
- "Ce n'est pas une bonne idée, je pense. Il a besoin de rester seul, et puis Esmée va apporter mon gâteau, je ne veux pas que toi aussi, tu râtes ça !" répondais-je avec un petit sourire.

Comme prévu, Esmée avait commandé un gâteau dans une pâtisserie française. Un gâteau aux mesures disproportionnées quand on connaissait le nombre de personnes qui pouvaient y goûter. Alice et Rose avait fait de la place sur la longue table blanche. Elles restaient à mes côtés pendant que le reste de la famille se trouvaient de l'autre côté. Ca ne m'aurait pas déplu en temps normal, mais le voeu que j'allais faire, ne collait pas avec l'ambiance célébration de cette journée.
J'avais l'impression de me retrouver devant un jury qui accepterait ou non ma décision. Autant dire que la place d'accusé me faisait frissonner. Je pris enfin la parole.

- "Je suis contente de fêter mon anniversaire avec vous tous. Je n'étais pas sûre que vous puissiez vous libèrer, 7 ans que je vis dans cette maison, le temps y est comme arrêté..."
- "C'est le cas pour nous tous Nessie! " me lançait Emmett
- "Je ne parlais pas d'immortalité voyons ! Vous m'avez comprise ! Mais j'espère que ça changera bientôt. Je... j'aimerais... c'est fou comme j'arrive mieux à m'exprimer clairement quand je suis seule ! Je m'étais entraîné pourtant !"
- "Tu devrais faire un voeu, avant que les bougies s'éteignent" me soufflait Alice

Tour à tour, je regardais les membres de ma famille. Ils souriaient tous sur le moment, c'était encourageant. Je pris une profonde respiration et d'un seul souffle, les 17 bougies s'éteignèrent.

- "Quel était ton voeu ?" me demandait Alice, souriante.

J'allais devoir la remercier pour les perches qu'elle me lançait.

- "Tu ne devrais le garder pour toi Nessie, on dit que ça porte malheur de le dire à voix haute." me fit remarquer ma mère.
- "Que pourrait-il m'arriver ? Je suis certaine qu'Alice sait déja ce qu'il en est !"
- "Exact ! "
- "J'ai... j'ai souhaité qu'on quitte Forks tous ensemble."

Ma révélation n'eut pas l'effet attendu, encore une fois. Je lisais de l'incompréhension dans les yeux des miens.

- "Qu'entends-tu par quitter Forks tous ensemble ?" me demandait Carlisle
- "C'est clair non ?" rétorquait Alice "Nous allons partir, et recommencer une nouvelle vie dans une nouvelle ville ! Ce serait les début de Nessie au lycée, Bella pourrait aller à la fac..."
- "Tu comptais nous en parler quand exactement ?" me lançait mon père, les bras croisés.
- "Et bien, Alice vient de le faire, n'est-ce pas assez tôt ?"
- "C'est la meilleure des nouvelles, ça me manquait de ne plus vivre avec toi !" s'exclamait Rose en me prenant dans ses bras.
- "Minute, rien n'est fait. Nous devrions en discuter calmement." répondit ma mère.
- "Tu n'en as pas assez de vivre cachée aux yeux des autres ? Ca ne te plairait pas de reprendre tes études, tu aimes tant la littérature ! Et puis, j'aimerais enfin commencer à vivre ! Je ne fais rien ici, je m'ennuie. Le lycée, faire de nouvelles rencontres, humaines j'entends..."
- "Tu finiras par te lasser du lycée dans quelques décennies !" ma lançait Jasper
- "Peut-être, mais je ne serais pas seule ! Et puis y'a tellement de choes à faire et à voir dans le monde. Vous pouvez me compendre non ?"
- "Tu te rends compte que si jamais tu te fais des connaissances au lycée, tu ne pourras jamais leur parler de notre vraie nature. Après le lycée, ils iront à l'université, tu ne pourras plus les fréquenter sans risquer d'éveiller leurs soupçons. C'est un vrai sacrifice !"
- "C'est un sacrifice que j'assumerai."
- "Tu dis ça maintenant, mais c'est plus difficile que ça n'en a l'air. Nous sommes vampires à part entière, cotoyer les humains n'a aucune importance à nos yeux. Ils sont fragiles et tellement éphémères. Mais toi, ton côté humain va te conduire à vouloir lier des liens avec eux. Tu vas avoir envie d'avoir une vie sociale normale. Tu en souffriras !" continuait Jasper
- "Bon alors c'est quoi le programme ? On reste pourrir éternellement à Forks, Esmée, Rose, Alice, Carlisle, Emmett et toi repartez vivre votre vie loin de nous ? Ca me fera moins souffrir ?"
- "Non biensûr que non" répondit ma mère "mais es-tu vraiment sûre de ce que tu veux ? Et Jacob ?"
- "Maman tu étais humaine, t'as sacrifié ta mortalité pour papa, le regrettes-tu ? Tu n'as jamais pensé à Renée, Charlie, Jacob et tes amis ?"
- "Si évidemment. Mais ce n'est pas pareil. Ma vie sans Edward n'était qu'une moitié de vie, je sais que je pouvais rester humaine et continuer ma vie, mais vivre sans lui m'aurait fait plus de mal que de vivre sans mes amis ou tes grands-parents."
- "T'as toujours pensé que Jacob deviendrait ce que papa représente pour toi. Ce n'est pas le cas. L'imprégnation fonctionne à sens unique, il ne faut pas l'oublier. Je l'aime beaucoup, mais ce n'est pas de cet amour fusionnel et passionnel que vous semblez tous partager entre vous. Je ne sais pas comment l'expliquer, mais je sens vraiment que je suis destiné à quelqu'un d'autre."
- "Tu devrais raccompagner Seth et Leah et aller te coucher. Il faut qu'on en parle entre nous, après tout, nous sommes encore tes parents, tu dois suivre nos directives." concluait mon père

J'obéissais, il était tard, et je voulais connaître le verdict de ma famille le plus tôt possible. Avant de partir je disais au revoir à mon grand-père. Il préférait laisser ma famille, le mot "vampire" lui avait fait l'effet d'une douche froide.
Le voyage en voiture jusqu'à La Push se fit en silence, mais je sentais les regards noirs de Leah dans mon dos. Ses sentiments pour Jacob étaient sincères, et elle désespérait à l'idée de ne jamais s'imprégner d'un humain pour pouvoir enfin connaître l'amour réciproque.
Arrivés devant leur maison, Leah quittait la voiture sans dire un mot. Bien que frère et soeur, Leah et Seth ne se ressemblaient pas du tout en dehors de la ressemblance physique. Leah était impulsive, rancunière, cynique et Seth, il était compréhensif, doux, généreux.

- "Tu veux vraiment partir hein ?"
- "Oui"
- "Tu me manqueras"
- "Tu me manqueras aussi, mais on aura des tas d'occasions de se revoir !"
- "Je ne pense pas. Si vous partez, ce n'est pas certain que tu me dises où. Jacob te suivrait."
- "Il reste le téléphone et internet ! Et puis si jamais nous revenons à Forks, tu seras le premier au courant."
- "Je finis par penser que l'imprégnation n'est plus aussi cool que ça en avait l'air au début !"
- "Non, regarde Emily et Sam. Ils sont heureux. Tu trouveras ton Emily, je le sais !"

Avant de partir, Seth me prit dans ses bras en guise d'un au revoir prolongé.

De retour à la maison, je voulais me coucher l'esprit tranquille. Je faisais donc un détour par la salle à manger... Ils étaient assis autour de la table, les mains jointes et l'air sérieux. Rien de bien encourageant !

- "Alors ?" demandais-je
- "Tu ne devais pas aller te coucher ?" répondit ma mère
- "Comme si j'allais trouver le sommeil ! Plus tôt vous m'annoncerez la mauvaise nouvelle plus vite j'aurais le temps de m'en remettre..."
- "Qui te dit que nous allons t'annoncer une mauvaise nouvelle ?" me questionnait Emmett
- "Et bien à vos têtes d'enterrement, si vous n'étiez pas déja mort, je pourrais m'attendre au pire..."
- "Tu as bien pesé le pour et le contre de ce déménagement ? De ce qu'il implique ?" disait ma mère
- "Oui, il implique les retrouvailles avec toute ma famille. Plus besoin de vivre comme des parias. Alors qu'est-ce que vous avez décidé ?"
- "Nous partons tous ensemble." me répondit mon père avec un sourire.

Merci d'avoir posté ton OS! ^^

Il y a quelques idées que j'ai beaucoup appréciées, comme par exemple Nessie qui s'attache les cheveux avec des feuilles en faisant référence à son amitié avec une amazone ; l'appréhension qu'elle a lorsque Jacob sort une petite boîte de sa poche ; la boîte à musique offerte par Edward, ...

Spoiler:

Cependant, je vais être honnête, j'ai eu du mal à accrocher au style que je trouve à certains moments un peu lourd (notamment dans la 1ère partie), mais ça ne tient qu'à moi!
L'originalité de la relation Nessie/Jake compense.

Quelques petites fautes d'orthographe ou de frappe.
Je trouve les "rappels" inutiles, re raconter l'imprégnation, Nahuel...

J'aime la description de Nessie, elle a un don mais, elle n'est pas le résultat miraculeux de l'alliance Edward/Bella : elle a les désagréments vampiriques mais aussi humains et finalement peu d'atouts. Tu ne la dépeins pas comme une super héroïne, ça j'aime assez.

La relation Jacob/Nessie, pour une fois ne marche pas comme on l'attendait : deuxième bon point.

Par contre, Jacob est très absent du tableau finalement, ce qui du coup ne colle pas avec la consigne.

Mais je réitère, j'aime bien ta Nessie.

Merci d'avoir pris la peine de le lire
Le style, oui il est lourd et pratiquement inexistant, c'est la première fois que je m'essaye à l'écriture, et vu comment j'ai galéré pour écrire ça, je crois que je peux barrer "auteur" de la liste potentielle de mes futurs métiers

A la base il devait être plus long, Jacob devait revenir, mais j'ai pas eu le temps, d'où la fin assez bâclée (qui en fait n'est pas une fin).

Raaa les fautes !!!

J'ai adoré malgré les quelques fautes !

Dans l'ensemble j'ai bien aimé.

Un début est inutile, on nous re-raconte le qui et le pourquoi de Nessie, ça m'a parut sans intérêt, le paragraphe était dense, avec un rythme plutôt lourd.
Passé ce début un peu maladroit, je me suis laissée prendre par ma lecture, notamment grâce à ta manière de cerner les personnages, qui est géniale. La personnalité de chacun est parfaitement saisie, en particulier celle de Bella que j'ai complètement reconnue! Un vrai plaisir. Mais aussi la très cinglante Rosalie (le paragraphe sur sa fierté quant à sa ressemblance avec Nessie par exemple) ou encore Emmett. D'un autre côté on voit pas beaucoup Jacob... :s
Je trouve que c'est très difficile lorsqu'on écrit une fic de coller aux personnages originaux, sans leur inventer un nouveau caractère, ça demande de s'être totalement imprégné de l'ambiance des bouquins originaux, de vraiment connaître les perso. Souvent à la lecture, on peut avoir l'impression qu'il y a des détails qui ne collent pas, des réactions, des répliques. C'est très subtil mais pourtant ça fait toute la différence. Ca n'est pas le cas ici, et c'est ce que j'ai apprécié.

Y'a bien quelques fautes d'ortho et de conjugaison qui sont dommages, et quelques phrases qui m'ont surprises par leur tournure.

Sinon j'adore littéralement l'idée que Nessie et Jake ne soient pas ensemble. Ca fait du bien pour changer, cette version me parait tellement plus... naturelle!

Une fin un peu rapide peut être? J'aurais bien aimé voir ce que ça aurait donné si Jacob était revenu.

Mais franchement je suis désolée pour les fautes, je pensais pas en avoir fait autant.
Inventer cette Nessie a été plaisant, mais je dois dire que j'ai jamais vraiment cerné Jacob.
Sinon merci pour les compliments

J'ai enfin lu ton OS ^^
J'ai bien aimé, meme si...

Spoiler:

Tu as un style agreable a lire,

Spoiler:

Merci

j'ai adoré mais pauvre jake

personnellement je ne fais trop attention au style de l'écriture
mais plus à l'originalité de l'histoire et j'ai beaucoup aimé
c drôle de lire ton histoire car la mienne est tout le contraire de la tienne
ça change et je n'ai pas trouvé la fin bâclée au contraire
mais c'est vrai que le pauvre Jake finalement il n'a pas de chance
il était amoureux de Bella qui l'a rejeté et il s'est imprégné de Nessie qui
au final le rejette aussi

J'vais aller lire la tienne

je ne l'ai pas encore mis en ligne
je vais essayer de le faire cette semaine
les commentaires des correcteurs disent que mon histoire est bien écrite
mais qu'elle manque d'originalité alors tu me diras
en y repensant bien, ils n'ont peut être pas tout à fait tort
j'en ai lu presque une dizaine et elles étaient toutes plus originales