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 OS SHOOTING STAR + BLACK HOLE, etc

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jg81
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MessageSujet: OS SHOOTING STAR + BLACK HOLE, etc   OS SHOOTING STAR + BLACK HOLE, etc Icon_minitimeJeu 18 Juin 2009 - 5:48

Voilà, je vous poste mon OS. J'ai mis chaque partie en spoiler pour que ça prenne moins de place ça me parait plus lisible.

Encore une fois, je me suis vraiment amusée à la faire. Ca m'a fait du bien de passer un peu de temps à qqch d'un peu éloigné de mes soucis. Encore merci aux organisateurs-correcteurs.

J'espère qu'elle vous plaira et j'espère surtout que vous me direz ce que vous en pensez.

Bizz

JUJU

PS: Shooting Star pcq Nessie, vu ça croissance, est une étoile filante.





Shooting Star


« Et toutes les routes que nous devons prendre sont tortueuses
Et toutes les lumières qui nous guident sont aveuglantes
Il y a tant de choses que je voudrais te dire
Et je ne sais pas comment
Peut-être seras-tu
Celui qui me sauvera ? »
(Oasis, Wonderwall)


Prologue

Je n’avais aucune expérience en la matière, mais je savais ce qui allait arriver. Je voyais ses lèvres attirées par les miennes, je sentais mes lèvres attirées par les siennes. En cet instant, il me regardait différemment, il respirait différemment. Il prit entre ses doigts une mèche de mes cheveux égarée sur ma joue, puis la passa derrière mon oreille. Cela provoqua en moi des sensations aussi inédites que puissantes,… indescriptibles. De l’envie,… du besoin,…un élan, de la peur, de l’impatience. Il approcha ensuite son visage du mien, nos lèvres se rencontrèrent quelques instants, puis il s’écarta un peu et mordilla, gentiment, la pulpe de ma lèvre inférieure. Il passa délicatement sa langue sur elle puis sur la supérieure, titilla la commissure de ma bouche. Alors il en revint au baiser proprement dit. Mon instinct m’indiquait quoi faire sans que je n’aie à y penser. Son étreinte, soudain, se fit plus pressante, petit à petit, il entrouvrait la bouche. Je l’imitais en tout. Il m’embrassait, encore et encore. Il avait entreprit, avec ses doigts, de lisser une autre mèche de mes cheveux, suffisamment lisse il la remit en place. Il en reprit alors une autre. Vu l’abondance de ma crinière, il en avait pour des heures ! Oh ! Oui ! Mon Dieu ! Faites qu’il continue ainsi pendant des heures ! Faites que cela ne cesse jamais ! Il aimait mes cheveux, tout le monde aimait mes cheveux : ni blonds, ni bruns, longs, souples, ondulés. Ils sont magnifiques, comme chaque partie de moi d’ailleurs, honnêtement ! Ce n’est pas de la prétention mais je suis plus que jolie, je crois que si l’on parle de beauté parfaite, on parle de moi. Je ne connais pas de fille plus craquante que je le suis, tout le monde le voit, tout le monde le dit… même ma tante, Rosalie, qui détenait le titre jusqu’à ma naissance. Je n’ai aucun mérite pour ma beauté : mon père est un vampire, il est beau par essence. Beau, très beau, sans compter qu’il est doté d’un pouvoir de séduction apparemment ahurissant. Maman était humaine à ma conception et à ma naissance, mais il semble qu’elle n’était pas en reste pour ce qui est du charme. Ils forment un couple magnifique, comment aurais-je pu être autre chose que magnifique ? Je suis donc mi-vampire, mi-humaine. Et, à cet instant, alors que ce garçon m’embrasse, je remercie le ciel de cette part humaine. Comme il peut être bon d’être humaine, qu’il est bon d’être l’objet de son désir, qu’il est bon de le sentir. Comme il est bon, qu’en cette minute, il soit pour moi la chose la plus importante au monde. Son baiser était, maintenant, plus que franc. Toujours aussi doux, tout en étant passionné et profond. Nos langues, tout à fait impudiques maintenant, n’avaient de cesse que de se caresser. Nos bouches, nos lèvres, nos respirations, nos cœurs, nos aspirations n’étaient plus qu’un. Que ce moment ne s’arrête jamais ! Que ce garçon m’embrasse jusqu’à la fin des temps. Evidemment, parce que lui n’est qu’humain, cela n’est pas possible.



Dernière édition par jg81 le Jeu 3 Sep 2009 - 5:41, édité 6 fois
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MessageSujet: Re: OS SHOOTING STAR + BLACK HOLE, etc   OS SHOOTING STAR + BLACK HOLE, etc Icon_minitimeJeu 18 Juin 2009 - 5:51

I.

Spoiler:


Dernière édition par jg81 le Jeu 18 Juin 2009 - 20:13, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: OS SHOOTING STAR + BLACK HOLE, etc   OS SHOOTING STAR + BLACK HOLE, etc Icon_minitimeJeu 18 Juin 2009 - 5:52

II.

Spoiler:


Dernière édition par jg81 le Jeu 18 Juin 2009 - 18:34, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: OS SHOOTING STAR + BLACK HOLE, etc   OS SHOOTING STAR + BLACK HOLE, etc Icon_minitimeJeu 18 Juin 2009 - 5:54

III.

Spoiler:


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MessageSujet: Re: OS SHOOTING STAR + BLACK HOLE, etc   OS SHOOTING STAR + BLACK HOLE, etc Icon_minitimeJeu 18 Juin 2009 - 5:55

IV.

Spoiler:


Dernière édition par jg81 le Jeu 18 Juin 2009 - 18:35, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: OS SHOOTING STAR + BLACK HOLE, etc   OS SHOOTING STAR + BLACK HOLE, etc Icon_minitimeJeu 18 Juin 2009 - 5:57

V.

Spoiler:


Dernière édition par jg81 le Jeu 18 Juin 2009 - 18:35, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: OS SHOOTING STAR + BLACK HOLE, etc   OS SHOOTING STAR + BLACK HOLE, etc Icon_minitimeJeu 18 Juin 2009 - 5:58

Epilogue


Spoiler:
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MessageSujet: Re: OS SHOOTING STAR + BLACK HOLE, etc   OS SHOOTING STAR + BLACK HOLE, etc Icon_minitimeJeu 18 Juin 2009 - 18:50

Je vous mets aussi les com que j'ai demandé à Am et qu'elle m'a envoyé ce matin:

Citation :
Salut,

Voici les commentaires de ton OS =)

Am


Maxxy/Am :
Commentaire : J'ai beaucoup aimé le début de ton OS, ça donne envie de
lire la suite et voir si ils vont aller plus loin que ce super baiser
fougueux héhé ! Enfin un OS qui change des autres. J'ai beaucoup aimé que
Nessie soit d'abord avec un autre mec et que justement c'est ça qui lui
fait comprendre qu'elle aime Jake. Et la fin héhéhé xD berf j'ai bien
kiffé.

Yoone/Airu :
Commentaire : Je dois avouer que j'ai bien aimé le début de ton OS... Sans
Jake ! Ca change vraiment de ce que j'ai pu lire jusque là. Ton texte est
assez agréable à lire et comporte peu de fautes. Mais sur la fin, j'ai
moins accroché. La lettre de Jake est peut-être un peu trop... cliché. Je
trouve aussi que Nessie quitte son copain pour Jake un peu trop
facilement... La fin, trop cliché aussi. Dommage, ça commençait bien.

Gui/Cé : /
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kelly06
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MessageSujet: Re: OS SHOOTING STAR + BLACK HOLE, etc   OS SHOOTING STAR + BLACK HOLE, etc Icon_minitimeVen 26 Juin 2009 - 22:56

j'ai bien aimé ton OS c'est vrai que le début est particulièrement bien écri
on entre direct dans le vif du sujet
je trouve pas qu'elle quitte trop facilement son copain pour Jake
bien au contraire, parce qu'en fait elle a toujours aimé Jacob du plus profond de son coeur
et elle s'en rend compte donc il y a pas à réfléchir
elle fonce droit vers son destin
c 'est très beau
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MessageSujet: Re: OS SHOOTING STAR + BLACK HOLE, etc   OS SHOOTING STAR + BLACK HOLE, etc Icon_minitimeSam 27 Juin 2009 - 18:18

Merci! C'est sympa d'avoir lu mon OS et c'est sympa aussi que ça t'ai plus. Effectivement, elle fait un détour mais ce n'est que pour mieux aller vers celui qui lui est destiné.
Bizz
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Looly
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MessageSujet: Re: OS SHOOTING STAR + BLACK HOLE, etc   OS SHOOTING STAR + BLACK HOLE, etc Icon_minitimeMar 30 Juin 2009 - 15:03

Moi aussi, j'ai beaucoup aimé la lire. Deja parce que c'est assez long (je suis toujours frustrée a cause des autres OS trop courtes), et puis l'histoire est bien tout simplement. Y'a pas de moment trop long, et tu arrives vraiment à montrer les sentiments de Nessie sans en faire une tonne.
Le seul truc que j'ai pas aimé, c'est la lettre de Jacob, parce que ca fait trop penser à celle qu'il a envoyé à Bella, mais bon d'un autre côté ca permet de faire un clin d'oeil ou un luen avec les livres donc pourqoi pas.
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MessageSujet: Re: OS SHOOTING STAR + BLACK HOLE, etc   OS SHOOTING STAR + BLACK HOLE, etc Icon_minitimeJeu 16 Juil 2009 - 19:58

Voici une autre histoire (pour un autre concours) Qu'en pensez-vous?

Black Hole


« Qu’as-tu fais de ton frère ? » (Genèse, V, 9)

« C’est ce qui sort de ta bouche qui te maintient en vie » (Bob Marley)



Comment en étions-nous arrivés là ?
Pourquoi celui que je considérais il y a peu comme un frère, comme un fils, était maintenant face à moi soutenant mon regard avec férocité. Pourquoi, depuis quatre jours, debouts parmi ces arbres, nous affrontions-nous ?



I.

Nous étions parvenus à rassembler un tel nombre d’alliés que les Volturi avaient abandonné le combat. Ils étaient repartis sans même se battre, nous laissant pratiquement intacts. Nous avions savouré notre victoire, j’avais savouré notre victoire, la vie s’annonçait devant nous, paisible et infinie. Enfin j’étais heureux, j’avais tout : Bella… enfin mienne, Nessie… inespérée, ma famille… toujours fidèle, Jacob… fils, frère, alter ego. Sans compter toute une communauté de vampires et de loup garous, proches ou lointains géographiquement mais une communauté d’amis sur qui compter.

Oui, cette victoire était vraiment délicieuse. Elle fut cependant de courte durée. Aveuglé par mon bonheur… tous, aveuglés par notre félicité ne nous étions pas rendus compte que le triomphe avait été trop facile, qu’il était illusoire : qu’il était impossible. Les Volturi n’avaient fait que nous endormir. Ils avaient patiemment attendu le départ de nos alliés. Il n’y avait plus que nous et les Quileutes à Forks le jour où ils ont frappé. Lorsque Alice comprit qu’Aro et les siens attaquaient la meute, il ne restait plus grand-chose à faire. Arrivés sur place, nous ne pûmes que déplorer la perte de tous les loups, tous ceux qui malgré leur nature étaient devenus nos amis. Seul Jacob était encore debout. Nous voyant arriver la garde des Volturi cessa le combat. Et Aro, solennel, déclara :

- Il nous était impossible de laisser la vie à cette meute, le secret de notre existence, notre secret (le vôtre aussi, dois-je vous le rappeler ?) est la chose la plus importante que nous ayons à protéger. Laissez-nous partir sans riposter et nous vous laisserons la vie sauve. Je sais, pour avoir lu l’esprit de chacun d’entre vous, que vous le ferez parce que cette chère Bella porte dans ses bras cette douce enfant que vous protégeriez au péril de votre vie, au péril de la vie de tous ceux que vous aimez. Car n’en doutez pas, malgré l’intérêt que j’ai pour elle, c’est cette petite fille que j’attaquerais en premier, d’elle dont je me délecterais du sang.

Abasourdis, pas un de nous ne bougea, ni moi, ni Bella, ni Jacob, ni Emmet, personne.

Nous sommes tous restés là à souffrir de notre incapacité à pleurer. Immobiles des heures durant, cela aurait pu durer des années sans doute si notre Nessie, celle pour laquelle nous ne nous étions pas jetés dans les bras de la mort, n’avait pas eu besoin de dormir, de manger, de vivre. Il nous fallait continuer, tous, du fait de l’enfant. Ce ne fut pas facile, rien ne fut comme avant. La perte de nos alliés lupins était insupportable, la peine indépassable. Jacob dépérissait, ne se laissant pas aller à la mort pour une unique raison, la même que nous partagions tous : Nessie. Notre amitié n’y survécu pas. Nos disputes étaient de plus en plus violentes, de moins en moins fraternelles. Je souffrais pour moi, je souffrais pour lui, je souffrais d’être responsable et je souffrais de ne pas l’être. Le thème principal de la dispute, l’autre raison de la survie de Jacob : la vengeance. Il voulait aller en Italie assouvir son désir de vendetta, plus certainement aller s’y tuer. Je ne supportais pas l’idée de perdre un ami de plus, l’idée de faire perdre à Bella son confident, à Nessie son âme sœur. Lorsque Jacob s’enfuit pour l’Italie, je le poursuivis et enjoignis aux autres de ne pas faire de même. Je le retrouvai dans la Forêt Noire allemande et c’est là que, face à face, depuis quatre jours le bras de fer avait commencé.



II.

- Tu ne peux pas faire ça Jacob, c’est stupide, tu vas te tuer.
- Quel intérêt ai-je encore à vivre, tous les miens morts, ma meute décimée, je suis orphelin de tous ceux que j’aime ?
- « De tous ceux que tu aimes » ? Que fais-tu de moi devenu ton frère malgré la haine ancestrale de nos clans ?
- Je t’ai détesté un temps infiniment plus long que je ne t’ai aimé Edward. Et cette amitié n’aurait jamais eu lieu d’être si il n’y avait eu Bella, c’est notre dépendance à elle qui nous a d’abord opposés encore plus, puis qui nous a réunis.
- Si je ne suis pas un impératif pour toi, soit. Sache que tu en es un pour moi. Mais Bella, celle pour qui nous nous sommes rapprochés, pense à elle. Ne souffrirait-elle pas de ta perte ? Et ne penses-tu pas qu’attaquer les Volturi la mettrait de nouveau en danger ?
- Tu me parles du danger possible encouru par ta femme, de la peine que je pourrais lui causer… Rappelle-toi que tous les miens sont morts, que toutes les familles Quileutes sont endeuillées, qu’il ne reste aucun guerrier pour les protéger. Ma tribu est détruite, je veux la venger, les tiens sont intacts et tu veux seulement la tranquillité. Je crie « vengeance », tu murmures « calme-toi ». Tu devrais m’aider dans ma lutte pour les miens comme j’ai lutté à tes côtés pour les tiens.
- Nessie ne fait-elle pas partie des tiens ? Si tu peux oublier ton amitié pour Bella ou pour moi, tu ne peux renier ton amour pour Nessie !
- Sans ma meute, sans les Quileutes, cette imprégnation ne signifie plus rien. C’est parce que j’ai voulu protéger Nessie et que j’ai poussé les miens à la protéger que les Italiens s’en sont pris à nous. Et c’est pour protéger Nessie encore que toi et les tiens ne voulez pas m’aider à la vengeance.
- Non Jacob, attends un instant et réfléchis. Nessie est ta chance et la chance des tiens : grâce à elle tu peux reconstruire une tribu. Ensemble vous êtes le symbole du possible amour, de la possible union des sang-froid et des loups.
- Je te le répète Edward elle n’est plus pour moi que le symbole du génocide des miens. Nous n’avons pas été vos alliés mais vos chiens de garde. Je ne m’abaisserai plus jamais à cela. Maintenant enlève-toi de mon passage. N’essaye pas de te mettre sur ma route où je te tuerai avant d’aller tuer Aro et son armée.
- Je ne te laisserai pas faire Jacob, je voulais t’empêcher d’y aller afin que tu ne te fasses pas tuer mais c’est ce que tu veux je crois. Tu es conscient qu’ils vont te tuer.
- Bien sûr qu’ils vont me tuer, bien sûr je le sais, bien sûr je le veux. Mon existence n’a plus de sens sans ma meute et je ne peux vivre sachant que leur mort est ma faute.

Nous tournions en rond, aucun de nous n’abandonnait, aucun de nous n’abandonnerait. J’avais perdu mon ami depuis longtemps maintenant, je le savais. Notre dispute était maintenant stérile, elle ne mènerait nulle part. Il était évident qu’il n’y aurait que des perdants à ce bras de fer. Mais je ne pouvais m’empêcher de le faire parler pour qu’il reste, pour que mon ami soit encore un peu auprès de moi, pour le perdre le plus tard possible.

Subitement les choses autour de moi se modifièrent, les arbres comme dans un rêve (ce que je n’avais pas expérimenté depuis presque un siècle) semblèrent se changer en autre chose, tourbillonnèrent. Pour la première fois depuis le premier jour de ma vie d’immortel, il me sembla que mes sens me trompaient, que je ne pouvais leur faire confiance. Subitement, elle apparut.


III.

Bella. Mon ange. Mon amour inattendu. Elle apparu et les choses étaient moins importantes. C’était comme si Jacob n’était plus là, comme si cette forêt était irréelle. Comme si je n’étais qu’un fou.

- Edward vient avec moi, il faut que nous rentrions.
- Je ne peux pas, je dois l’aider, je dois l’empêcher d’aller se faire tuer.
- Tu ne peux pas Edward. Tu dois revenir, l’important c’est Nessie, c’est notre famille, c’est moi Edward. As-tu oublié que nous nous aimions ?
- Je ne peux le laisser seul.
- Tu ne peux plus rien pour lui. Il est trop tard.
- Non il n’est pas trop tard. Il n’est jamais trop tard, tu m’as appris ça.
- Parfois, malheureusement, si, Edward, parfois il est trop tard.
- Il m’a appris qu’on peut toujours lutter pour ceux que l’ont a choisis. Et, bien que nous étions des ennemis héréditaires, nous nous sommes choisis parce que nous aimions les mêmes choses, parce que nous avions les mêmes valeurs.
- Je te le répète Edward et maintenant il faut que tu le comprennes : il est trop tard !
- Il n’est jamais trop tard. Tant que les Volturi n’auront pas tué Jacob, je me battrai pour l’empêcher de les défier.
- Rappelle-toi, Edward, Jacob est mort, ils l’ont tué. Il est mort à Forks, au milieu des siens. Et nous avons besoin de toi. Nous t’attendons tous. Il faut passer à autre chose. Il y a trop longtemps.

Là, soudainement, tout me revint en mémoire. Je me souvins le champ de bataille. Lui. Pâle. Couché. Inerte. La vie de Jacob s’était envolée ce jour lointain, et avec elle, ma raison.[b]
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Shalimar
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MessageSujet: Re: OS SHOOTING STAR + BLACK HOLE, etc   OS SHOOTING STAR + BLACK HOLE, etc Icon_minitimeMer 5 Aoû 2009 - 20:58

J'ai très envie de partager un essaie avec vous mais le problème c'est que il n'a qu'un demi rapport avec la saga et je n'ai que 15 ans et donc mes écriture littéraire ne doivent pas être exemplaires.
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MessageSujet: White Rose   OS SHOOTING STAR + BLACK HOLE, etc Icon_minitimeJeu 3 Sep 2009 - 5:47

2 nouveaux petits OS...

Dites moi ce que vous en pensez dans un com...

Merci

BIZZ

JUJU



White Rose
août 2009
par jg81


La rose naît du mal qu'a le rosier.
Mais elle est la rose.

(Le roman inachevé, Louis Aragon)


Carlisle et Renesmée sont au salon. Nessie a maintenant six ans. Elle a l’apparence et la grâce d’une nymphette préadolescente. Elle a la science d’un adulte, l’esprit d’un érudit. Mais elle a aussi, encore, la curiosité et l’émerveillement de la petite enfance. Ces deux-là s’adorent. Le grand-père s’abîme chaque jours dans la contemplation de cet enfant qui est pour lui un renouveau (enfin !). Son monde figé s’est enrichi, elle lui permet de mieux le comprendre, elle lui permet de s’interroger à nouveau. La gamine, quant à elle, ne se lasse jamais des narrations du jeune homme de quatre cents ans.

- Raconte-moi une histoire, Grand-père, raconte-moi encore les Volturi !
- Je t’ai raconté mille fois ce qu’il y a à savoir. Ils ne méritent pas tout l’intérêt que tu leur portes.
- Bien sûr que si, et tu le sais, Grand-père, ils sont atroces mais fascinants... Soit alors… raconte-moi autre chose… une histoire d’amour ! N’as-tu jamais été amoureux avant Grand-mère ?

Carlisle sourit, il se retourne vers son âme sœur, avise la bienveillance dans ses yeux. Esmée, comme à son habitude, sourit aussi. Il rassemble alors ses souvenirs anciens et se retourne pour contenter l’être en face de lui. Cet être « vivant », mais qu’il considère, malgré cela, comme la chaire de sa chaire. Sa petite Nessie.

- Tu sais que j’adore ta Grand-mère Esmée plus que tout. Tu sais que je chéris chaque parcelle de son corps et de son esprit, que je chéris l’âme que je lui sais. Toutefois, il est arrivé, une fois, avant que je la rencontre, qu’une autre femme m’inspire l’amour…
- Emmène-moi.

« Comme je te l’ai souvent raconté, mon ange, je suis né d’abord humain et ensuite vampire dans le Londres du XVIIème siècle. J’ai après cela étudié la médecine et voyagé à travers l’Europe ; c’est une fois arrivé en Italie que j’ai croisé la route des Volturi. Ce que je ne t’ai jamais dit c’est que Aro, Caius et Marcus sont devenus mes compagnons vingt ans seulement après que j’eusse posé le pied en terre italienne pour la première fois. Je n’ai vécu avec eux qu’après avoir perdu ce premier amour que tu me demandes de te raconter.

« Ces vingt années, je les ai passées dans la région des Dolomites, au nord de l’Italie. Dans un petit village du nom d’Eron, régnait un roi bon et attentif à son peuple. Ses qualités de cœur n’étaient malheureusement pas assorties de félicité. Il avait perdu son épouse très jeune, à tel point qu’elle ne lui laissa pas d’héritier. Il l’avait tant aimée que jamais il ne put se résoudre à la remplacer.

« A cette époque, un autre malheur le tourmentait. L’Italie était alors ravagée par un fléau narré dans les livres d’histoires mais oublié des livres d’Histoire. Comme bien souvent, les mythes et légendes recèlent plus de vérités que les cahiers d’écoliers. Les humains étaient terrorisés et, bien souvent, décimés par des êtres aussi monstrueux que magnifiques, aussi gigantesques que puissants. Ces monstres étaient ce que nous appelons aujourd’hui « dragons », les ailes et le feu en moins. Imagine-toi un dinosaure ou un Godzilla à la peau miroitante, ravageant tout sur son passage, dépourvu d’intelligence mais pas de cruauté.

« Je rencontrai le bon roi d’Eron au crépuscule de sa vie. Il était très vieux, bien sûr, mais surtout atterré par le malheur de ses villageois. Un de ces monstres avait élu domicile près du village dont les habitants étaient privés parfois de maison, souvent de récoltes. Ils ne parvenaient pas à élever sereinement leurs enfants. Le bon roi entendit parler de moi ; aussi curieux et ouvert intellectuellement qu’altruiste, il me fit venir auprès de lui. Rapidement, une amitié sincère s’installa entre nous. Erudit et perspicace, il comprit ma nature et la particularité de ma condition… ainsi que l’aide que je pourrais lui apporter.

« Tu devines la suite de l’histoire : je débarrassai la petite ville de son monstre et ainsi le roi de sa culpabilité. Il put partir en paix. Son testament faisait de moi son fils et son héritier. A ce point de l’histoire, ma chérie, je suis donc roi ! »

- C’est bien joli tout ça : tu es roi, tu tues des dragons… mais je reste sur ma faim, tu m’as promis une histoire d’amour !
- Ne sois pas si pressée, Nessie ! Laisse à l’histoire le temps de fleurir. Si tu veux que je tombe amoureux d’une princesse, il faut d’abord que je sois roi !
- Je t’écoute !...
- Je suis resté sept ans à Eron, à essayer d’être à mon tour un bon roi : à veiller sur les hommes et les femmes de mon petit village d’Italie, à les comprendre, à les soigner. Sept ans au terme desquels je suis tombé amoureux.
- Ah ! Enfin !
- Ma princesse était une beauté de conte de fées. Bien avant de tomber amoureux de son visage, je me suis épris de son histoire. Un paysan de mes amis m’ayant conté son histoire, je suis parti à la recherche de l’héroïne, voire si je pouvais, une nouvelle fois, voler au secours de quelqu’un.
- Hum.
- Que sais-tu de Blanche-Neige, Nessie ?
- De Blanche-Neige, Grand-père ? Quel rapport ?... Bien… Alors qu’est-ce que j’en sais ?… Maman m’a appris le mythe, elle m’a lu la version des frères Grimm et je sais ce que Disney en a fait.
- As-tu eu l’occasion de prendre connaissance des écrits en la matière du professeur Giuliano Palmieri ?
- Oui… il a décomposé la légende en divers mythes : la jeune vierge qui régénère les filons de minerais… la sorcière empoisonneuse… les mines de fer du mont Pore… mais oui ! Il dit que la légende est plus certainement Vénitienne… qu’elle serait donc italienne et non allemande… ce qui ferait de Blanche-Neige, une princesse non allemande mais italienne puisqu’elle aurait épousé un prince de … ... ! Grand-père ! s’exclama Renesmée, l’air aussi fâchée qu’émerveillée. Grand-père serais-tu le Prince charmant ?!!!
- C’est une façon de résumer les choses, mon ange ! Veux-tu que je te raconte la véritable histoire ?
- Oui, dit-elle en un souffle, captivée.
- Ce que je voulais te demander tout à l’heure, c’est que sais-tu de Blanche-Neige… que sais-tu d’elle, de son apparence par exemple ?
- Sa mère l’a désirée avec des cheveux d’ébène, les lèvres rouge sang, la peau aussi blanche que la neige… Grand-père ! s’exclama la petite à nouveau du ton irrité de celui qui comprend qu’il vient de se faire avoir. Grand-père ! … Blanche-Neige était un vampire ?
- De nouveau, tu résumes rapidement les choses et, en l’occurrence, c’est vraiment dommage pour cette histoire belle et complexe. Blanche-Neige était bien, comme le dit le conte, aussi pâle que la neige, mais elle ne l’était pas à sa naissance. Elle n’est pas née vampire. Ce n’est qu’après sa renaissance qu’elle fut nommée ainsi. Mais si je commençais par le début ?

Pas un souffle n’émana des lèvres de Nessie.

« Rose, c’est ainsi que fut nommée la jolie jeune fille de mon histoire. Mais commençons par le début. Malgré ses efforts, sa mère, la reine, fut longtemps, bien trop longtemps, sans enfant. Ce n’est que tard dans sa vie de femme qu’elle porta Rose en son ventre. La tristesse du manque et l’attente l’avait tant affaiblie, qu’elle ne survécut que quelques heures après la délivrance. Mais, ces quelques heures, elle les passa les yeux dans les yeux avec ce petit être, qu’à force de persévérance, elle était parvenue à créer.

« Le père de Rose, bien qu’heureux de cette naissance, ne fut pas si désespéré qu’on n’eut pu le croire de la perte de sa femme. Il était, depuis plusieurs mois déjà, fou amoureux d’une jeune beauté qui paraissait parfois à sa cour. Cette jeune fille, Ella, était effectivement d’une splendeur éblouissante, surnaturelle. Et pour cause, Ella était une vampire. Une vampire de la pire espèce : mangeuse d’humains, cruelle et retorse. Elle aimait le pouvoir et le faste. Elle se fit donc rapidement épouser par le veuf.

« Ella, ne fut, dans un premier temps, qu’irritée par cette enfant qui la gênait dans son sillage. Cette enfant qui désirait d’elle une affection à laquelle elle ne comprenait rien. Mais le malheur de Rose grandit avec son âge et sa beauté. Rose était humaine, bien sûr, mais elle était aussi fraîche et jolie, les joues roses, le regard turquoise, le rire et le sourire pétillants, communicatifs. Elle était si douce, si bienveillante et si innocente que le récit de ses grâces voyageait au loin. Un jour arriva où sa beauté fut comparée à celle bien plus parfaite mais aussi bien plus froide de sa belle-mère.

« Ce jour rendit Ella folle de rage. Folle de rage que sa beauté incomparable soit comparée, folle de rage qu’elle doive rivaliser avec une humaine. Ella, peu patiente et surtout peu imaginative, décida alors d’isoler au plus tôt la jeune princesse et de la mordre, de se délecter de son sang et d’ainsi la tuer. Mais, Dieu merci, tous les vampires ne sont pas comme Ella… certains sont plus vicieux encore. Alors qu’elle avait déjà mordu Rose, Ella fut interrompue dans son geste par un vampire du nom de Gédéon. Il attrapa Rose avant qu’elle ne fût vidée de son sang, immobilisa Ella et emmena le vampire nouveau-né agonisant de souffrance sur son épaule.

« Gédéon détestait Ella, malgré cela, il n’a pas agi par bonté d’âme. Il voulait faire survivre cet être détesté par son ennemie. Il emmena Rose à l’écart dans une chaumière. Dans la foret. Il s’occupa d’elle durant ses jours de souffrance, lui fit connaître sa nouvelle nature, lui apprit les règles, lui expliqua comment se nourrir et se défendre. Mais le caractère de Rose était bien trop différent de celui de Gédéon. Elle était restée bonne et altruiste, elle ne supportait pas sa condition et se détestait chaque fois qu’elle tuait un humain. Au bout de plusieurs années, elle découvrit qu’elle pouvait survivre sans sang humain et qu’il était moins horrible de tuer un animal qu’une personne. D’ailleurs, elle n’aspirait qu’à une chose : pouvoir vivre à nouveau parmi les humains : vivre avec et comme eux. Sa nature la poussait à cela.

« Arriva un moment où elle se sentit capable de vivre cette vie qu’elle désirait. Elle alla à la rencontre de paysans et fut recueillie dans un petit village dont les habitants virent en elle un ange qui leur assurerait la sérénité. Elle parvint rapidement à se satisfaire du sang animal et finit même par tomber amoureuse d’un jeune homme qui lui conta fleurette mieux que les autres. A force de l’aimer, elle en vint a être attirée plus que de raison par l’odeur de son sang. Un jour, à cause d’une intimité devenue trop irréfléchie, elle s’égara et la catastrophe se produisit : elle tua son bien-aimé.

« En une seconde elle sut qu’elle était anéantie et que sa vie parmi ses hôtes serait à tout jamais impossible. Elle s’enfuit et se persuada alors qu’il lui serait toujours impossible de ne pas être une meurtrière. Elle ne voulait pas vivre en étant cela. Elle savait qu’elle ne parviendrait pas à se tuer et décida donc de se laisser dépérir. Elle fit construire par un artisan un cercueil de verre inviolable, le plaça sur la tombe de son bien-aimé, s’y enferma et se laissa agonir, consumée par sa soif. C’est alors que belle et pâle, elle fut surnommée par tous Blanche-Neige.

« Elle était là depuis plus de cent ans quand son histoire me fut contée. J’ai tout de suite compris, à travers ce que sa légende disait d’elle, ce qu’elle était et le mal qui la rongeait. Je savais qu’elle ne pouvait être morte et figée dans sa beauté comme on me l’avait raconté. Je me suis alors mis en route pour la retrouver. Je voulais lui prouver qu’il était possible, à force de travail et d’abnégation, de vivre comme elle le désirait, de vivre comme je vivais depuis ma renaissance. Il existait, il fallait qu’elle le sache, au moins un autre vampire, qui ne voulait pas être un assassin et qui parvenait à vivre parmi les humains.

« Lorsque je la retrouvai, je m’assit près de sa tombe et passai des jours à lui parler de ma vie, de ce à quoi je parvenais. Elle finit par ouvrir les yeux et par me répondre. Elle me dit toute l’admiration qu’elle avait pour moi et pour ce que j’avais accompli. Mais elle me dit aussi que je perdais mon temps avec elle, que, vu ce qu’elle avait fait, elle n’était pas digne du temps que je lui consacrais. Pour lui prouver que j’estimais qu’elle avait tort, je soulevai le couvercle du tombeau auquel elle s’était elle-même condamnée, je la redressai et l’embrassai. Nous restâmes ainsi, souffle contre souffle, trois jours durant.

« Ce n’est que lorsque j’écartai mes lèvres des siennes que je réalisai qu’elle était belle, que je vis la bonté sur son visage et que je compris que je l’attendais depuis toujours. Ce baiser puis ce regard avaient scellé notre amour et notre destinée. Je l’épousai quatre jours plus tard en mon royaume, faisant ainsi d’elle ma reine. Avec beaucoup de patience et d’attentions, je parvins à lui rendre confiance en elle. Je devins la force qui lui manquait, ce qui lui permit rapidement d’être mon égale : les humains risquaient aussi peu en sa présence qu’en la mienne. Nous passâmes ainsi de longues années heureuses et sereines. Notre sacerdoce nous liant plus que tout. Nous étions beaux et aimés de tous.

« Nous veillâmes du mieux que nous pouvions sur les âmes du royaume et nous prîmes bientôt l’habitude d’accueillir au château et d’y élever les jeunes orphelins de la région. Cela comblait Rose. Elle était pour eux une seconde Maman ; moi, je m’essayais au travail de professeur. Nous nous construisions une famille diversifiée, toujours mouvante et enrichie. Et je pouvais ainsi offrir à ma bien-aimée les liens et les rapports familiaux qu’elle n’avait jamais eus. »

- Je ne comprends pas Grand-père, où est-elle alors ? Comment avez-vous pu vous séparer ? Comment cette histoire a-t-elle pu mal se finir ?…
- Je t’ai déjà raconté, n’est-ce pas, l’histoire de la mère de tes cousines de Denali ?
- Oh !
- Une petite fille que nous avions recueillie, Christie, allait mourir du même mal qui avait emporté ses parents… Rose ne put supporter l’idée de la mort d’un petit être qui n’avait pas encore eu l’occasion de vivre. Je te laisse imaginer la suite… Elle fit ce que lui ordonna son cœur et fut condamnée à mourir pour cela. Je me retrouvai sans ma reine, et ne pus que quitter ce royaume où j’avais passé tant d’années heureux. J’étais dans l’incapacité de verser la moindre larme, le cœur déchiré. Je rencontrai alors les Volturi. Et ce n’est que bien des années après les avoir quittés et après avoir traversé l’Atlantique que je compris que c’était eux qui avaient mis fin à l’existence de Rose.
- C’est une belle histoire mais elle est si triste, Grand-père !
- Je sais, mon ange, c’est le propre des bonnes histoires, d’être belles et tristes.
- Pas de nains alors ?
- Non.
- Ni pomme, ni poison ?
- Non… du venin seulement… les humains remplissent les blancs à leur manière.
- Pauvre Rose, pauvre Blanche-Neige.
- Pauvre Carlisle, intervint Esmée qui n’avait rien perdu de la conversation et regardait son mari.
Elle se rapprocha de lui et l’enlaça pour le réconforter.
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MessageSujet: Red Thunder   OS SHOOTING STAR + BLACK HOLE, etc Icon_minitimeJeu 3 Sep 2009 - 5:53

Red Thunder
août 2009
par jg81






Des hommes courent et se perdent
D’autres s’évadent et ne s’élèvent pas
D’autres dansent toutes une vie sur la corde raide
Et ils ignorent le bonheur qu’ils trouveraient en tombant

(Max Jacob, Sept peintres)




On commence généralement ainsi, je sais, mais je ne vais pas vous dire mon nom. Ca serait trop simple, ça gâcherait le plaisir.

Que puis-je vous dire alors ?

Je pense que je suis le type parfait de la personne heureuse. Non seulement je suis heureuse, mais, je sais que je le suis ; je le pense et je le dis. En outre, je suis entourée de gens heureux, je tache de l’être en toutes circonstances. Je suis belle, saine, intelligente, je côtoie des gens beaux, sains, intelligents. Riche ? Pour ainsi dire.

Seattle est ma ville, j’y suis née il y a seize ans, j’y ai vécu toute ma vie, j’y vis. Mon père dirige les services de police de la ville, les autres enquêtent, poursuivent, arrêtent, jugent, condamnent, préviennent, informent. Lui sourit, serre des mains, se cultive : il veille à son image. Comme moi, ma mère participe à cette image : femme au foyer parfaite, elle veille sur sa superbe maison et sur son adorable fille unique, tout en prenant le temps d’être une artiste. Elle peint. Quoi ? Des baisers ! Encore et toujours, des jeunes gens beaux, souriants, la dent blanche, le cheveu brillant, s’embrassant, se léchant, se mordillant, les yeux clos, les mains dans les cheveux de l’autre. Ma meilleure amie ? Susan, déléguée des élèves, première au tableau d’honneur, jeune espoir littéraire de la ville, ange blond et élancé aux yeux bleus, descendu du ciel pour nous pacifier. Un petit ami ? Cela va de soi ! Brad est capitaine de l’équipe de basket du lycée, compose des morceaux pour le nouveau groupe de rock à la mode, physiquement la totale : biceps, pectos et tablettes, brun ténébreux à la bouche sensuelle. Il va sans dire que son meilleur ami, Josh, est capitaine de l’équipe de foot, il va sans dire qu’il est sublime, il va sans dire qu’il est follement amoureux de Susan, il va sans dire que le lycée entier est jaloux des « quatre fantastiques », il va sans dire que tout le monde nous adore malgré tout, nous sommes si merveilleux.

Quant à moi. Je suis, je m’en excuse, plus petite que Susan mais mes courbes parfaites rattrapent ce petit inconvénient. Je ne suis pas blonde, certes. Certains diront que je suis brune, ne me réduisez pas à cela ! L’important est dans le reflet ! Un reflet roux, un reflet flamboyant. Le genre de reflet qui fait toute la différence. Ce reflet, combiné à mes grands yeux verts, ne me rend rien moins qu’irrésistible. Je ne suis pas première de classe… mais deuxième, je ne suis pas déléguée mais capitaine des cheerleaders. Je suis également une danseuse douée, que chacun voit déjà intégrer, dès la fin de cette année, un des plus grands ballets contemporains de l’état. Je suis aimée des miens, adorée par tous ; j’aime en retour passionnément. Quelle chose étrange peut bien venir gâcher toute cette perfection ?

L’ennui. L’ennui s’insinue dans ces mondes idéaux, peints en couleurs pastel, doux comme le miel et lisses comme la soie. L’ennui m’a poussé à faire deux bêtises, deux accros dans cette trame parfaite. La première bêtise va me pousser à mentir pour la première fois à mes parents, autrement que par omission. La seconde bêtise va faire que je vais mourir dans exactement trente sept jours.

J-37 : Aujourd’hui, cela fait vingt et un jours que j’ai commis la bêtise N°1 et le stick a viré au rose. A force d’ennui, de beauté et d’irrésistibilité…

J-36 : Je le dis à Susan.

J-35 : Je le dis à Brad.

J-34 : Susan le dit à Josh, qui « connaît » une clinique.

J-33 : Je prends un rendez-vous.

J-32 : Je mens à Maman.

J-31 : Maman parfaite voit tout et sait tout, mais mens à papa.

J-30 : Jour du rendez-vous, problème réglé.

J-29 : Je pleure.

J-28 : Brad me console, je suis la femme de sa vie. Nous en aurons plein d’autres en temps voulu.

J-27 : Je ris à nouveaux. Retrouve mes amis, suis heureuse, m’éclate, tout est oublié.

J-26 : Retour de l’ennui.

J-25 : Je suis différente. Je comprends mieux le monde. Je ne retiens que l’adrénaline causée par la bêtise N° 1. Je suis accro, je veux la retrouver. Impunité. Lâcheté maternelle. Facilité.

J-24 : Je réfléchis à un autre moyen de faire revenir l’adrénaline.

J-23 : N’étant pas très imaginative, je demande à mes amis de m’aider. Ensemble nous trouverons bien une bêtise digne de nous.

J-22 : Les deux créatifs de la bande, Susan et Brad, nous ont concocté un scénario excitant. Nous allons mener l’enquête. Découvrir qui est le serial killer qui œuvre depuis plusieurs semaines à Seattle et le confondre.

J-21 : Mon rôle consiste à infiltrer l’ordinateur de mon père et à récupérer toutes les informations sur l’enquête. Je le fais dès aujourd’hui. Un jeu d’enfant. La bêtise N°2 est en branle.

J-20 : Nous recoupons les informations, nous concentrons surtout sur les localisations des agressions, nous tâchons de deviner quels pourraient être les prochains lieux, les visitons un par un.

J-19 : Brad et moi allons ce soir au cinéma d’un quartier que nous ne fréquentons habituellement pas, où a été enlevée une victime il y a deux semaines. Susan et Josh, font de même à un autre endroit de la ville, dans une station service. Susan se rend aux toilettes et se fait braquer, on lui vole son portefeuille.

J-18 : Susan est traumatisée, en larmes. Nous nous disputons car elle veut arrêter, je la traite de « lâche ». Josh prend son parti, ils nous abandonnent.

J-17: Brad et moi visitons deux autres endroits aujourd’hui. Dans un motel, il tente d’avoir à nouveau des relations sexuelles avec moi. Je refuse, il s’énerve. Il ne voit plus l’intérêt de notre histoire sans cela. Il trouve que j’ai changé, que je deviens « folle », que je m’accroche trop à cette enquête « aussi dangereuse que débile ». Il renonce au plan qui est issu de son propre esprit.

J-16 : Je me retrouve sans amis ni amour, en trouver d’autres ne me tente pas, je sais que l’ennui reviendrait tôt au tard.

J-15 : Je décide de reprendre l’enquête seule. Je consulte à nouveau les fichiers de mon père. Modifie mes lieux de prospection en fonction des nouveaux développements.

J-14 : Je me retrouve ce soir dans un lieu si « glauque » qu’un « slasher » n’en voudrait pas. Mais là je retrouve l’adrénaline. M’en sustente. En veux plus.

J-13 : Sortie obligatoire en famille aujourd’hui. Je ne peux m’y soustraire. Engoncée dans une robe parfaite un sourire feint aux lèvres je m’enfonce dans l’ennui, il m’avale, je dépéris. Mes trois anciens amis sont là, ils me regardent, inquiétude de circonstance sur le visage.

J-12 : Susan a « fait part de son inquiétude » à sa mère, qui a prévenu la mienne qui en a informé le « chef de la police ». Je suis consignée. Enfermée dans ma chambre, mais je sais comment ne pas l’être dans l’ennui. Je prépare un plan, retourne chaque info, chaque indice, chaque réflexion dans ma tête. Je visualise tout, prépare tout. Je m’y vois. C’est comme si j’y étais.

J-11 : Imaginer ne suffit plus, j’entends l’ennui ramper vers moi. Je sais que si il parvient encore une fois jusqu’à moi, j’en perdrai réellement la raison.

J-10 : Très tôt le matin, j’essaye de « faire le mur », peine perdue, une voiture de patrouille est stationnée à l’arrière de la maison. Je passe la journée à monter un autre plan. La nuit tombée, je descends à la cuisine, puis à la cave, je sors par la lucarne à l’avant de la maison. Je suis libre. J’erre. Je suis à la recherche des ruelles les plus sombres. J’en repère une pleine de promesses. Je m’y engage. J’entends deux personnes parler. Malgré l’heure, elles ne chuchotent pas. Elles ne se disputent pas non plus, cela ressemble plus à un badinage amoureux. Je sais quelque chose de la beauté, mais ces deux là sont plus que parfaits, ces deux là sont animaux, félins et chatoyants. Lui est blond, jeune, pâle, ses yeux rouges sont des aimants. Elle est rousse, je n’avais jamais croisé une rousse aux cheveux plus vifs, parfaits, agressifs que les miens. Bien qu’elle ait l’air d’une sauvageonne, je sais que je ne gagnerais pas un concours de beauté face à elle.
- « Riley », dit-elle, « regarde n’est-ce pas justement cette jeune fille que nous attendions ».
- « Si tu le dis », répondit-il.
Ils se jetèrent alors sur moi, en un instant, mes cheveux étaient relevés, ma tête inclinée et on se penchait sur mon coup comme pour l’embrasser. La douleur fut fulgurante, j’eus seulement encore suffisamment de raison pour entendre : « Une dernière fois, pour toi, Victoria ».

J-9 : Je suis consumée par la douleur.

J-8 : Douleur encore, je comprends grâce à ce que j’entends autour de moi ce qui m’arrive.

J-7 : Douleur toujours, mais je n’ai pas peur, je suis de nouveau heureuse, je sais que l’ennui ne pourra plus jamais m’atteindre.

J-6 : J’apprends à me battre.

J-5 : J’apprends à haïr.

J-4 : J’apprends à haïr quelqu’un que je ne connais pas.

J-3 : J’ai de nouveaux amis, je vais me battre auprès d’eux.

J-2 : Je n’ai plus peur de l’ennui.

J-1 : J’ai oublié l’existence même de l’ennui. Demain, nous allons près d’une petite ville appelée Forks.

Jour J : Jour de joie nous allons nous battre, accomplir une mission et ainsi remercier notre créateur.

Je m’appelle Bree.
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