Lana Del Rey est le nom de scène d’Elizabeth Grant, née le 21 juin 1986 à New York.
Son nom de scène, Lana Del Rey, lui a été trouvé par des directeurs artistiques qui voulaient un nom évoquant le glamour hollywoodien, en parfait accord avec son style de musique ; c'est la combinaison du prénom de l'actrice hollywoodienne Lana Turner et de la Del Rey, une berline compacte produite au Brésil de 1981 à 1991 par Ford.
Sa chanson "Video Games" fut nommée meilleur nouveau morceau, et on peut l’entendre dans un épisode de la série Ringer et Gossip Girl sur CW. Lana fit sa première scène le 21 septembre 2011 à The Box à New York. Son premier single produit par Stranger Records comprenant les titres "Video Games" et "Blue Jeans".
Sa voix alterne entre le triste et l’étincelant, soutenu par une musique délicate, poignante, sur le fil entre la joie et les larmes. Une ambigüité qu’on retrouve également dans le physique de Lana, les formes d’une pin up des débuts d’Hollywood, un visage sculpté selon les codes de la femme fatale mais un regard qui trahit l’émotion. Une fragilité qu’on retrouve également sur le titre Blue Jeans.
Accompagnée d'une formation de quatre musiciens (une basse, une guitare électrique, une batterie et un synthé), cette Américaine, à la fois timide et envoûtante sur scène, n'en est pourtant pas à son premier album. Elle en a déjà enregistré deux en solo, et un en duo avec son amie et rappeuse Princess Superstar, dont l'influence persiste encore dans certains de ses titres. Mais elle n'avait jamais réussi, jusque-là à rencontrer le succès.
C'est un monde romantico-pop qui différencie Lana Del Rey aujourd'hui.
Lana Del Rey a beau se saper comme une pin-up des 50’s, elle a tout compris à l’usine à hype qu’est Internet. D’abord, il y a ses vidéos faites-maison qu’elle balance et fait buzzer elle-même sur la toile.
Le premier EP Video Games / Blue Jeans est sortie le 16 octobre en vinyle chez PIAS et se classe déjà top 20 sur Itunes. Le premier album est prévu pour mars prochain et sortira chez Polydor en France.
En attendant Lana donnait, lundi 7 novembre, son premier concert parisien, dans la petite salle du Nouveau Casino.
L'ampleur du buzz a fait flamber les prix du marché noir. Sur eBay, certains s'imaginaient tirer 400 euros d'un billet acheté moins de 20 euros.
À l’entrée, le public est double : il y a les fans de la première heure, ceux qui veulent vérifier si Lana chante aussi bien et est aussi envoûtante que dans ses clips faits maison, et d'autres qui y croient déjà.
Pendant le concert, on peut clairement percevoir ces influences rap et R'n'B dans des titres comme You Can Be the Boss ou Off the Races. Des "fuck" reviennent d'ailleurs régulièrement dans ses textes, éloignant un peu Lana Del Rey de son personnage glamour. Son vrai charme pourtant est peut-être là. Dans la façon dont apparaissent, sous les fantasmes hollywoodiens, les références, ambitions et fragilités d'adolescente.
Au bout de quarante minutes, le concert se termine, plus bande-annonce que long métrage. On n'aurait pas aimé payer 100 euros pour s'arrêter là mais, au-delà des maladresses et des frustrations, la reine du Net a prouvé la réalité de sa voix. Et son premier album sous le nom de Lana Del Rey - déjà le plus attendu de janvier 2012 - devrait contenir un impressionnant lot de tubes.