Voila, je post mon One-Shot.
Voici, avant, les commentaires que j'ai reçus:
- Spoiler:
MOYENNE: 15,63
Airu TOTAL : 16,5 / 20
Ortho, Grammaire, Syntaxe : 4 / 4
Originalité : 2,5 / 4
Développement : 3 / 4
Investissement : 3 / 4
Respect des consignes : 4 / 4
Commentaire : A part de très rares fautes d'orthographe, c'est vraiment très bien écrit et très agréable à la lecture. On a de bonnes descriptions, l'écriture est soignée. Le texte est riche et je le trouve même touchant. J'aime énormément la fin. C'est assez court, mais court et bien. Simple et efficace quoi.
Cé TOTAL : 15 / 20
Ortho, Grammaire, Syntaxe : 4 / 4
Originalité : 1 / 4
Développement : 3 / 4
Investissement : 3 / 4
Respect des consignes : 4 / 4
Commentaire : OS très simple, il n'y a rien de bien original, mais c'est bien écrit et agréable à lire. Cohérent aussi quoique peut-être un peu rapide, mais très acceptable. J'ai adoré l'idée du morceau de fourrure, c'est trop mignon. =P
Am TOTAL : 17 / 20
Ortho, Grammaire, Syntaxe : 4 / 4
Originalité : 2 / 4
Développement : 3 / 4
Investissement : 4 / 4
Respect des consignes : 4 / 4
Commentaire : Très agréable à lire ! En plus y'a le mariage ! Je kiffeuh xD Facile à lire, bien éclairé le texte. Des dialogues ! Enfin ! xD ça change de tout les monologues que j'ai lu jusque là. Et on voit Edward en pluuuuuus !
Bon j'ai mis 2 pour l'originalité parce que il s'en va à la fin pour plus jamais la revoir, c'est un peu pareil que Hésitation. C'est genre la fin de Hésitation mais après le mariage. Mais franchement bien ! =)
Gui TOTAL : 14 / 20
Ortho, Grammaire, Syntaxe : 3.5 / 4
Originalité : 3 / 4
Développement : 2 / 4
Investissement : 3 / 4
Respect des consignes : 2.5 / 4
Commentaire : Pas mal quelques fautes de frappe ^^ et on est des milliards sur Terre pas des millions ^^
J'espère que vous aimerez ; laisser moi vos commentaires =)(Je n'ai fais aucune correction, à part le millions/milliards (xDD) donc désolé pour les fautes...)La voix nasillarde du prêtre résonna dans l’église :
« - Si quelqu’un dans cette salle s’oppose à ce mariage, qu’il parle maintenant ou se taise à jamais.
Bella se retourna vers moi, me fusillant du regard. Je serrai les lèvres.
- Je vous déclare maintenant mari et femme.
L’écho se répercutait dans mon crâne comme la pire des tortures. J’avais l’impression que ma tête allait éclater et se répandre sur les invités présents. J’imaginai un instant la scène, permettant à mon esprit de se distraire de sa douleur.
- Vous pouvez embrasser la mariée. »
J’eus l’impression que mon cœur se déchirait en centaine de morceaux lorsque je le vis s’approcher doucement d’elle. Je dus réprimer un haut-le-cœur lorsque ses lèvres mortes se déposèrent sur celles que j’aimais. Je détournai les yeux, sous les acclamations de la salle. La souffrance était pire que lorsque mes os furent broyés par un de ces buveurs de sangs que nous avions combattus. Sam restait impassible, de même qu’Emilie, assise à ses côtés. Quil et Embry me surveillaient du coin de l’œil, Jared n’avait d’attention que pour sa Kim. Leah observait les nouveaux mariés avec un regard remplis de haine, contrastant avec Seth, qui faisait parti du groupe des garçons d’honneurs. Renée pleurait, accroché au bras de Phil et je crus apercevoir Billy tapoter l’épaule d’un Charlie émut. Les sangsues et leur clan invités semblaient rayonner de bonheur. Les autres bancs de l’église étaient occupés par des jeunes de l’âge de Bella, dont je reconnu Mike, qui arborait un air étrange.
La cérémonie terminée, le couple sortit de l’église, sous le tonnerre d’applaudissements et la pluie de grains de riz. L’assistance se dirigeait vers la maison des Cullen, où avait lieux le reste des festivités. Dans l’église ne restait plus que les Quileutes, mis à part Seth qui était parti avec les Sangs-Froids.
- Enfin terminé! Maintenant, allons-nous-en!, débuta Leah, hostile.
Je lui adressai un regard peu amène, puis me dirigeai vers la sortie.
- Pourquoi te torturer pour elle? Elle a déjà fais son choix! Laisse-la, commença Billy.
Je l’ignorai. Durant mes trois semaines d’exil, j’avais pris la décision de profiter de chaque occasion que j’aurais d’être avec elle. Peu m’importait ma souffrance, tant que je pouvais la voir, l’entendre, du moins avant qu’elle ne se transforme en buveuse de sang.
- Pas de stupidités, Jacob. Reste calme, murmura Sam.
J’aurais préféré m’y rendre en courant, sous ma seconde forme, pour me changer les idées. Mais il aurait été… inconvenant? de me présenter à une réception torse-nu et sans chaussures. Plus je me rapprochais de ma destination, plus mon nez me brûlais.
La fête se donnait au jardin des Cullen. Mon arrivée passa inaperçue tant l’atmosphère y était bouillonnante. J’en profitai pour m’effacer dans un coin sombre, pour pouvoir observer. L’observer, elle. Elle était radieuse. Pourquoi en faire la remarque, puisque c’était toujours ainsi? En cet instant, elle semblait irradier de bonheur, papotant joyeusement avec Renée, son … époux … accroché au bras. Je dus me rappeler de ne pas me laissé détourner de mon but. Ma fuite m’avait permis de réfléchir à mon avenir. Je savais exactement ce que j’avais à faire. Oublier ma souffrance quelques instants, pour notre bien à tous les deux. Faire ce que j’avais prévu, endurer plus tard.
Au moment où Renée apostropha un invité qui m’était inconnu, je le vis se pencher discrètement vers elle pour lui souffler quelque chose à l’oreille. Elle balaya la cour du regard, jusqu’au moment où ce dernier s’accrocha à moi. Elle lui chuchota quelque chose et tandis qu’il se dirigea vers un autre groupe d’invités, celle-ci s’approcha de moi d’un pas décidé.
- Salut, Jake!
- Salut, Bella.
Malgré tout l’entrain que j’avais tenté d’insuffler à mon ton, une pointe de mélancolie était facilement perceptible pour quelqu’un qui me connaissait autant qu’elle.
- Je suis heureuse que tu sois la, souffla-t-elle.
Je gardai le silence, les yeux plongés dans ses profondes prunelles.
- Quand es-tu revenu?, me demanda-t-elle après un moment.
- Il y a deux jours… Durant mon éloignement, j’avais pris la résolution de ne plus interférer dans ta vie. Ma présence à ton... union... s’est décidé à la dernière minute. Je n’ai pas vraiment de volonté, comme tu vois.
Elle sourit tristement.
- C’est donc la dernière fois que l’on se voit avant…
Je n’avais pas la force de compléter ma phrase, allant même jusqu’à empêcher mon esprit de la formuler. Elle ne la termina pas non plus, acquiesçant doucement.
Malgré mon contrôle de moi-même, j’étais agité de légers tremblements. Lentement, elle prit mes mains dans les siennes.
- Ce n’est pas un adieu, Jacob. On se reverra après…
Elle ne comprenait pas. Me croyait-elle invincible? Avait-elle déjà ressenti le millième de la douleur qui me déchirait chaque fois que je la voyais? Sa demande m’était tout simplement impossible à accomplir, malgré la souffrance que j’éprouvais à la lui refuser.
- J’ai bien peur que si, ce soit un adieu, Bella, lui répondis-je en retirant me mains.
Je le regrettai immédiatement en apercevant la tristesse dans ses yeux. Mais je le devais. Je m’en persuadai Si je ne le faisais pas, ma détermination s’effriterait, et nous finirions tous les deux blessés. Je le devais. Si ce n’était pas pour moi, je le devais pour elle. Pour mon amour, ma douce Bella. Mon séjour de recul, j’avais compris plusieurs choses. Elle ne renoncerait pas à lui. J’avais beau lutter jusqu’à en mourir, il gagnerait toujours. Je repensai à ma métaphore du soleil et de l’éclipse, la trouvant de plus en plus véridique chaque jour, chaque minute, chaque seconde.
- Je comprends, murmura-t-elle en reprenant une de mes mains, immenses comparées aux siennes, si fragiles et délicates.
Nous restâmes un moment comme ça, à nous regarder, à savourer nos dernières minutes, ces quelques secondes, ensemble. Nous n’avions pas besoins de mots, la simple présence de l’autre nous suffisait.
- J’ai quelque chose pour toi, me rappelai-je.
Son étonnement à ces mots fit place à la répréhension. Elle n’aimait pas les cadeaux. Je ris intérieurement.
- Quel piètre invité j’aurais fait sans cadeau de mariage, répondis-je à son regard, avec une pointe de sarcasme dans la voix.
- Tu n’aurais pas dus, Jacob, voyons!
J’ignorai sa remarque, occupé à chercher dans les poches de mon veston la petite boîte.
- J’espère que ça ne pose pas problème que mon cadeau ne que pour toi?
- Edward devrait s’en remettre, rigola-t-elle.
Je lui tendis la petite boîte rayée beige. Le ravissement se lit sur ses traits lorsqu’elle en découvrit le contenu.
- Ce n’est pas grand chose…, commençais-je. Pour que tu penses un peu à moi, de temps en temps… Je sais que tu aimes lire…
- C’est vraiment magnifique! Tu l’as fais toi même?, demanda-t-elle en sortant de son emballage le ruban, orné de perles dans les tons d’orangé, d’où pendant un petit soleil de bois.
J’acquiesçai.
- Tu as sans doute déjà des tonnes de marque-pages …
- Pas d’aussi beaux que celui-là, me coupa-t-elle, ravie.
Ce soleil m’avait en quelque sorte servit de thérapie durant mon... escapade. Seul dans les bois, perdu dans mes songes, à sculpter cette petite forme.
Le deuxième cadeau-souvenir dans la boîte n’était que temporaire. Une fois vampire, elle s’en débarrassera sûrement, l’odeur lui sera sans doute insupportable. Mais pas pour maintenant, heureusement. Une mèche de ma fourrure. Elle sourit lorsqu’elle l’aperçut.
- C’est vraiment gentil, Jake.
Je la serrai dans mes bras. Elle avait l’odeur de mon puissant rival, une odeur douceâtre et douloureuse. Je tentai de l’ignorer afin d’apprécier sa proximité. Nous prolongeâmes cette étreinte, ne voulant pas se quitter, sachant tout les deux que c’était l’ultime opportunité. Après quelques minutes, nous dûmes nous séparer.
- Tu me manqueras, Jacob, dit-elle doucement, une larme argentée glissant de ses magnifiques yeux, un sourire triste aux lèvres.
- Tu me manqueras beaucoup plus, ma Bella.
Je me reculai de quelques pas.
- Adieu, ma merveilleuse, ma douce, mon adorable Bella.
- Dommage, Jake! Au moins, tu auras essayé! Ne t’en fais pas, tu en trouveras une pour toi!, me dit Charlie en me tapotant vigoureusement l’épaule et en se dirigeant vers les toilettes.
J’avais souhaité m’éclipser une fois la scène des adieux terminée, mais je m’étais fais rattrapé par l’heureux père de la mariée. Au milieu du jardin, une dizaine de couple dansaient un slow au son d’un magnifique quatuor de violons. Les nouveaux mariés y étaient enlacés, se balançant lentement sur le tempo.
Je jetai un dernier regard à Bella. Du moins, c’est ce que je tentai de me persuader. Car je savais que je la reverrai à nouveau. Peut-être de loin, peut-être dans 60 ans, peut-être seulement durant un millième de seconde. Aussi étrange que cela puisse paraitre, cette simple pensée me réconforta. C’était un adieu pour elle, car une fois mordue, elle pourra m’oublier, moi et sa vie d’humaine, mais moi je ne changerai pas. Je transporterai toujours son délicat visage en souvenir, dans mon esprit.
Malgré la torture que cela me faisait, ma vie ne s’arrêtera pas avec celle de ma Bella. Elle avait trouvé… quelqu’un… avec qui partager son éternité. Et elle n’était pas mon imprégnation. Je songeai un instant à ce qui se serait passé si elle m’avait choisis et qu’il m’aurait été donné de rencontrer cette personne. Je l’aurais fais souffrir. Elle m’aurait détesté. Peut-être même serait-elle devenue aussi amère que Leah. Avec le choix qu’elle avait fait, moi seul endurait la douleur.
Il me restait toujours mon imprégnation. Ma seule chance. Car aucune autre qu’elle ne pourrait rivaliser avec Bella. Il ne me restait qu’à la trouver. Une seule parmi les milliards de gens sur la Terre. Tout aurait tellement été plus facile si elle avait été cette unique... Je me ressaisis. À quoi bon continuer de me torturer avec des suppositions et des mises en situation. Le destin avait choisit autrement, j’étais bon deuxième. Meilleure chance la prochaine fois. Game over.
Je savourai un dernier instant la vue de celle que j’aimais.
- « Prends soin d’elle. Donne-lui tout l’amour que je ne pourrai plus lui donner. Soit toujours là pour elle. Chéris ma raison de vivre, l’objet constant de mes pensées, ma Bella. »
Sur la piste de danse improvisée, Edward leva la tête dans ma direction. Il me fixa quelques secondes avant d’acquiescer.
Je partis alors, pour ensuite ne plus jamais me retourner, me dirigeant tout droit vers ma nouvelle vie.
[END]