ATTENTION.
Alors, c'est ma toute première fic. je sais que c'est pas super, ou alors sueprenul XD, mais, je voudrais avoir des avis ... Extérieurs. Alors, dites moi tut ce que vous en pensez ... Au début je n'étais pas sensée le poster. Mais... Je vourais vraiment savoir. Et, dites moi tout hin! Si c'est pourri, c'est pourri. Voila... ^^
SOUS LES ETOILES.Allongée sur mon lit, je fixais intensément les étoiles phosphorescentes que Charlie avaitcollées au plafond blanc cassé . Ces étoiles, bien que puériles et stupides, avaient un étrange don de relaxation. Je les contemplais d’un air agacé, relaçant aux événements passés au cours de cette semaine. Je regardais chaque partie de ce ciel, une à une, décrivant chaque éraflure du passé, chaque tache que j’ai pu faire sur cette lune, sur cette météore … Tout en réfléchissant à ce qui m’arrivait…
Assise sur un fauteuil rouge, dans une pièce inconnue, je lisais un livre que je n’avais jamais vu auparavant. Des élèves affluaient autour de moi, des élèves que je n’avais jamais vus à Phoenix, ni nul par ailleurs. Sans faire attention à moi,les adolescents allaient et venaient autour des étagères remplies de livres j’en déduis donc que j’étais dans une bibliothèque, ou un CDI. J’hésitais à demander ou je me trouvais, et je tergiversais quand un documentaliste moustachu un peu enrobé tapa dans ses mains en hurlant :
-Allez, c’est fini, on range ...
Les jeunes se pressèrent vers la sortie, et je décidai rester là, sans aucune idée d’où je me trouvais. Le documentaliste sortit vers une porte au fond, sans aucun regard sur son CDI. Je me mis en tête de trouver des renseignements sur l’endroit ou j’étais. Je me rendis dans la section des livres d’histoire, les yeux par terre, pour faire attention à ne pas tomber quand j’aperçus des chaussures en cuir marron, ce genre de chaussures que l’on portait dans les années 80. Etonnée, je relevai la tête, et découvris un adolescent au galbe parfait assis sur un fauteuil pareil à celui que je venais de quitter, lisant un ouvrage dont la couverture qui proclamait : « Le XVIe siècle, siècles des Créatures Obscures » lui cachait entièrement le visage. Il semblait briller de milles feux, et, malgré l’obscurité, on ne voyait que Lui. Ses vêtements étaient ceux qu’on voit dans les magasins, qui semblent tellement bien sur le mannequin, mais qui sur vous, perdent toute leur splendeur. Il les portait si bien que je me surpris à me demander si il n’était pas réellement un mannequin. Son bras, plié de façon à ce qu’il puisse lire, laissait deviner un poignet d’une blancheur, d’une blancheur irréelle, de même que son cou, qu’on apercevait par-dessous le col de sa chemise verte. Sa peau me semblait si étrange, si belle, si divine, que j’eus envie de retourner en enfance, au moment ou je faisais des « bracelets de bisous » à ma mère. Sauf qu’à partir de maintenant, je trouverais toutes les peaux si futiles, si communes que je ne pourrais jamais plus faire des bracelets de bisous à personne.
Pendant que je contemplais son torse, j’oubliais de regarder mes pieds, et en voulant légèrement reculer, je me pris les pieds dans une chaise dontj’avais oublié l'existance, et tombai, dans un fracas étourdissant, montrant à jour mon pauvre talent de maladroite professionnelle. Ce bruit fit relever la tête de l’inconnu, geste qu’il n’aurait pas du faire, surtout pas. Par terre, l’air plus que catastrophique, j’arrêtai net de me relever. Je tombai encore une fois, comme abrutie par son regard. Son visage… Je crois que je n’avais jamais vu plus beau ni plus doux visage. Des yeux ’émeraude, qui me fixaient d’un air étonné, mais le plus bel air étonné du monde… Et les cheveux… Ah, les cheveux. Semblables à de la soie, et leur couleur était un rayon de soleil même. Les nuances passaient du blond cendré au roux clair. Je crois que les coloristes les plus célèbres, les peintres des plus belles peintures n’égaleraient pas cette couleur. Un nez fin, une bouche amusée, rieuse, et des plus fines. Un menton ni trop pointu, ni trop rond. Son visage me fit peur, tellement il incarnait la perfection même.
Je m’acharnais à le dévisager, oubliant que j’étais par terre, que j’étais dans le plus laid accoutrement que je puisse porter, et dans une posture pour le moins embarrassante. II parut rire de la situation, et puis, tout d’un coup, son visage changea d’expression, une sensation de frustration, et ses yeux passèrent du vert au noir, de l’émeraude à l’onyx, sans que je ne sache pourquoi, sans aucune raison concrète de ce changement.
-A quoi pensais tu ?
Sa voix grave, mais chaleureuse, me surprit. Qu’allais-je lui répondre ? Je ne pouvais pas mentir. Je ne pouvais pas lui avouer que je voulais lui faire des bracelets de bisous.
-Je ne peux pas te le dire… Désolée … Excuse moi.
Je rougis. Oh, pourquoi fallait-il que je rougisse ? Quand je rougis, je suis … L’inconnu me tendit la main. Je ne compris pas tout de suite pourquoi. Puis, je m’aperçus que j’étais encore par terre. Pff. Je pris sa main. Sa main ! Elle était aussi froide que le marbre. Ce contact me surprit, mais je trouvai tellement agréable de toucher sa main, que je passai outre.
-Comment t’appelles – tu ?
- Je … Je m’appelle Bella. Et … Et vous ?
-Tu peux me tutoyer tu sais.
J’avais tellement impressionnée que je me sentais obligée de le vouvoyer. Il fallait que je lui parle. Sauf que je n’avais jamais été un as de la conversation, et que je ne m’étais jamais sentie obligée de faire la conversation à un garçon. Mais, il était vrai que ce n’était pas un garçon. Non, c’était une étoile, un Ange, mais pas un garçon.
- Je m’appelle Edward.
Edward . Je répétai inlassablement ce prénom. Edward. Edward l’ Etoile. Edward le Soleil, Edward L’ Ange.
- Que fais tu ici ?
- Je … Je ne sais pas. Savez vous … Euh … Sais-tu ou nous nous trouvons ?
Pff. Il devait me trouver de plus en plus idiote.
- Tu es à Forks . Le lycée de Forks, plus précisément. Rassurée, Bella Swan ?
- Comment connais tu mon nom de famille ?
Je lui jetai un coup d’œil, interloquée. Il parut géné de la question. Visiblement, il avait fait une erreur. Comment un être pareil pouvait-il faire une erreur ?
- Je t’ai épiée. Depuis quelques jours. Depuis que tu es arrivée à Forks, en fait. Tu me semblais si différente, hors du commun… J’ai voulu en savoir plus sur toi.
A ses paroles, je compris qu’il allait devenir quelqu’un d’important dans ma vie. Je compris que dès lors ou je m’y serais attachée, je ne le lâcherai plus. Il deviendrait une chose essentielle, un pilier fondamental, dans ce monde fou & irréel ou une Etoile, ou un Ange m’aimerait.
Je me réveillai en sursaut. J’étais en sueur, allongée sur mon lit, ayant pour seule vue les étoiles phosphorescentes. J’avais révé. J’érais déçue, triste même de ne plus jamais revoir ce qui deumeurerait ma chose essentielle. Il allait falloir oublier l’irréel. Vivre dans un monde de vérités.
Une pensée me vient à l’esprit. Je sautai de mon lit, prit un sac et commençai à le remplir de pulls chauds, et neufs. Puis je me remis sur mon lit et profitai de l’effet bénéfique des étoiles. Je soupirai. Qu’allaient me réserver ma nouvelle vie à Forks ?