erf, je sens que je vous ai manqué! XD mes révisions sont finis pour le moment, donc, je peux me remettre a heaven's night! :____D
bon, si j'ai mis autant de temps, c'est parce que
j'ai pommée mon fichier où j'avais écrit le début du chapitre 4... ^^"""
*pas taper*
bon, pour répondre a quelques questions:pour le Copy right ( © ), il suffit juste de mettre ce signe en fin de tes écrits et a partir de ce moment la, tu peux porter plainte si quelqu'un imprime, se sert ou édite tes écrits a ton insu. Pour le signe, il sufit de maintenir la touche "alt" enfoncé et de taper en meme temps "0169"
lo(u) >> en plus tu fait tourné mon livre? XDDDDDDDDDDD
et je tiens a m'excuser platement du 5.5/20 T^T
et je vous remercie toute du soutient que vous me portez^^
c'est pourquoi, comme promis, je vous mets le début du chap 4 ^^
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Chapitre 4 (1/2)
12h05. Pause déjeuné. La cafétéria grouillait de monde. Plantée dans la file d'attente, je regardais défiler devant moi des entrés, des plats et des desserts, certes nombreux, mais tout particulièrement ressemblant. A croire qu'il n'existait qu'un seul menu, et que malheureusement pour nous, nous l'avions déjà commandé, faute de mieux. Il faut dire que le choix est complexe. Je me contentais d'une bouteille d'eau et d'une salade. Et encore, la salade, c'était pour éviter de devenir anorexique. J'avançais dans la cafétéria, et je m'attardais sur le décors des lieux. Le beige dominait toutes les autres couleurs, à croire q'ils n'avaient plus que cela en stock lors de la construction de cette salle indéfiniment créée pour assouvir la vengeance du principale qu'était très certainement d'enfermer une centaine d'élèves affamés dans un espace non approprié à leur nombre et au bruit. Résultat, je m'arrêtai net, comprenant que j'entrai de mon plein gré dans cette salle de torture. Me résignant, je déposai mon plateau quasiment vide sur la première table vide qui apparu dans mon champs de vision. Pas question de faire ne serai-ce qu'un pas de plus. Je me laissai tomber sur la chaise et soupirai, la tête entre les mains. Je me pris à regarder intensément la bouteille, et indéniablement, ses reflets me firent penser aux éclats provenant de Night. Même si je devais avouer qu'il n'avait jamais vraiment quitté mon esprit.
Je levais ma tête et entrepris de le chercher parmi la masse d'élèves agités, par simple curiosité. Mission suscidaire et vouée a l'échec. Je ne le trouvai pas. Je fini rapidement ma salade et vidai ma bouteille. Je déposai les restes et mon plateau sur le tapis roulant qui conduisait aux pauvres cuisiniers qui n'avaient sûrement pas choisi ce métier.
Même si mon lycée possédait de nombreux inconvénients, il avait néanmoins la qualité d'être particulièrement grand. Il faut dire que Reiraxalon, le village où je suis née, était assez excentrée de la ville. Mon frugal repas englouti et face au temps libre qu'il me restait, j'entrepris de m'aérer un peu l'esprit en me promenant dans le petit parc privé de l'établissement.
"Après la pluie le beau temps". Je ne savais pas s'il fallait chercher un sens profond à ce proverbe, mais dans le cas du concret, celui ci était bien réel. Il avait plu la veille, et aujourd'hui, le ciel me témoignait de sa clémence. Il ne dévoilait pas le moindre nuage et offrait une étendue de bleu immensément grand. Le vent soufflait de temps en temps, découvrant le gracieux chant de faisait la brise entre les jeunes arbres Je regardais autour de moi, le parc semblait inhabité. Rien d'étonnant, vu l'heure.
Je me dirigeais alors vers un arbre qui étrangement m'attirait. Ma main se posa délicatement sur son tronc, et mes yeux se fermèrent d'eux-mêmes. Le vent caressait ma peau. Même si l'automne avait débuté, l'été se faisait encore ressentir. J'avais pour habitude de me tenir face au vent, de rester là en silence lorsque celui ci frappait à ma porte. Et chacun de ses moments me ravivait, me donnant l'illusion que quelqu'un ou quelque chose avait conscience de mon existence, et que quelque part, j'existais bel et bien. Ce fut alors que je me rendis compte que "j'aimais" ces moments, ils m'étaient capitaux.
Soudain, l'enclenchement de ce qui semblait être un appareil photo se fit retentir. Prise au dépourvue, j'ouvris instinctivement les yeux. Night...Night se tenait devant moi, un appareil photo de haute qualité dans les mains, et un sourire amusé sur les lèvres. J'ouvris la bouche, mais aucun son n'en sortit. J'aurais voulu me mettre en colère, lui faire comprendre que je ne trouvais cela en aucun cas "amusant"; mais je restais définitivement muette.
Le vent souffla de nouveau, et comme Night se tenait face à moi, il se prit le vent de derrière. Mais, tenant fermement l'appareil, cela ne semblait pas le déséquilibrer, ni même le perturber...Moi, si. Ses magnifiques cheveux venaient tels des vagues de douceur se coller et se décoller de son doux visage. Il portait un léger pull en V noir, sans manche, laissant place à ce niveau à une chemise d'un blanc pur en dessous. Son pull épousait le haut de son corps, révélant la forme de son torse sculptural que je connaissais déjà. A commettre un pécher, autant en commettre plusieurs, on s'habitue facilement au goût du fruit défendu. Et le tout, accompagné d'un jean noir assez large, témoignant lui et sa chemise du passage de cette brise éphémère.
Je voyais encore étinceler cette fameuse croix en argent parmi ses cheveux en bataille. Malgré l'appareil faisant barrage à son visage, il était d'une beauté exquise et je me réjouissais intérieurement de connaître une nouvelle facette de la beauté unique d'un ange. J'étais là à m'extasier lorsque je compris avec horreur que l'objectif pointait vers moi. Avant que je n'eusse fait un mouvement, il avait déjà enclenché l'appareil.
- Tu es magnifique, souri t-il.
Il leva enfin la tête de l'appareil, abaissant celui ci et le laissa pendre à son cou, rattaché à l'aide d'une lanière. Je ne m'étais toujours pas habituée à son visage, et la colère qui grandissait en moi s'évanouit d'un coup. Je fis une mine de dégoût, j'étais pitoyable.
- Je ne suis pas du tout photogénique, lâchai-je, et je te préviens à l'avance que tu viens de gâcher une photo.
- Tu ne prends ainsi? Et bien, si au moins tu saurais combien de photos aurai-je pu "gâcher" depuis que je te connais, rit-il.
Sa phrase était emplie d'ironie et je ne tardais pas à en comprendre le sens réel. Le fait de savoir que ce n'était pas la première fois qu'il me prenais en photo à mon insu me monta le rouge aux joues; et de comprendre que je ne m'étais rendu compte, ni même soupçonné raviva ma colère, mais à mon égard cette fois ci. Comment aurai-je pu penser être un jour prise comme modèle, et encore moins par un ange!
- Je ne veux plus que tu me prennes en photo!
Je savais que je me mentais a moi-même, et Night dû le ressentir car il ne me prit pas au sérieux.
- Alors je ferai de tel sorte que tu ne puisses pas me voir la prochaine fois! répliqua t-il.
Il avait toujours réponse a tout, c'était incontestable, et il était maître en la matière de savoir me procurer des sensations, sans que je ne sache comment, ainsi qu'une multitude de faux espoirs. Je le tuerais pour ça, je me tuerais pour lui...
Je fus déstabilisée et je ne trouvais rien de mieux que de détourner mon regard. Prêtant enfin un peu d'attention à ce qui m'entourait, je découvris l'arbre sur lequel ma mains s'était posée instinctivement. Alors que tous les arbres voisins se tenaient droits comme des "i", lui seul poussaient avec un tronc difforme, n'ayant aucune loi ni règle. il était unique...j'étais unique, et Night était unique. Voilà peut être la raison du fait que nous nous tenions là, côte à côte. Trois êtres uniques pour une terre qui ne voulait plus rien sortait de l'ordinaire. Nous étions banni, mais nous étions déjà en enfer.
Cet arbre m'avait attiré jusqu'à lui, tout comme night était parvenu à moi. Et tout deux dégageait une attraction hors du commun. Je fixai le haut du tronc, à moitié étonnée et l'autre en admiration. Le vent souffla de nouveau, et je sentis celui-ci caresser ma peau, ainsi que les feuilles encore pour la plupart vertes. J'en déduisis que Night suivit mon regard et j'aurai juré qu'il eu un sourire du coin des lèvres, car il m'extirpa de mes pensées:
- Pourrais-tu me garder cet appareil le temps que je te montre quelque chose? me demanda t-il en me tendant son appareil photo.
- Bien sûr, répondis-je.
Et je pris son précieux objet entre mes mains indignes et je fus étonnée de son poids. Je n'étais pas une grande spécialiste, mais ce que je tenais entre mes mains valait sûrement plus cher que mon propre piano. Il n'eut pas le temps de remarquer ma mine étonnée car avant que je ne pus ciller ne serait-ce qu'une seule fois, il se tenait déjà sur l'une des branches de l'arbre, à plus de cinq mètres du sol; et ce, sans aucune difficulté.
Night veilla à ce que toute mon attention soit portée sur lui. De toute façon, comment faire autrement?
- Regarde bien, finit-il par dire.
Je le regardais interloquée détacher avec une facilité insoupçonnée un bout d'écorce et je compris que l'arbre n'allait pas aussi bien que l'on pourrait croire. Je n'en revenais pas, pourtant, il semblait en parfaite santé, à la vue de son tronc apparemment encore solide et ses feuilles respirant la chlorophylle.
- Je te présente un ami. délaissé par tous, il en est devenu malade. C'est la première chose que j'ai remarqué, à par toi, à mon arrivé ici. Et tu sais quoi? Il ne lui reste plus qu'un an avant qu'on ne le coupe définitivement.
Son regard reprit cette expression de tristesse sans égal que je lui connaissais déjà. Je me mordis la lèvre.
- Pourtant, vu de l'extérieur, il ne semble pas aussi atteint, analysai-je.
- Heaven, me répondit-il sérieusement, ne te fis jamais aux apparences.
Cette phrase lourde de sens dite, il quitta sa place haut perchée et se laissa tomber pour atterrir un pied et un genou à terre. Ca n'avait duré qu'une seconde, mais je m'étais parfaitement imprégnée ses vêtements, ses cheveux et sa croix s'échappant un bref instant à la loi de la gravité. Mais surtout, il ne m'avait pas quitté des yeux tout le long de son saut, se fichant totalement où il allait atterrir et sachant très bien qu'il ne perdrait pas équilibre. Il se releva doucement me reprit son appareil photo des mains, et me demanda:
- Dis moi, crois-tu que cet arbre est mort?
- Euh... oui, enfin, d'après ce que je viens de voir, bredouillai-je.
D'après son expression, je compris de suite que ce n'était pas la réponse qu'il attendait de moi. Il se retourna et me fit dos. Une nouvelle brise fit voler ses cheveux, et emporta à moitié ces trois mots:
- Non...pas encore, souffla t-il.
Puis il ajouta froidement:
- Va, tu as cours, n'est ce pas?
Je compris que ma présence devenait indésirable. Et je repartis sur mes pas, le laissant ainsi au pied de ce malheureux arbre.
Plus je m'éloignait, et plus mon esprit s'éclaircissait. Je ne cessais de penser à cet arbre et, bien entendu, a Night.
Je compris enfin ou où voulait en venir. "Crois-tu que cet arbre est mort? - Euh, oui..."...Quelle sotte j'étais! Il se comparait à l'arbre, et moi, tout ce que j'ai trouvé à répondre, c'était un bafouillage pathétique. autant que je dise d'emblée "Ouai, t'es mort, et alors? Tu veux que je t'enterre en plus?" J'étais détestable. Si on m'avait donné la possibilité de revenir en arrière et de tout effacer... c'était donc ça ce que l'on appelle "le regret"? Un sentiment que l'on ressent au moment où l'on vient de comprendre qu'on venait de tout perdre. Pitoyable ce sentiment, et pitoyable celle qui le ressentait à ce moment précis.
Je me trouvais déjà devant la porte de ma classe lorsque je décidai de retourner pour m'excuser. Night avait au moins la chance de pouvoir assister aux cours comme bon lui plaisait. Tant pis, je le retrouverais à la fin de la journée. Cette décision en tête, je franchi la porte.
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